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Légionnaire toujours...

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2014


British and French soldiers in live firing exercise at Otterburn .

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Mar 29, 2014

1st Battalion The Duke of Lancaster’s Regiment takes part in a live firing exercise alongside the French Foreign Legion at Otterburn 

French soldiers have joined a British battle group for the first time in history for a live firing exercise in Northumberland.

The sounds of gunshots filled the air at Otterburn Training Area as around 400 soldiers from the 1st Battalion of the Duke of Lancaster’s Regiment teamed up a 120­-strong party from two regiments of the Foreign Legion.

They worked together, using mortars and practising real life war scenarios, working as if they were trying to seize a position.

An army spokesman said: “They did section and platoon attacks, always with live firing and quite deliberately joining up with the French to improve communication between the two teams.”

The MoD site is the UK’s largest firing range, and is used to train more than 30,000 soldiers each year.

The 1st Battalion the Duke of Lancaster’s Regiment is a light role infantry battalion based in Catterick Garrison in Yorkshire.

It recruits from the North West and most of its members originate from Cumbria, Lancashire, Greater Manchester and Merseyside.

The Battalion is made up of five Companies: Anzio Company, Burma Company, Coruna Company, Somme Company and Helles Company.

The training will continue over the weekend with more company attacks.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La 2ème Compagnie du 4ème Régiment Etranger de Castelnaudary à l'assault des remparts du château de Lagarde

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Hani Abdelkader rend hommage à deux intellectuels

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le 01.04.14


Dans «Abdelkader Azza et Paul Bellat, deux intellectuels de Sidi Bel Abbès», ouvrage paru récemment aux éditions Timgad Diffusion, l’historien et enseignant Hani Abdelkader retrace le parcours de ces deux personnages emblématiques de la cité de la Mekerra.

Ex-cadre des Archives nationales, Hani raconte, à travers des récits enchevêtrés, l’histoire passionnante de deux intellectuels de la cité de la Mekerra dont les trajectoires ne se seraient jamais croisées.
Selon l’auteur, Azza et Bella sont nés dans la même ville, la même année, à deux mois d’intervalle, auraient fréquenté la même école, mais ne se sont jamais connus. «Dans toutes les conférences qu’il a données, dans tous les écrits qu’il a publiés, dans tous les discours qu’il a brillamment faits, jamais Paul Bellat ne cite, n’évoque, ne critique, ne parle de Abdelkader Azza ! Et ce dernier a lui aussi multiplié les écrits, écrit des ouvrages remarqués, animé des séances de poésie sans jamais dire un mot sur Paul Bellat, le seul poète francophone de Sidi Bel Abbès à l’époque», fait remarquer l’auteur.

Dans la préface de ce livre (170 pages) rédigé sur la base de documents d’archives, Bernard Renaud souligne que l’un (Azza) prend vite position pour le mouvement d’indépendance de son pays tandis que l’autre, en tant que Français d’Algérie, sympathise, influencé en cela par son père Lucien Bellat, maire de Sidi Bel Abbès, fief de la Légion étrangère, avec l’extrême droite xénophobe et antisémite du Parti populaire français (PPF). «Azza et Bellat auraient eu incontestablement un immense intérêt à se rencontrer. Ce ne fut pas le cas et c’est bien dommage car, quelque part, et voilà ce qui est singulier, ils partageaient le même amour des Lettres, des Algériens et de l’Algérie», note Renaud qui a consacré, en 1996, une biographie de Paul Bellat sous le titre «Paul Bellat, le colon humaniste».

En fait, à travers la chronique comparée de ces deux intellectuels, l’auteur apporte un éclairage intéressant sur l’histoire d’une ville «duelle» où se juxtaposaient une cité européenne riche et prospère, d’une part, et le «village nègre» et ses «grabas» où était cantonnée la communauté arabe, de l’autre. «A Sidi Bel Abbès, la ville la plus européenne de l’Algérie coloniale, la séparation entre les deux communautés est manifeste», relève Hani.

Le lecteur passe ainsi, sans transition, d’un récit à l’autre, restituant chacun les rapports de force politique entre les deux guerres, la montée du mouvement national, l’élection du parti communiste à la mairie en 1948. M. Hani a déjà publié plusieurs livres dont «Béchar et sa région : une histoire et légende», «Correspondances de l’Emir Abdelkader», «Le  thermalisme en Algérie» et «Les danses traditionnelles en Algérie».                                                             

Abdelkrim Mammeri

Les as de l'aviation passent par Calais

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Publié le 26/03/2014

| "HONNEUR AUX HÉROS" DE L'AVIATION EN EXPOSITION À GÉRARD PHILIPE JUSQU'AU 6 AVRIL |

Honneur au héros de l'aviation. Le vernissage de l'exposition s'est déroulé samedi dernier au Centre Culturel Gérard Philipe en présence de Natacha Bouchart, sénateur maire de Calais, de l'écrivain historien Patrick Lecointe, commissaire de l'exposition et de l'association des "Inoublis", représentée par le couple Chao, organisateur de la manifestation.
Les gens sont venus nombreux pour admirer les gravures, les photos, les vitrines de médailles, les statues de soldats en uniforme, qui rendent hommage aux as de l'aviation des deux guerres mondiales.
L'exposition est impressionnante de richesse visuelle, de récits historiques.
Que de choses à apprendre sur tous ces héros de l'aviation qui ont donné leur noms à certaines rues de Calais, comme Guillaumet, Henri Guynemer, Hélène Boucher, Sady Lecointe ou encore à des écoles de la ville le commandant Mouchotte.
C'est une exposition qui parle de l'histoire de la ville de Calais, de son évolution pendant le vingtième siècle, mais surtout qui raconte l'histoire de femmes et d'hommes qui se sont engagés pour leur pays, pour la liberté, pour l'amour de l'aviation.
Comme cet aviateur noir dont on peut admirer la représentation grandeur nature, en uniforme français d'aviateur de la guerre 1914-1918. Un Américain dont le grand-père était esclave et la grand-mère indienne cherokee, et qui est venu combattre pour la légion étrangère française.
Le seul noir aviateur de la Première Guerre mondiale.
Cette belle exposition est visible tous les jours jusqu'au dimanche 6 avril 2014, au premier étage du centre Culturel Gérard Philipe.
O.F

Belgrade : 15 ans après le bombardement, les Serbes n'oublient pas

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Jean-Christophe Buisson Publié le 23/03/2014

Centre ville de Belgrade. THOMAS GOISQUE / Le Figaro

FIGAROVOX/HUMEUR : 15 ans après le bombardement de Belgrade par l'OTAN, Jean-Christophe Buisson rappelle le rôle de la France dans cette opération et l'amertume toujours vivace du peuple serbe envers son allié d'hier.

Cette opération humanitaro-militaire violait plusieurs lois et conventions internationales (par exemple l'article 2 de la Charte des Nations Unies qui interdit l'usage de la force « contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat »

Il y a quinze ans jour pour jour, le 24 mars 1999, débutait la campagne de bombardement de la Yougoslavie par les forces de l'OTAN pour punir son président, Slobodan Milosevic, jugé coupable de mener une politique de purification ethnique contre la population albanophone de la province serbe du Kosovo. Des centaines d'articles et d'ouvrages ont été publiés pour dire en quoi cette opération humanitaro-militaire violait plusieurs lois et conventions internationales (par exemple l'article 2 de la Charte des Nations Unies qui interdit l'usage de la force «contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat» ou la propre charte de l'OTAN qui n'autorise un recours à la force que si l'un de ses membres est attaqué). Récemment encore, en France, des livres comme ceux de Nikola Mirkovic (Le Martyre du Kosovo , Jean Picollec) ou Pierre Péan ( Kosovo: Une guerre juste pour un Etat mafieux , Fayard) ont exposé quelques-unes des conséquences dramatiques de cette opération. C'est un fait: si le sinistre Milosevic n'est plus au pouvoir à Belgrade et que les deux nations nées de l'explosion de la micro-Yougoslavie de 1999 (Serbie et Monténégro) vivent désormais dans la démocratie sinon dans la prospérité et l'Union européenne, la situation du Kosovo (Etat ayant proclamé unilatéralement une indépendance qui n'est toujours pas reconnue par l'ensemble de la communauté internationale) n'est guère florissante. La moitié de sa population est au chômage, un tiers de ses habitants vit avec 1,5 $ par jour, plusieurs de ses leaders politiques issus de l'UCK sont suspectés d'avoir commis des crimes de guerre ou d'avoir participé à l'odieux trafic d'organes dénoncé dans un rapport remis au Conseil de l'Europe par Dick Marty (le réalisateur Emir Kusturica prépare un film à ce sujet), la région est une plate-forme centrale des trafics d'armes, de drogue (40 % de l'héroïne consommée en Europe vient du Kosovo), d'êtres humains, de voitures volées, etc. Sans oublier l'épineuse question de la minorité serbe.

Si plusieurs milliers de familles ont préféré en 1999 la valise au cercueil et ont fui la province sans espoir de retour, quelque 100 000 Serbes sont restés dans la région. Ils sont majoritairement installés dans le nord du Kosovo, où ils ne reconnaissent pas le pouvoir central de Pristina et rêvent d'un rattachement à la Serbie, sur le modèle de la Crimée avec la Russie. Ceux demeurés hors de cette zone semi-autonome, qui recouvre environ 10 % du territoire kosovar, vivent dans la peur, protégés dans leurs villages-enclaves par les forces de l'OTAN (la KFOR), empêchés de vivre leur foi librement dans une région où la multiplicité des églises et des monastères rappelle au visiteur qu'elle fut pourtant le berceau religieux et historique de la Serbie moderne. La tension entre les communautés est toujours présente, l'arrestation il y a deux mois par les autorités albanaises d'un élu serbe modéré de la ville de Kosovska Mitrovica, Oliver Ivanovic, suspecté de crimes de guerre, n'ayant guère aidé à l'apaisement général.

L'absence de la France dans cette opération militaire d'envergure n'aurait sûrement pas privé l'OTAN de sa victoire. Et les Serbes n'éprouveraient pas cette amertume, ce « mal à la France » dont on imagine qu'il ne s'effacera pas avant plusieurs générations

Et à Belgrade? Quinze ans après, le souvenir du bombardement de mars 1999 n'est pas douloureux pour les raisons qu'on imagine. Même s'il en reste - à dessein - quelques stigmates architecturaux dans le centre-ville, la reconstruction des bâtiments ne fut pas difficile. Celle des cœurs, si. Recevoir des obus et des missiles sur la tête, les Belgradois en avaient l'habitude depuis des siècles: de la part des Ottomans, des Austro-Hongrois (en 14-18), des Allemands (en 1941), des Anglo-Américains (en 1944). Mais par des avions ou des canons français, la chose était aussi nouvelle qu'inattendue. Comment était-il possible que le pays de Victor Hugo, mobilisant la communauté européenne en 1876 contre l'agression turque («on assassine un peuple»), la deuxième patrie du futur roi Pierre Ier Karadjordjevic, qui avait servi dans la Légion étrangère contre la Prusse en 1870, le fidèle allié qui était entré en guerre en 1914 pour défendre la Serbie menacée et avait permis sa libération des jougs bulgare et autrichien en 1918, la nation qui avait donné naissance au général De Gaulle, admirateur du mouvement de résistance monarchiste et antinazi du général serbe Draza Mihailovic, se trouvât, au crépuscule du XXème siècle, du côté de ses ennemis? Telle était la question principale que se posaient les Belgradois entre mars et juin 1999. Et se posent aujourd'hui encore.

Un tel raisonnement peut certes paraître déraisonnable, romantique, naïf - on ne fait pas de la politique, de la diplomatie ou la guerre avec des sentiments. Mais les Serbes vous répondront que l'absence de la France dans cette opération militaire d'envergure n'aurait sûrement pas privé l'OTAN de sa victoire. Et ils n'éprouveraient pas cette amertume, ce «mal à la France» dont on imagine qu'il ne s'effacera pas avant plusieurs générations.


Saint-Mihiel Un ancien légionnaire honoré

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23/03/2014

Mariano Bonfiglio est venu de son Italie natale pour s’engager dans la Légion étrangère. Il vient d’être honoré au cours de la dernière assemblée ...

58 ans après, François Le Gall reçoit sa médaille commémorative

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Plounévez-Moëdec - 22 Mars 

Michel Lefeuvre (à gauche), adjudant-chef retraité de la Légion étrangère et secrétaire Fnaca, a rendu hommage à François Le Gall.

Mercredi, lors de la commémoration de la guerre d'Algérie, c'est avec 58 ans de retard que François Le Gall a reçu la médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord (AFN). Il en avait reçu l'attestation, par décret du 13 octobre 1956 inscrit au journal officiel de la même date. « Mais pour une raison qui nous est inconnue, cette attestation n'avait pas été suivie de la décoration comme elle aurait dû l'être », rapporte Louis Trédan, le président de la section locale de la Fédération nationale des anciens combattants d'Afrique du nord (Fnaca).

C'est en prenant connaissance de cet oubli que ce dernier a incité François Le Gall à en faire la demande, en novembre dernier. « C'est un retard enfin comblé », se réjouit avec lui Michel Lefeuvre, le secrétaire de la Fnaca.

François Le Gall possède également la Croix du combattant depuis 1982 et la médaille au Titre de reconnaissance de la nation (TRN) depuis 1996.

26 mois au service de la France

Né à Trégrom, François est appelé en 1953. En avril 1956, il rejoint le 38e régiment des transmissions de Laval, avant de prendre la route pour le camp de Sainte-Marthe (Marseille). « Pour des anciens d'Algérie, ce camp ne représente qu'un bref séjour avant d'embarquer, mais les souvenirs du site sont demeurés au fond de leur mémoire. Pour d'autres, ce sera, hélas, la dernière vision qu'ils auront de la France » raconte un adhérent de la Fnaca locale.

François embarque sur le Ville d'Oran à destination de l'Algérie. Il rejoint ensuite le 38e RT à Sidi-Moussa. Un mois après, il est muté à Bouira. Il y prend la responsabilité des installations des antennes radios parapluies sur pylônes, et filaires en plus du montage des postes de commandement.

« Malgré la présence des unités de combat dans ce secteur, les embuscades et les attentats y étaient très fréquents », témoigne François qui remplira toutes ses missions avec succès.

Libéré le 14 novembre 1956, il revient chez ses parents à Coat Léguer à Trégrom. Au total, il a passé 26 mois de sa vie au service de la France.


"Ich bin im Krieg zum Kriegsgegner geworden"

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22.03.2014

Johann Weber war sechseinhalb Jahre in der französischen Fremdenlegion. Die Erinnerungen an Indochina und Algerien lassen den jetzigen Muckentaler nicht los. 

Mit 17 Jahren ist Johann Weber in die Fremdenlegion mehr gestolpert als bewusst eingetreten. Diese Zeit habe

sein ganzes Leben verändert, sagt der 79-Jährige heute. Foto: Brinkmann

Von Ursula Brinkmann

Muckental. "Centquatredeuxcentdouze": 104.212. Seine Marticule, seine Erkennungsnummer bei "La Légion étrangère", kann Johann Weber noch auf Französisch nennen. Sonst ist ihm von der Sprache der Nachbarn kaum etwas in Erinnerung. Französisch ist die Sprache der Fremdenlegionäre. Sie sind Soldaten des französischen Heeres. Weber war einer von ihnen. 1952 war der damals 17-Jährige, mit Mutter und Bruder aus dem ehemaligen Jugoslawien nach Deutschland gekommen, in Landau in die Aufnahmestation für Fremdenlegionäre geraten - "mehr aus kindlicher Neugier und Dummheit", wie er heute sagt. Mit anderen jungen Männern habe er sich herumgetrieben, "dann gab's kein Zurück mehr."

Noch heute wirbt die Fremdenlegion (auch auf Deutsch): "Abenteuer jeden Tag - die Fremdenlegion bietet Ihnen eine neue Chance für ein neues Leben." Auf einen frisch gebackenen Bäckergesellen im Nachkriegsdeutschland mussten derartige Verheißungen verlockend geklungen haben. Von Landau ging es nach Straßburg, Marseille, Oran in Algerien. Doch in Webers Familie wusste niemand, wo der Junge abgeblieben war. "Die haben erst später übers Rote Kreuz erfahren, worauf ich mich eingelassen habe."

"In der algerischen Hafenstadt wurden wir drei Monate lang ausgebildet." Schießen, Kämpfen, Orientierung im Gelände. Totaler Gehorsam, voller Körpereinsatz bis zum Umfallen. Aber auch von Anfang an Kameradschaft. Das ist Hans Weber bis heute gegenwärtig. "Ich habe immer gesehen, dass ich gute Kumpel hatte." Der Schimanski aus dem Ruhrpott sei ein Pfundskerl gewesen, erzählt Weber am Küchentisch seines Hauses am Ortsausgang von Muckental, obwohl der was auf dem Kerbholz hatte. "Aber ich hab' nie danach gefragt." Neues Leben... Schimanski ließ es für die Legion.

Gute Kameradschaft sicherte das eigene Überleben. "Jeder Fremdenlegionär ist Dein Waffenbruder" lautet der zweite Artikel des Ehrenkodex. Das begriff Weber immer mehr, je länger er in der Legion war. Nach der Ausbildung und 23 Tagen auf einem Schiff wurde es in Indochina ernst. In einem brutalen Unabhängigkeitskrieg der Viet Minh gegen die französische Kolonialmacht spielten die Fremdenlegionäre eine wichtige Rolle. "Wir Legionäre waren die Frontkämpfer, die für die haarigen Sachen", beschreibt Weber im Rückblick den Einsatz. Er hatte nur im Kopf, "lebend da raus zu kommen." 18 Monate überstand er - sogar ohne Verletzung oder Krankheit.

Das Kämpfen, das Töten, das Sterben - Weber war als Kind in "diesem blöden Krieg aufgewachsen" - es ließ ihn kalt, musste ihn kalt lassen, wollte er nicht durchdrehen, "vor die Hunde gehen", wie er es an Kameraden selbst miterlebte. Im Rückblick unauslöschlich ist auch jene Handlung, die ihm bis heute die eigene Marticule ins Gedächtnis gebrannt hat: Verlor einer der Kameraden sein Leben, so war der letzte Dienst, den man ihm erweisen konnte, das Durchbrechen der Plakette mit der Identifikationsnummer, die jeder an einer Kette um den Hals trug.

Unter Webers Erinnerungsstücken an sechseinhalb Jahre bei der Legion ist diese Kette nicht. Eine Schützenkordel, zwei Schulterzeichen, zwei Medaillen, Magazine der Legion und die gerahmte Entlassungsurkunde aus dem 5. Régiment Etranger d'Infanterie, datiert auf den 1. Januar 1959. Schlimm sind die Erinnerungen an seine Zeit in Algerien, wo das französische Militär gegen die algerische Unabhängigkeitsbewegung FLN von 1954 bis 1962 kämpfte. Da sei es rundgegangen, spart der Kriegsveteran Details lieber aus. "Das war ein Krieg gegen ein Volk, das uns hasste." Ein erbarmungsloser Krieg gegen die Zivilbevölkerung, gegen Frauen, Kinder, Alte. Ganze Dörfer habe man angezündet. Auf den Küchentisch in Muckental tropfen Tränen.

"In diesem Krieg bin ich zum Kriegsgegner geworden." Johann Weber versuchte in Nordafrika, so gut es eben ging, "zivile" Aufgaben in der Legion zu kriegen: Kartoffeln schälen oder das Casino putzen. "Aber abhauen, das kam für mich nicht in Frage." Das hätte gegen die eigenen Ehr- und Disziplinvorstellungen verstoßen. Heute sagt er über die Zeit von 1952 bis 1959: "Die Legion hat mein ganzes Leben verändert." Gewissermaßen hat Weber den dritten Artikel des Ehrenkodex im zivilen Leben auf persönliche und bescheidene Weise umgesetzt: "Du hältst die Traditionen in Ehren, dienst mit Treue Deinen Vorgesetzten. Disziplin und Kameradschaft sind Deine Stärke, Mut und Ehre sind Deine Eigenschaften."

Hintergrund

Entgegen vielfacher Annahme handelt es sich bei der Fremdenlegion nicht um eine Söldnertruppe, sondern um freiwillige Soldaten auf Zeit des französischen Heeres. Die längste Zeit seit ihrer Gründung im Jahr 1831 diente die Truppe der Eroberung und Absicherung der Kolonien Frankreichs. Nach dem II. Weltkrieg waren Fremdenlegionäre stark eingebunden in die Konflikte der Dekolonisation in Indochina (heute Vietnam, Laos und Kambodscha) und Algerien. Das vom II. Weltkrieg zerstörte Westdeutschland entwickelte sich zum Hauptlieferanten an Soldaten. Das (eigentlich definierte) Maximum von 20 Prozent Anteil einer Nationalität stieg bis über 50 Prozent an. Doch nicht für Frankreich, sondern für einen abstrakten Ehrbegriff, für vage Ideen von einem zweckfreien Soldatentum und für die Legion, die Heimat und Familie ersetzte, zogen die Elitesoldaten an die Front. Heute, so weist es die Homepage in 15 Sprachen aus, besteht die Légion étrangère aus insgesamt 7699 Mann. Der Eingangssold beträgt 1043 Euro/Monat bei freier Unterkunft und Verpflegung. Er steigert sich nach Dienstgrad, Zugehörigkeit und Einsatzort bis zu 4818 Euro. Die Selbstdarstellung "Abenteuer jeden Tag" und die "neue Chance auf ein neues Leben" verfängt. Männer aus 136 Ländern dienen derzeit und "konstruieren sich eine außergewöhnliche Zukunft, in der Ehre und Treue grundlegende Werte" sein sollen.


Les porte-drapeaux du secteur en assemblée

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Publié le 21/03/2014

L’assemblée générale annuelle des porte-drapeaux des secteurs d’Hirson, La Capelle et le Nouvion s’est tenue à l’Espace culturel sous la présidence de Pïerre Fiécha président du secteur Thiérache en présence de Michel Dumay président départemental et de Guy Verin maire de la ville.

 Les porte-drapeaux, fidèles aux nombreuses cérémonies commémoratives.
Les porte-drapeaux, fidèles aux nombreuses cérémonies commémoratives.

De bonne heure et de bonne humeur, les porte-drapeaux étaient venus en grand nombre assister à cette assemblée où Pierre Fiécha a remercié les communes qui apportent un soutien à l’association, juste retour des choses si on considère l’implication des porte-drapeaux dans nombre de localités. 71 sorties officielles avec 33 sorties en moyenne par drapeau sur ce secteur sont comptabilisées.

La société a des finances saines, et M. Fiécha en est venu au rôle qu’il joue de conduire les porte-drapeaux quand il est sur une manifestation qu’elle ait un caractère local, voire départemental ou régional.

Le président le remercia pour bien commander le groupe quand cela se présente « a-t-on le droit de se servir d’un drapeau d’association locale à l’extérieur du Nouvion, le laisser dans sa voiture pour la simple raison que c’est un ancien légionnaire qui va commander le groupe ? » Le président départemental s’est montré intransigeant : « Non, l’autorité supérieure sur un secteur est bien le président du secteur ». La situation est très claire et sans équivoque.

M. Fiécha en est aussi venu aux cérémonies à caractère civil dont les remises de médailles ne peuvent se faire devant un monument militaire.

Michel Cadour a reçu l’insigne de porte-drapeau pour 20 ans de service. Chaque porte-drapeau a reçu une paire de gants blancs pour les sorties officielles.


Elite Reconversion recherche 7 démineurs et 5 médics

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21.03.2014


Elite Reconversion, cabinet de recrutement spécialisé dans la défense et la sécurité, recrute sept démineurs expérimentés bilingues français/anglais dans le cadre d'un AO de l'UNOPS pour la Somalie et 5 médics français/anglais.

La fiche de poste Nedex est à consulter à l'adresse suivante : http://www.elite-reconversion.fr/poste/instructeur-nedex-...

Celle pour les infirmiers est à consulter ici.

Sur le site d'Elite Reconversion, un site refondu très récemment, on trouve d'autres offres, en particulier huit offres d'emploi à pourvoir sur des positions de middle et high management et de techniciens, notamment pour un poste de directeur général et un poste de directeur des opérations d'une importante société de sécurité yeménite.


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