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2016


Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

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MIDI LIBRE

Le 5 juillet 2016

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

Une cérémonie...

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

...officiellle...

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

...honorifique...

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

...émouvante...

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

...conviviale...

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

...chaleureuse...

Bessèges : William Talagrand décoré de la Légion d'honneur

...et amicale.

Un parcours militaire remarquable lui vaut cette distinction.

Dans la salle des mariages de l'hôtel de ville, en présence de Jacky Valy, conseiller départemental du Gard, de Bernard Portalès, maire de Bessèges, de Josiane Roure, maire de Bordezac, du capitaine Thierry Giornal, commandant de la communauté de brigades de gendarmerie de Saint-Ambroix, de l'adjudant Ferré Élisabeth, commandant la brigade Bessèges, de Gérard Scelers président de la section gagnièroise des anciens combattants, de Guy Poulet, porte-drapeau de la Légion d'honneur, de Joël Goasmat, porte-drapeau de la Fraternelle, et de Rabah Baazia, porte drapeau de la FNACA, a eu lieu samedi 25 juillet, la cérémonie officielle de remise des insignes de chevalier de la Légion d'Honneur à William Talagrand.

Une cérémonie ouverte par le colonel Callamand Martin, qui a présenté un exposé sur l'institution honorifique qu'est la Légion d'Honneur, Bernard Portalès et Jacky Vally s'attachant tout à tour à énoncer la valeur et les mérites du récipiendaire et à souligner que l'éclat de cette distinction rejaillit sur les communautés. Germain Pialet, officier dans l'Ordre, délégué de la Chancellerie, a retracé la carrière de ce combattant engagé à 18 ans, en 1956, dans la Légion étrangère en Algérie.

Devenu maître-chien, il se distingue à plusieurs reprises et obtient une citation élogieuse avec la Croix de la Valeur militaire avec étoile d'argent, et, plus tard, la Médaille militaire et la Croix de combattant volontaire d'AFN. Après cinq ans, il est muté à Djibouti et revenu en France, change d'orientation et dirige une équipe de 175 personnes chargée de l'entretien et de la surveillance de Mirage IV. Puis, il entre en mission spéciale chez Peugeot, dans le service de fabrication des voitures blindées de chefs d'état. Il termine sa carrière aux Renseignements généraux en assurant, dans la discrétion, la protection de personnalité.

En épinglant, conformément au protocole réglementaire, les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur, Germain a souligné "combien sa bonté, son dévouement, son altruisme font de lui un homme remarquable et estimable". Après une accolade fraternelle, William Talagrand, non sans émotion, a remercié les personnalités, sa famille et tous les amis présents, à qui il a offert un vin d'honneur convivial.


Cent ans après la bataille, visiter la Somme

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Ouest-France, toute l’actualité locale et internationale

Publié le 04/07/2016

Notre-Dame de Rancourt, en haut à gauche. Thiepval et son monument britannique dédié aux disparus. Un char anglais à Pozières. Une gerbe pour les légionnaires tchèques à Belloy-en-Santerre. Un casque de l'exposition « Écrivains en guerre ».

Notre-Dame de Rancourt, en haut à gauche. Thiepval et son monument britannique dédié aux disparus. Un char anglais à Pozières. Une gerbe pour les légionnaires tchèques à Belloy-en-Santerre. Un casque de l'exposition « Écrivains en guerre ». | Éric Chopin

Voyage mémoriel. Le 1er juillet 1916, l'une des batailles les plus meurtrières débutait dans la Somme. Aujourd'hui, le paysage en garde encore les cicatrices.

La Somme, un vaste cimetière…

Ondulants dans leur belle verdeur printanière, les beaux paysages de la Somme pourraient faire oublier les atrocités vécues sur cette terre, pendant la Première Guerre mondiale. Mais les 410 cimetières du Commonwealth, disséminés dans les champs et les villages ; les vingt-deux cimetières français, les quatorze allemands, rappellent vite qu'ici, des générations ont été sacrifiées. Notamment en 1916. De part et d'autre de la rivière la Somme, de Gommecourt au nord et à Chaulnes au sud.

Entre le 1er juillet et le 20 novembre 1916, plus d'un million d'hommes des deux camps (franco-britannique et allemand) sont tombés dans la boue picarde. Blessés, tués ou disparus. Pour un gain (ou une perte) de 12 km sur le front. Aujourd'hui, la Somme est un vaste cimetière qui retient encore des corps et… des obus.Le monde entierMarcher sur les traces de la Grande Guerre dans la Somme, c'est voyager dans le monde entier. Des soldats de vingt-cinq nations ont combattu ici, venus des colonies. Beaucoup y reposent. Et leurs sépultures, bien entretenues par la Commonwealth War Graves Commission sont régulièrement visitées par des voyageurs lointains : les Australiens à Pozières et Villers-Bretonneux ; les Sud-Africains et Néozélandais à Longueval ; les Canadiens à Beaumont-Hamel (où subsistent quelques tranchées) etc. Un circuit du souvenir, balisé d'un coquelicot, permet d'aller s'y recueillir.Du neuf à ThiepvalDédié aux 52 000 soldats britanniques disparus, l'imposant mémorial de Thiepval est incontournable, tout comme la tour d'Ulster voisine. L'Historial de Péronne, qui gère le centre d'interprétation de Thiepval, vient d'y ouvrir en juin un second musée dédié à la bataille de 1916. À voir, une vaste fresque du dessinateur Joe Sacco, un espace dédié aux disparus (90 histoires des deux camps), la reproduction d'un avion de Guynemer.Notre-Dame de RancourtCôté français, une étape émouvante est possible à Rancourt. À côté du cimetière militaire, une chapelle, fondée par une famille éprouvée par la guerre, accueille encore aujourd'hui des plaques posées par les familles en hommage à leurs aïeux morts pour la France. Non loin de là, dans la campagne, se trouvent aussi un cimetière britannique et un autre allemand. Le comité du centenaire du Santerre, où s'est distinguée la Légion étrangère, a, lui, jalonné les communes de panneaux explicatifs.


Laudun-L'Ardoise : un nouveau commandant à la 2e compagnie de combat du génie

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MIDI LIBRE

Le 4 juillet 2016

Laudun-L'Ardoise : un nouveau commandant à la 2e compagnie de combat du génie

Le chef de corps et les deux capitaines

Laudun-L'Ardoise : un nouveau commandant à la 2e compagnie de combat du génie

La remise du fanion

Laudun-L'Ardoise : un nouveau commandant à la 2e compagnie de combat du génie

Le salut du capitaine

Laudun-L'Ardoise : un nouveau commandant à la 2e compagnie de combat du génie

Le premier défilé du nouveau capitaine

C'est dans la magnifique cour d‘honneur du château de Lascours que s'est déroulée la passation de commandement de la 2e compagnie de combat du génie sous l'autorité du chef de corps le colonel Emmanuel Phelut.

Il appartenait au commandant sortant, le capitaine Nicolas de présenter au chef de corps les légionnaires de la compagnie. Le fanion d‘honneur de la compagnie était entouré, du clairon de la compagnie, d'officiers, sous officiers, caporaux et légionnaires. Les membres de l'état major du régiment étaient présents pour  cette cérémonie.

Après la remise de décorations au sergent Grondin et au légionnaire de 1re Classe Jagtifami, le chef de corps a procédé a procédé à la passation de commandement. Le fanion de la compagnie a été remis au colonel Phelut par le sortant le capitaine Nicolas ; le colonel l'a ensuite remis au rentrant le capitaine Rémi, qui devient le nouveau chef de la 2e compagnie.

Ce dernier, à la tête de sa compagnie a dirigé le défilé réglementaire, devant les autorités civiles (parents et amis des légionnaires) et militaires.


Le général Puga, chef d’état-major de François Hollande, quitte ses fonctions

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LE MONDE POLITIQUE

Le Monde | 02.07.2016

Benoît Puga, lors des commémorations du 11-Novembre sur les Champs-Elysées, en 2011.

Le général Benoît Puga, chef de l’état-major particulier du président de la République François Hollande, quittera ses fonctions le 6 juillet, selon un arrêté paru samedi 2 juillet au Journal officiel.

Selon des informations publiées récemment dans la presse, l’homme de 63 ans devrait succéder au général Jean-Louis Georgelin à la tête de la grande chancellerie de la Légion d’honneur.

Interventions en Libye et au Mali

Ancien de la Légion étrangère, le général Puga était chef de l’état-major particulier du président depuis le 5 mars 2010, l’une des deux plus importantes fonctions de l’institution militaire avec celle de chef d’état-major des armées.

Nommé par Nicolas Sarkozy, il avait été maintenu à son poste par M. Hollande à son arrivée à l’Elysée en mai 2012. Il a participé au plus près aux décisions d’intervention en Libye lors du quinquennat de M. Sarkozy, puis au Mali au cours de celui de M. Hollande.


Un accord a été trouvé pour rendre hommage aux Catalans morts dans la bataille de la Somme

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Par Romaric Godin le 01/07/2016

 

Les commémorations de la bataille de la Somme ont débuté. Un hommage aux "volontaires catalans" est prévu le 4 juillet.

Les commémorations de la bataille de la Somme ont débuté. Un hommage aux "volontaires catalans" est prévu le 4 juillet. (Crédits : Reuters)

 

Finalement, les autorités catalanes pourront rendre hommage aux volontaires indépendantistes tombés sur la Somme en 1916. L'intransigeance française avait créé une polémique.

Les commémorations du centenaire la bataille de la Somme, le « Verdun britannique » seront l'occasion, une semaine après le vote britannique en faveur du Brexit, de tenter une réconciliation entre le Royaume-Uni et les pays continentaux autour d'une page tragique. Cette réconciliation sera plus large qu'on ne le pense, car, fait exceptionnel, cette commémoration a aussi été l'occasion de trouver un accord entre l'Espagne et la Catalogne sur un épisode qui divise beaucoup le Royaume ibérique et le « principat » catalan. L'affaire aurait, du reste, pu tourner encore à la querelle, comme le révélait La Tribune voici une semaine.

Lundi 4 juillet se tiendra un hommage en mémoire de la terrible bataille de Belloy-en-Santerre. Ce village, qui comptait avant le conflit 250 habitants avait été occupé en 1914 par les Allemands qui en avait fait un point fort du front. Le lieu avait été miné et fortifié. En juillet 1916, dans le cadre de la grande offensive de la Somme, les Français décident de reprendre la place. Après quatre jours de combats, souvent à la baïonnette et marqués par des tentatives furieuses de contre-attaques allemandes, le village est conquis. L'assaut a été mené par le 35e corps d'armée français et le 1er régiment de marche de la Légion étrangère.

Les volontaires catalans

Dans ce dernier, on compte des étasuniens, dont le poète Alan Seeger, très apprécié par John Fitzerald Kennedy, des Tchèques, des Luxembourgeois et des Catalans. Pourquoi « Catalans » et pas « Espagnols » ? Parce que les volontaires catalans ont rejoint la Légion étrangère en espérant contribuer à l'indépendance de la Catalogne après la guerre, en dépit de la neutralité espagnole, au nom du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ». Ces volontaires se battaient sous leur propre drapeau, « l'estelada », le drapeau indépendantiste créé en 1906 qui mêle celui de Cuba (symbole de la défaite espagnole de 1898) et le vieux blason catalan (la « senyera ») aux quatre colonnes rouges sur fond or. A Belloy-en-Santerre, ces Catalans, qui luttaient donc indirectement pour l'indépendance de la Catalogne, ont perdu 50 hommes dont un poète de langue catalane, Camil Campanya i Mas.

La mémoire de la participation des Catalans à ce combat s'est maintenue en Picardie. Après la guerre, la Mancommunité de Catalogne et la ville de Barcelone ont financé une partie de la reconstruction du village, notamment la mairie et l'église. En reconnaissance, les deux principales rues du village ont été rebaptisées « rue de Catalogne » et « rue de Barcelone ». C'est encore le cas aujourd'hui.

Comment rendre hommages aux volontaires catalans ?

Comment rendre hommage à ces hommes ? Après avoir accepté de laisser la représentation catalane en France diriger cet hommage, les autorités espagnoles étaient revenues sur leur décision à la demande du Quai d'Orsay, qui voulait une « participation active » des ambassades à l'hommage. L'Espagne avait alors proposé de faire un hommage « commun » avec la délégation catalane, en déposant une gerbe commune portant le drapeau du Royaume. Marti Anglada, le délégué de la Catalogne en France avait refusé cet hommage qu'il considérait comme injurieux pour les morts, tombés dans l'idée de l'indépendance. L'affaire avait créé un certain émoi en Catalogne.

Finalement, un compromis a été trouvé. Un fonctionnaire espagnol déposera bien une gerbe comme le demande le Quai d'Orsay, mais Madrid et Paris ont accepté que les Catalans puissent également déposer une gerbe avec la senyera, le drapeau catalan. C'est le ministre régional aux affaires étrangères, Raül Romeva, qui fera le déplacement. Même s'il préférait un hommage unique, ce compromis satisfait le délégué catalan en France.

France intransigeante

Cet épisode ne traduit pas seulement le difficile dialogue entre Madrid et Barcelone, qui est connu et que la poussée conservatrice lors des élections du 26 juin ne va pas améliorer, mais aussi la très forte méfiance de Paris vis-à-vis des mouvements indépendantistes. La France a ainsi affirmé jeudi 30 juin qu'elle n'autoriserait pas la tenue de négociations parallèle avec l'Ecosse dans le cadre des discussions sur le Brexit. Ce qui ruine les espoirs écossais d'une voie séparée. Elle a ainsi rejoint la position de Madrid qui ne veut pas que la Catalogne s'empare du prétexte écossais. L'épisode de Belloy-en-Santerre est le signe de cette fermeté française qui ne recule ni devant le risque de fouler aux pieds la mémoire de soldats morts pour la France ni devant celui d'attiser la tension entre la Catalogne et l'Espagne.


L'octogénaire portée disparue depuis lundi midi sur la commune de Citou retrouvée sans vie

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L'INDEPENDANT

Le 01 juillet

Jeudi soir, vers 18 h, le corps sans vie d'Yvette Ayerbe, âgée de 86 ans et disparue depuis lundi midi, a finalement été retrouvé au bord d'une rivière, à 1 km du village, par des militaires de la Légion étrangère, alors qu'une vaste opération de recherche était à nouveau menée, a-t-on appris, dans la soirée, auprès, du maire Emile Busque.

De gros moyens avaient été dépêchés, hier, sur cette commune située entre le Minervois et la Montagne Noire, avec des effectifs de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers ainsi que des bénévoles, afin de retrouver cette dame, atteinte de la maladie d'Alzheimer.

L'alerte avait été donnée lundi, alors que ses proches n'avaient plus de ses nouvelles. Dès lundi après-midi, des recherches avaient été menées, dans et autour du village de Citou, par les gendarmes de la brigade territoriale autonome de Peyriac-Minervois.

Des recherches qui s'étaient jusqu'ici révélées infructueuses, et ce malgré la mise à disposition d'un hélicoptère par les gendarmes de Montpellier, et la diffusion d'un avis de recherche, avant la triste découverte effectuée par les légionnaires, hier en fin de journée.


Lorette: une bataille et 300 soldats oubliés sur l’Anneau de la mémoire

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La Voix du Nord

Publié le 26/06/2016

 

On se souvient du combat de la famille Charbonneau pour faire inscrire le nom de Joseph, mort en 1916 à Morval, enclave du Pas-de-Calais dans la Somme, sur l’anneau de la mémoire. Il ne serait en fait pas la seule victime d’une erreur géographique, doublée d’un jusqu’au-boutisme administratif : plus de 300 soldats seraient concernés…

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« Manque-t-il un nom sur l’anneau de la mémoire ? », titrions-nous le 16 mai 2015. Pour narrer la mésaventure de la famille Charbonneau, dont les ramifications s’étendent du marais vendéen jusqu’aux rives du Saint-Laurent au Québec, navrée que le nom de Joseph, jeune cultivateur de 25 ans, mort sous les balles ennemies pendant la bataille de la Somme, ne figure pas sur cet anneau de la mémoire inauguré en novembre 2014 par François Hollande.

La justice saisie

Tout ça parce que ce bougre de Joseph, son mètre cinquante-deux et son menton à fossettes avaient eu la fort mauvaise idée de tomber, en novembre 1916, à Morval, enclave du Pas-de-Calais dans la Somme. Et qu’il avait été ainsi inscrit, par erreur, sur son acte de décès, que le mitrailleur du 66e RI de Tours (du reste enterré dans le cimetière de la nécropole de Lorette, carré 91, tombe 18 564) avait péri chez les Picards !

Devant l’injustice, le sang des Charbonneau n’avait fait qu’un tour… d’anneau. Étienne Charbonneau, journaliste à la retraite, avait mené l’enquête et remué ciel et terre pour que l’on rétablisse l’honneur de Joseph. En vain. Tombant avec l’Armée sur un mur, et avec la Région et son historien, Yves Le Maner, sur un os.

Jusqu’à ce que le tribunal de grande instance de La Roche-sur-Yon, saisi par Étienne, n’ordonne le 7 décembre 2015 la rectification de l’acte de décès, indispensable préalable à l’inscription de Joseph en lettres d’or sur le 500e panneau de l’anneau, prévu pour accueillir les noms manquants. Happy end ? Pas exactement…

Pas un cas isolé

Un brin agacé par l’inaction et le dédain de ses interlocuteurs, Étienne a un peu plus fouillé les archives. Et ainsi découvert que ce sont pas moins de trois cents noms de soldats tombés à Morval qui devraient voir leur patronyme gravé sur l’anneau ! Rien que sur les 338 soldats « Morts pour la France » à Morval à l’automne 1916, seuls 35 ont eu droit à avoir leur nom mentionné sur l’anneau, les 303 autres étant notés comme morts dans la Somme. « En fait, le ministère de la Défense a réparti les 338 noms en quatre catégories, explique Étienne. Il y a 30 morts à Morval Pas-de-Calais, 5 à Morval près de 62-Pas-de-Calais, 197 à Morval 80-Somme et 106 à Morval près de 80-Somme ! On trouve aussi des morts devant, derrière, au nord-est, au sud-ouest, à 500 m… de Morval ! ».

Il n’y aurait donc pas un Morval, mais des Morvaux ! Et c’est un Charbonnal… euh un Charbonneau qui vous le dit ! « Peut-être les historiens y comprennent-ils quelque chose, mais ça reste sinon incroyablement flou et complexe. Comme si on avait mesuré au centimètre près la position des corps pour dire s’ils avaient été ramassés sur le territoire de la Somme ou du Pas-de-Calais ! », fulmine Étienne. Qui plaisante à peine. Récemment, le ministère de la Défense a réintégré quatre soldats dans la catégorie des morts à « Morval Pas-de-Calais », alors que leur acte de décès portait la mention « Somme ». Pourquoi eux ? Pourquoi pas les autres ?

Un anneau « grande région » ?

« On ne pourrait pas simplifier en disant qu’ils sont tous morts à Morval ? L’enchevêtrement des corps, la situation géographique difficile à exprimer sur des champs de bataille ravagés, les pénibles conditions d’exercice de l’officier d’état-civil : il est compliqué de dire où est précisément mort un soldat… », fulmine Étienne. Qui va encore plus loin.

À l’origine, l’anneau (dont la construction a coûté 8 M€) a été conçu pour honorer la mémoire de tous les soldats morts dans le Nord – Pas-de-Calais entre 1914 et 1918. « Mais maintenant que la région inclut la Picardie, ne conviendrait-il pas d’ajouter les noms de ceux tombés dans la Somme, l’Oise, l’Aisne ? » Il aurait bien voulu poser la question à la nouvelle Région, mais le service compétent a disparu. Nom de nom.

ZOOM

Sur l’anneau figure donc, sur 499 plaques, gravés les noms de 579 606 soldats tués sur les 90 km de front du Nord - Pas-de-Calais entre 1914 et 1918, dont 241 214 combattants issus de l’ancien empire britannique (Grande-Bretagne, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande...), 173 876 allemands, 106 012 français, intégrant les soldats de l’empire colonial (Algériens, Sénégalais, Marocains, Indochinois...) et de la Légion étrangère. On dénombre aussi 2 326 Belges, 2 266 Portugais, 1 037 Russes, 6 Américains.

Bien entendu, puisqu’il arrive encore assez fréquemment de retrouver des corps, une 500e plaque a été prévue. Elle peut comporter jusqu’à 1 200 noms, qui seront ajoutés pour la postérité en 2018, à l’issue des commémoration du Centenaire de la Grande Guerre.


L'arrivée officielle de la Légion sur le Larzac se fera sans ministre

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MIDI LIBRE

24 juin 2016

L'arrivée officielle de la Légion sur le Larzac se fera sans ministre

Repas des légionnaires au réfectoire du camp. Fin juin, le régiment en comptera 460 dans ses rangs. E.T.

L 'arrivée officielle de 13e DBLE étrangère au camp militaire de La Cavalerie aura lieu le 29 juin. Sans Jean-Yves Le Drian, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps par l'armée...

Les rumeurs qui bruissaient en ville cette semaine n'étaient donc pas infondées. Vendredi matin, le lieutenant-colonel Simon D'Haussonville est venu mettre fin au “suspense” en confirmant officiellement à Midi Libre que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian ne participera finalement pas à la prise d'armes marquant l'arrivée officielle du drapeau de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère au camp militaire du Larzac, le 29 juin.

Tout a été fait comme s'il venait...

Joint par téléphone, le chef de détachement temporaire de la “13e” indiquait que "des nouveaux éléments concernant son emploi du temps font qu'il ne pourra pas être présent. Sa visite n'est pas annulée, mais reportée. Elle pourrait se dérouler dans les mois qui viennent." La veille déjà, le responsable de la communication de la Légion étrangère, basé à Aubagne (13), avait balisé l'hypothèse de l'absence du ministre de la Défense à cette cérémonie qui doit se tenir à l'intérieur du camp, précisément au quartier général de Castelnau. "Il y a de fortes chances qu'il ne puisse se déplacer sur le Larzac ce jour-là, mais en tout état de cause, la cérémonie a été organisée comme s'il venait", précise le lieutenant-colonel Ansseau.

Effectivement, en vue du déplacement annoncé du ministre sur le plateau, plusieurs réunions de coordination s'étaient déroulées en début de semaine entre les autorités locales, les forces de l'ordre et les représentants de l'État. Le balisage du parcours que le ministre de la Défense serait amené à emprunter lors de sa visite, mais également le dispositif de sécurité à mettre en place à La Cavalerie avaient bien évidemment fait l'objet d'une attention particulière. D'autant plus qu'une manifestation d'envergure, organisée par des opposants locaux à la politique gouvernementale serait envisagée le jour-J...

460 légionnaires à La Cavalerie

Celle-ci aura-t-elle lieu maintenant que l'on sait que le ministre ne viendra pas ? L'avenir le dira. Quoi qu'il en soit, la cérémonie, elle, tient toujours. Et pas qu'un peu. Selon nos informations, plusieurs centaines de personnes ont été invitées à suivre la prise d'Armes qui sera d'ailleurs présidée par le général d'Armée Jean-Pierre Bosser.

En sa qualité de chef d'état-major de l'Armée de terre, c'est lui qui viendra remettre ce jour-là le drapeau de la 13e DBLE au lieutenant-colonel Guillaume Percie du Sert, nommé pour prendre le commandement du régiment, lequel regroupe actuellement 460 légionnaires et une centaine d'hommes du Ceito. La hiérarchie militaire sera d'ailleurs bien représentée puisque seront également présents le général Pierre Gillet - commandant de la 6e Brigade légère blindée, à Nîmes - et le commandant de la Légion étrangère, à savoir le général de division Jean Maurin.


Le débat sur la Catalogne s'invite dans un hommage à la bataille de la Somme

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23/06/2016

Des volontaires catalans ont combattu pour la France durant la bataille de la Somme en 1916. Comment les honorer ?

Des volontaires catalans ont combattu pour la France durant la bataille de la Somme en 1916. Comment les honorer ? (Crédits : Reuters)

La France a refusé que la délégation catalane participe à un hommage prévu le 4 juillet en l'honneur, entre autres, de combattants indépendantistes catalans morts au cours de la bataille de la Somme. Une maladresse diplomatique qui attise les rancœurs en Espagne.

C'est une histoire peu connue de la première guerre mondiale qui risque de se muer en une polémique diplomatique et politique en Espagne. Le 4 juillet prochain, en effet, une cérémonie d'hommage est organisée par la Communauté de communes de Haute-Picardie à Belloy-en-Santerre, une petite commune de la Somme qui a été le théâtre voici cent ans d'une bataille sanglante où 900 hommes furent tués. Cet hommage pourrait cependant être entaché par les tensions actuelles entre l'Espagne et la Catalogne.

La bataille de Belloy

Pour comprendre pourquoi, il faut revenir cent années en arrière. Le village, qui comptait avant le conflit 250 habitants avait été occupé en 1914 par les Allemands qui en avait fait un point fort du front. Le village avait été miné et fortifié. En juillet 1916, dans le cadre de la grande offensive de la Somme, les Français décident de reprendre la place. Après quatre jours de combats, souvent à la baïonnette, marqués par des tentatives furieuses de contre-attaques allemandes, le village est conquis. L'assaut a été mené par le 35e corps d'armée français et le 1er régiment de marche de la Légion étrangère.

Ce dernier est constitué de plusieurs nationalités, principalement des Américains (dont le poète Alan Seeger, très apprécié par John Fitzerald Kennedy), des Tchèques, des Luxembourgeois et des... Catalans. Or, ces Catalans ne s'étaient pas enrôlés dans la Légion étrangère sans but. Comme les Tchèques, ils luttaient pour l'indépendance de ce qu'ils estimaient être leur nation. Le raisonnement peut paraître étrange, car, à la différence de l'Empire austro-hongrois, dont les Tchèques entendaient se séparer, l'Espagne était et restera un pays neutre durant la première guerre mondiale.

Les volontaires catalans

Pourtant, près mille volontaires catalans vont rejoindre la Légion étrangère française avec ce but. Leurs espoirs se plaçaient dans l'idée qu'après le conflit, l'Europe serait redessinée selon le principe wilsonien du « droits des peuples à disposer d'eux-mêmes ». La France prétendait alors, malgré son alliance avec l'autocratie russe, lutter pour le démembrement des « Empires féodaux » et la libération des peuples. Les indépendantistes catalans d'alors ont cru à ce discours au point de lutter pour la France dans le conflit. A l'époque, l'indépendantisme catalan est encore une idée jeune qui s'est constituée à la fin du 19e siècle, mais il progresse. En 1907, les autonomistes et les indépendantistes ont formé une liste unique qui a remporté la presque totalité des sièges catalans lors des élections générales espagnoles et le Royaume a dû accepter une certaine décentralisation avec la création de la « Mancommunité » de Catalogne en 1910.

Les volontaires catalans auront leur propre organisation dans le régiment. Ils combattent sous « l'estelada », le drapeau indépendantiste créé en 1906 qui mêle celui de Cuba (symbole de la défaite espagnole de 1898) et le vieux blason catalan (la « senyera ») aux quatre colonnes rouges sur fond or. C'est ce drapeau que l'UEFA avait récemment voulu interdire dans les stades et que l'Eurovision a effectivement interdit. La France avait créé une « médaille des volontaires catalans », ornée de la senyera pour les récompenser.

Les liens entre la Catalogne et Belloy-en-Santerre

A Belloy-en-Santerre, ces Catalans, qui luttaient donc indirectement pour l'indépendance de la Catalogne, ont perdu 50 hommes dont un poète de langue catalane, Camil Campanya i Mas. La mémoire de la participation des Catalans à ce combat s'est maintenue en Picardie. Après la guerre, la Mancommunité de Catalogne et la ville de Barcelone ont financé une partie de la reconstruction du village, notamment la mairie et l'église. En reconnaissance, les deux principales rues du village ont été rebaptisées « rue de Catalogne » et « rue de Barcelone ». C'est encore le cas aujourd'hui.

L'accord sur une participation catalane

Logiquement donc, le gouvernement catalan avait souhaité être associé à l'hommage rendu à Belloy-en-Santerre. Selon les sources contactées par La Tribune, un « accord oral » avait alors été trouvé entre la délégation en France de la Catalogne et l'ambassade d'Espagne. Les autorités diplomatiques espagnoles avaient accepté de tenir un « rôle passif », acceptant que le délégué de la Catalogne en France, Martí Anglada, dépose une gerbe ornée du drapeau régional sur le monument aux morts. Cet accord permettait de respecter le combat des volontaires catalans sans créer de problèmes diplomatiques puisque les autorités du pays d'origine des volontaires, l'Espagne, étaient présentes.

La demande française

Mais cet accord a été rendu caduc par une demande du Quai d'Orsay selon laquelle les représentants des ambassades présents devaient « tenir un rôle actif » lors de la cérémonie. Cette demande aurait été acceptée par l'ambassade espagnole qui a, selon nos sources, proposé alors à la délégation de Catalogne de déposer une gerbe avec le délégué catalan, mais sous le drapeau espagnol. La version officielle serait alors que les volontaires catalans seraient « des Espagnols morts pour la France ». « Accepter cette version serait une inacceptable réécriture de l'histoire et une injure pour la mémoire des volontaires catalans », affirme à La Tribune une source diplomatique catalane qui estime que « le gouvernement français déshonore ceux qui sont tombés pour la république ».

Blocage

La délégation catalane en France a tenté de demander à la France de changer sa position, mais le Quai d'Orsay estime que c'est un problème interne à l'Espagne et qu'il faut que la délégation se mette d'accord avec l'ambassade espagnole. Or, aucun accord ne semble aujourd'hui possible car les autorités diplomatiques espagnoles s'en tiennent à leur proposition de gerbe commune et affirment que la France demande une « présence active » de toutes les ambassades. La situation en est là et pourrait soulever un tollé en Catalogne en juillet, alors que l'affaire commence à fuiter dans la presse locale.

Maladresse française

L'affaire pourrait paraître anecdotique, mais elle relève la très grande maladresse des autorités françaises face au problème catalan qui s'ajoute aux espoirs déçus il y a cent ans. En niant la spécificité des volontaires catalans, reconnu même par les autorités espagnoles, l’État français jette clairement de l'huile sur le feu sur un sujet symbolique et très sensible dans le contexte actuel. C'est le signe au mieux d'une grande méconnaissance de la situation catalane, au pire d'une volonté de prendre parti dans un débat déjà sensible en niant tout rôle à la Catalogne dans cet hommage. Alors que le débat catalan est au cœur des futures négociations politiques pour la formation du gouvernement, c'est décidément un choix très étrange de la diplomatie française. Car ce choix ne pourra que rouvrir les rancœurs entre Catalans et Espagnols sur des épisodes historiques douloureux pour les deux parties et alors même qu'un accord - chose rare entre Madrid et Barcelone - était possible.


Missing man Dean Ranieri has joined French Foreign Legion, says mum

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THE AGE

June 21 2016

The French Foreign Legion is one of the most mythologised fighting units in the world. Now, their newest recruit could be a 21-year-old construction worker from Wallan.

Missing man Dean Ranieri​ has been found alive after vanishing for four weeks while travelling on his first overseas trip to Europe.

Dean Ranieri was missing for four weeks.

Dean Ranieri was missing for four weeks.

No one had heard from him since he posted on his Facebook page on May 18. He left on a flight for France on May 14.

His worried mother, Louisa Fantauzzo​, said she wept "happy tears" when the Australian consulate rang her to say that French police had found her son safe and healthy.

Soldiers of the French Foreign Legion march down the Champs Elysees.
Soldiers of the French Foreign Legion march down the Champs Elysees. Photo: AP

She believed Mr Ranieri had followed his dream to sign up to the French Foreign Legion, after he was knocked back from joining the Australian military.

"He's always wanted to be in the army, he's always trained for it," she said on Tuesday.

"But I just didn't believe he would go and do it. But he's followed his heart and dream and I am proud of him."

Ms Fantauzzo said her son had talked about joining the Légion étrangère with his sister and had been committed to serving in the army his entire life.

Soldiers of the Foreign Legion patrol the streets of Paris in 2016.
Soldiers of the Foreign Legion patrol the streets of Paris in 2016.  Photo: AP

"He's a pretty strong-headed person," she said.

"He's fighting for all of us, the whole world. That's what they are, the French Foreign Legion."

Missing backpacker Dean Ranieri.
Missing backpacker Dean Ranieri. Photo: Supplied

Famous for its caped kepi hats and accepting soldiers from all corners of the world, the Foreign Legion was formed in 1831 to protect France's colonial interests.

It has a reputation, particularly in popular culture, of being the place of last resort for criminals looking for a new start. However, recruits nowadays are subject to more stringent background tests.

With an initial contract of five years, Legionnaires are paid and receive free food and accommodation.

They are also entitled to French citizenship after three years, which will be granted even faster for wounded soldiers under the provision of Français par le sang versé (French by spilled blood).

Recruits must pass a series of physical and psychiatric tests, according to foreignlegion.info, and are only allowed to contact their family by mail and payphone after starting basic training.

To enlist, recruits must sign up on the French mainland, with the selection process taking between two and five weeks. Recruits do not need to know French when they join.

Ms Fantauzzo said she didn't know her son planned to join the Legionnaires on this trip but looking back there were some hints.

"When I left him at the airport, he had tears in his eyes," she said.

"The family are all so relieved, they're just all proud of him, that he's followed his heart. We're so glad he's alive, not dead."

If given the chance to talk to her son, Ms Fantauzzo said she would tell him that he should have let her know what he was up to before bidding adieu.

But she would also say say how happy she is for him that he has pursued his dream to join the military.

"I'd tell him 'I'm proud of you, what you've done and followed your heart and that you're safe and happy'," she said.


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