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Légionnaire toujours...

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2016


Les Fortes Têtes commémorent la bataille de Camerone

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Actualités

Publié le 27/04/2016

La prise d'armes sera présidée par le général de corps d'armée Margail. /Photos DDM, archives, Gladys.

La prise d'armes sera présidée par le général de corps d'armée Margail. /Photos DDM, archives, Gladys.

 

Pour la 153e fois, le combat de Camerone sera commémoré par tous les légionnaires, où qu'ils soient dans le monde. L'occasion pour le

4e RE, commandé par le lieutenant-colonel Dufour, d'ouvrir ses portes aux Chauriens et, plus largement, à tous les amis du régiment. Ils sont chaque année entre 5 000 à 10 000 à assister aux cérémonies. «Ce combat fondateur résume à lui seul tout le code d'honneur. La mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout. Les légionnaires, qu'ils soient engagés au fin fond du Mali, en Afghanistan, en opération sentinelle ou en entraînement au régiment auront la même ardeur à la remplir. Camerone, c'est aussi l'occasion, pour chaque légionnaire, de réfléchir à la parole donnée de servir la France avec honneur et fidélité », présente l'officier supérieur adjoint du régiment.

Camerone, c'est enfin un cross et un challenge sportif sur plusieurs jours, c'est, encore, la veille du 30 avril, une veillée, au coin du feu, entre légionnaires.

Pour présider la prise d'armes qui démarrera à 10 h 15 (les portes seront ensuite fermées) un général «4 étoiles», le général de corps d'armée Margail, ancien légionnaire puisqu'il a été à la tête du 2e Régiment d'infanterie de Nîmes, et qui commande aujourd'hui le quartier général du corps de réaction rapide France à Lille. La cérémonie sera également l'occasion pour une section de jeunes engagés volontaires de coiffer leur képi blanc devant les personnalités civiles et militaires et le public, espéré nombreux.

Place ensuite aux «portes ouvertes» à partir de 12 heures . À noter cette année -état d'urgence oblige- des consignes strictes de sécurité. Les gens devront impérativement être en mesure de justifier de leur identité, accepter d'ouvrir leurs sacs. Les entrées seront filtrées, les animaux ne seront pas acceptés et des mesures spécifiques renforcées seront prises à l'intérieur du quartier. Pour le reste, des stands tenus par des légionnaires aux manèges des forains, on ne change rien. Gendarmes, sapeurs-pompiers, fusiliers marins -avec leurs chiens du centre de transmission de la marine feront également des démonstrations aux côtés de leurs amis légionnaires, et ce pendant les deux jours, le samedi et le dimanche. Il sera également possible de se restaurer sur place. Tout est prévu. A 17 h 30, tirage au sort des gagnants de la tombola. Et le soir, en clôture, le bal du légionnaire qui débutera avec l'élection de «Miss Képi blanc», à partir de 21 heures. On sait d'ores et déjà que les candidates au titre sont… légion.

Rebelote le lendemain pour les animations de la kermesse.

«Les légionnaires sont très heureux, très touchés que les Chauriens s'intéressent à eux. La kermesse permet de les recevoir. La Légion, contrairement aux autres régiments, s'ouvre très peu vers l'extérieur».

Camerone est donc une bonne occasion de mieux connaître cette institution et les hommes qui la servent, des hommes venus des quatre coins du monde et dont «les détracteurs deviennent les plus ardents défenseurs quand ils ont appris à la connaître».

Gladys Kichkoff.


LE CONGRES DEPARTEMENTAL de l'Union Nationale des Combattants de l'Hérault

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Hérault-Tribune

Publié le 26/04/2016

AGDE - LE CONGRES DEPARTEMENTAL de l'Union Nationale des Combattants de l'Hérault

UNION NATIONALE DS COMBATTANTS

Ce samedi 23 Avril s’est tenu au Moulin des Evêque à AGDE, le CONGRES DEPARTEMENTAL de l’UNION NATIONALE DES COMBATTANTS de l’Hérault, avec la présence de Monsieur Robert CRABA, Adjoint au Maire Délégué aux Associations Patriotiques.

En première partie se sont déroulés les travaux de l’Assemblée Générale Annuelle, avec le renouvellement du Bureau Départemental, agrée par le Conseil d’Administration et l’entrée de trois nouveaux membres. Le Comité sortant est reconduit, sauf le Vice Président et Chancelier Pierre CONNAN qui ne se représente pas. Les prises de parole du Président, du Secrétaire, du Trésorier et du Chancelier, pour leur rapport respectif. Le vérificateur aux comptes, Marc RIX, demande que l’on donne quitus au Trésorier, pour la bonne tenue de ses livres. Le Président COTTIGNIES a rapporté des instructions du Siège National et des nouvelles concernant notre département.

Juste avant la pause, avant l’arrivée des Autorités, le Chancelier appelle à se présenter devant la tribune Messieurs CARBONNEAU PAQUERIAUD COLLIAUX CUVET RIVOALEN, pour des remises de médailles de Mérite UNC Vermeil.

A 11 heures ouverture du CONGRES avec l’arrivée des Autorités, Monsieur Sébastien FREY, Madame FABRE de ROUSSAC, Monsieur Yves BENOIT Vice Président de l’ONAC, Monsieur Jordan DARTIER et Monsieur le Maire Gilles D’ETTORE qui nous rejoint un peu plus tard, ayant eu à célébrer un mariage auparavant.

Pierre CONNAN, Président de Agde, relate la création de l’UNC  d’Agde, qui fête son trentième anniversaire cette année.

En 1985 Monsieur Carmélo GONZALES, responsable de la section agathoise de l’Union Nationale des Parachutistes, propose à Monsieur Pierre LEROY-BEAULIEU, alors Maire d’Agde, d’honorer la mémoire d’un agathois, François CONESA, parachutiste mort au Champ d’Honneur en Algérie le 24 Avril 1957. Il appartenait au 14° RCP.

Après avoir informé la presse locale sur la dénomination d’une place, du nom de ce valeureux combattant, la proposition de Monsieur Carmélo GONZALES est approuvée par la majorité des Associations Patriotiques locales.
A la suite de quoi, après avoir avisé le Colonel LAIZE Président de l’UNP de l’Hérault, il est décidé, aves Messieurs  Antoine CAPARROS, MIGLIORI-DEMEURE ,Gérard GRAND et Hubert COSTE de créer une Amicale d’Anciens d’AFN à Agde. Contact est pris aves Monsieur Claude SAUVAN, Président de l’UNC-AFN à Montpellier.
Antoine CAPARROS est nommé coordinateur le 18 Octobre 1985, pour la relation avec Montpellier.
En février 1986 présence des représentants agathois à l’Assemblée Générale  de l’Union Nationale des Combattants qui a lieu à Castelnau-le-Lez.

En mars 1986 la création est effective, et le Commandant BOURGEON en prend la Présidence, et se retire six mois plus tard pour ennui de santé.

C’est le Colonel Francis LAPOINTE qui succèdera à ce poste et ce jusqu’en 2003. Je ne voudrais pas oublier notre Ami Robert JEANNOUTOT qui occupera, avec compétence et dévouement le poste de Secrétaire pendant 22 ans de 1986 jusqu’en 2008. Dès 1986 c’est  rapidement l’extension de ce rassemblement, puisque actuellement nous sommes 180 adhérents sur le canton d’Agde. Cette UNC n’est constituée que de militaires appelés, engagés, militaires de carrière et 12 Veuves. Nous n’avons que deux membres sympathisants. Nous avons perdus, entre guillemets, une soixantaine d’adhérents depuis le début de l’année 2016, avec la création de l’ UNC de Vias, et l’UNC de Portiragnes quelques années auparavant, puis  la remise en activité de l’UNC de Béziers.

Je ne voudrais pas oublier  non plus, la Section des Parachutistes Agathois, qui nous a rejoints en 2003. Ce qui nous permet de fêter Saint Michel, Patron des Paras, le dimanche le plus près du 29 Septembre. Je vous invite à nous rejoindre ce jour-là, car c’est une journée mémorable.
Nous voulions marquer  cet anniversaire, en vous offrant un petit  souvenir.

Le  Président COTTIGNIES prend la parole et rappelle le rôle de l’UNC dans le monde combattant. Le devoir de mémoire et l’aide que l’on peut apporter à nos adhérents. Madame FABRE de ROUSSAC et Messieurs FREY , BENOIT, DARTIER, soulignent l’importance et la nécessité des Associations d’Anciens Combattants dans notre civilisation.
Avant le départ du Défilé, des Médailles du Mérite UNC OR sont remises à Messieurs ASSIER, VIGNEAU,  VIOTTO, HYP et  Mérite UNC GRAND OR à Messieurs BATUT et CONNAN.

Puis c’est le Défilé, jusqu’à la Place du 18 Juin, avec la présence de la Fanfare des Pompiers de l’Hérault, forte de 30 musiciens, accompagnée d’une cinquantaine de drapeaux.
Devant la Stèle de la Croix de Lorraine, le Maître de Cérémonie Gérard AUTIER  fait le panégyrique de Monsieur Américo FERNANDES DA SILVA qui se voit remettre, par le Colonel Jean-Pascal RUVIRA, la Médaille d’Or de la Défense Nationale avec barrette Légion Etrangère.

C’est le dépôt des gerbes, avec celle de l’UNC déposée par Messieurs CRABA et CONNAN, Monsieur le Député DENAJA souffrant n’a pu se déplacer et sa gerbe est déposée par Messieurs BENOIT et COTTIGNIES. Messieurs D’ETTORE et FREY ont clôturé ces dépôts. Sonnerie aux Morts et Marseillaise.

Monsieur le Maire Gilles D’ETTORE prend la parole et remercie l’UNC d’avoir choisi Agde pour son Congrès Annuel . Il met à l’Honneur les Anciens Combattants pour leur courage lors des conflits auxquels ils ont été confrontés. N’oublions pas le devoir de mémoire précise-il. Il relate les évènements actuels tragiques que nous subissons.

Puis c’est le retour vers le Moulin des Evêques pour le vin d’honneur, suivi d’un repas succulent, animé musicalement par GARRY.


Jean Stamm: une vie à servir

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centre presse banniere officielle

26/04/2016

Olivier Sopt, Jacques Vendrell et Bernard Sireau (de g. à dr.) sont venus restituer à Jean Stamm ses nombreuses décorations.

Olivier Sopt, Jacques Vendrell et Bernard Sireau (de g. à dr.) sont venus restituer à Jean Stamm ses nombreuses décorations.

A quelques jours de la fête de la Légion étrangère symbolisée par le 153 anniversaire du combat de Camerone du 30 avril 1863, l'amicale des anciens de la Légion étrangère de la Vienne a tenu à honorer un de ses anciens: Jean Stamm, de Charroux.

Mardi dernier, Jacques Vendrell, vice-président, Olivier Sopt, secrétaire et Bernard Sireau, trésorier, sont venus au foyer-logement de Charroux afin de restituer à Jean Stamm ses décorations qu'il ne possédait plus.
Né en 1925, c'est tout jeune homme qu'il s'engage dans les FFI (Force française de l'intérieur). Le 7 septembre 1944, il a servi dans la Résistance à Hissé, Bélâbre, Tercé, Chauvigny et Aigrefeuille. Blessé, il a servi jusqu'au 2 avril 1946. A ce titre, il est décoré de la croix de guerre 39-45 avec une citation (étoile de bronze).
En 1949, il rejoint l'Algérie, s'engage dans la Légion étrangère et part pour l'Indochine où il participe à de nombreuses opérations, titulaire de la croix de guerre avec palme, après quatre années jusqu'à la bataille finale de Diên Biên Phu. Prisonnier du Viet Minh, ils marcheront 900 km vers le triste camp 122. Libéré en septembre 1954, il rejoint l'Algérie; il est démobilisé en mai 1955 et entame une carrière civile.
En 2017, la Légion d'honneur lui sera remise.

La cérémonie de Camerone se déroulera cette année à Scorbé-Clairvaux, le samedi 30 avril.


En mémoire de la bataille de Camerone

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La Nouvelle République

25/04/2016

Jean-Pierre Fusone, président de l'AALE 41. - Jean-Pierre Fusone, président de l'AALE 41.

Jean-Pierre Fusone, président de l'AALE 41.

En 1863,  Napoléon III envoie la Légion étrangère au Mexique, aider le pays à contenir un mouvement insurrectionnel. Lors d'un mission, une compagnie se heurte au village de Camerone, à un régiment puissamment armé. Soixante légionnaires mènent un combat sans merci contre deux mille Mexicains. La lutte inégale laissera la vie à trois légionnaires, fera 300 morts et autant de blessés dans le camp adverse. Pour marquer ce fait d'armes, l'AALE 41 ( Association des anciens de la Légion étrangère) commémorait à la gendarmerie de Blois, le 153e anniversaire du combat. La cérémonie, conduite par l'adjudant-chef Jean-Pierre Fusone, président de l'AALE, a réuni des associations patriotiques et des autorités militaires. Le colonel Eric Chuberre, commandant du groupement de gendarmerie et le lieutenant-colonel Yves Godest, délégué militaire adjoint, ont rendu les honneurs

Cor. NR : Michel Lomba

Templemars rend hommage à Yan Mozejko, déporté à Dachau à 9 ans

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La Voix du Nord

Publié le 25/04/2016

Yan Mozejko a une histoire tragique et incroyable. Déporté à l’âge de 9 ans, il est le seul survivant de sa famille. Le Templemarois, décédé en 1998, a aussi été prisonnier en Indochine, avant de partir pour l’Algérie… Un hommage solennel lui a été rendu dimanche.

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À l’occasion de la journée de commémoration des déportés, Michel Carlier, président de la section UNC de Templemars et Vendeville, a rendu hommage à Yan Mozejko, habitant de Templemars décédé en juin 1998, ancien déporté. Beaucoup d’habitants étaient présents, aux côtés de la famille, des élus, des représentants des médaillés militaires, de la Légion, de l’UNC départementale et du Souvenir Français.

En 1942, à l’âge de 9 ans, Yan Mozejko est interné au camp de Dachau avec toute sa famille. Libéré par les Américains en 1945, il est seul, sa famille ayant été exterminée… Il séjourne successivement dans deux camps de réfugiés sous contrôle américain.

En Indochine…

Plus tard, on le retrouve en Alsace dans une ferme. Il décide de s’engager dans la Légion étrangère à 18 ans et demi. Il fera partie du corps expéditionnaire et embarque sur le bateau Le Pasteur pour l’extrême Orient : de l’Indochine au Laos, en passant pat le nord Vietnam, ou Diên Biên Phu. Le 8 mai 1954, il est d’ailleurs fait prisonnier dans la « cuvette ». Interné dans un camp après une marche de 700 km, il connaîtra la dénutrition, le manque de soins et le lavage de cerveau. Il sera libéré et échangé suite aux accords de Genève.

Il embarque alors pour la France, sous le contrôle de la Croix Rouge internationale en portant le numéro 927. Ils étaient 11 271 prisonniers, et, seuls 3290 d’entre eux sortiront de l’enfer vert et seront rendus à la France.

En Algérie…

Il repart en Algérie, en situation de maintien de l’ordre, toujours dans les rangs de la Légion. Son parcours militaire se termine à Lille au centre d’information de la Légion. Il est naturalisé Français en 1957. La même année, un jugement du tribunal autorise son mariage mais sans document officiel, il lui faudra fournir un acte de notoriété. En 1972, il se voit remettre le drapeau de l’UNC de Templemars et Vendeville, qu’il portera plus de 15 ans.

En fin d’allocution, plus de trente choristes de la chorale Cœur à Chœur en hommage à Yan ont interprété Le chant des Marais, chant rendant hommage aux déportés internés. Son épouse, au nom de la famille, a remercié tous les participants.


L'AALEME rend hommage à l'un des siens

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Midi Libre

Publié le 24/04/2016

L'Amicale des anciens de la Légion Etrangère de Montpellier et environs (AALEME) a remis ce mardi 19 avril, en présence de Jean-Marc Leiendekers, conseiller municipal délégué défense, citoyenneté, reconnaissance et devoir de mémoire, l'urne funéraire d'un ancien légionnaire dans le caveau situé au cimetière Saint Sixte de Pérols.


Légion étrangère : les anciens se souviennent de Camerone

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Le Télégramme, l'info vous suit partout

24 avril 2016

Légion étrangère : les anciens se souviennent de Camerone

Hier matin, au monument aux morts, en présence du maire, Gaëlle Nicolas, et des autorités militaires, les anciens de la Légion étrangère du Finistère ont commémoré le combat de Camerone, qui se déroula le 30 avril 1863, durant la campagne du Mexique. Ce jour-là, une soixantaine de légionnaires tinrent tête à quelque 2.000 Mexicains pendant onze heures, afin de permettre le passage d'un convoi logistique de l'Armée française. À l'issue de la cérémonie, un vin d'honneur et un déjeuner ont été servis au « Chrismas ».

A Carpiagne, la Légion étrangère en mode séduction

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LaProvence.com

Dimanche 24/04/2016

 

Le 1er régiment étranger de cavalerie organisait hier sa journée portes ouvertes

Société - A Carpiagne, la Légion étrangère en mode séduction
Les enfants ont réalisé leur rêve de jouer au militaire pour de vrai, tout long du parcours d'animations mis en place par les hommes de la Légion. Photos philippe laurenson

Une kermesse, des enfants qui courent, qui rient, certains dans des autos tamponneuses, quand d'autres s'essaient au tir à la carabine, sur fond de musique électro. Une scène qui ne se joue pas à la foire du Trône, ni au parc Chanot, mais au milieu d'un camp d'entraînement de la Légion étrangère, celui de Carpiagne entre Marseille et Cassis, baigné de soleil et de joie de vivre. Hier, le Premier régiment étranger de cavalerie organisait sa 2e journée portes ouvertes, dans une ambiance très festive.

Malgré des mesures de sécurité renforcées et une communication revue à la baisse en raison du risque terroriste avancé, les légionnaires n'ont pas manqué leur rendez-vous. Même si l'essentiel du public est issu des familles des militaires, des visiteurs se sont pressés nombreux dans le camp qui abritait, jusqu'en 2014, le 4e régiment de Dragons, dissout depuis.

Des étoiles dans les yeux

Parmi les curieux, il y a la famille de Jean-Marc et Murielle, venue en voisins avec leur fils Elio, 4 ans. Touristes de la région d'Angers installés à Cassis, ils n'ont d'yeux que pour leur fils qui enchaîne les animations avec des étoiles dans le regard. "Il est monté dans le char, il a fait le parcours du combattant et vu le spectacle équestre ce matin, se réjouit sa mère. C'était un vrai plaisir, pour lui, comme pour nous. C'est vraiment étonnant de voir cet espace et ce terrain militaire transformé comme ça. On aurait presque envie de faire partie de ce régiment."

D'ordinaire, les hommes de Carpiagne affrontent d'autres situations. Les escadrons sont régulièrement engagés sur la plupart des fronts où l'Armée française se bat, comme l'opération Barkane dans la zone saharienne, Sangaris, en Centrafrique et même l'opération de sécurisation urbaine Sentinelle pour laquelle environ 200 légionnaires sont déployés dans Marseille, qu'il s'agisse de sites religieux ou très fréquentés comme la gare ou les centre commerciaux.

"C'est une façon de montrer tout ce qu'on fait ici, détaille le sous-lieutenant Pierre-François, en charge de la communication. Traditionnellement, c'est organisé le 23 avril, à l'occasion de la Saint-Georges, le patron des cavaliers. Ici, l'espace permet de bien organiser ce type d'événement. L'année prochaine, ce sera peut-être pendant tout le week-end."

La prochaine actualité pour la Légion étrangère, dont la maison-mère se trouve à Aubagne, aura lieu le 30 avril pour les célébrations de Camerone, date clé de l'institution.

Le char AMX 10 a eu beaucoup de succès. Aura-t-il suscité des vocations ? Réponse dans quelques années.

A Carpiagne, la Légion étrangère en mode séduction - 2

Romain Luongo


Archives vidéo : la Grande Guerre en films

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LaProvence.com

Dimanche 24/04/2016

 

 

Histoire - Sorties - Loisirs - Archives vidéo : la Grande Guerre en films

En 1916, la Russie envoie des troupes pour combattre en France. Le débarquement à Marseille des "soldats du Tsar" provoque l'enthousiasme de la population. Photo archives DR

Le numéro 4 de "La Provence - Histoire" vient de sortir, avec la Grande Guerre en dossier principal. Disponible chez les marchands de journaux jusqu’au 16 juin (3,50 euros), sur abonnement et sur la boutique de LaProvence.com, ce magazine de 148 pages enquête sur 1916, "l'Année terrible" : mobilisation du Sud-Est pour ses Poilus notamment ceux engagés à Verdun et dans la Somme, l'engagement des femmes dans les usines d'armement, l'arrivée des renforts russes au printemps 1916 à Marseille, etc. A cette occasion, en partenariat avec l'Ina et le projet Europeana 1914-1918, LaProvence.com vous propose de revivre avec des films d'archive des moments forts d'un conflit qui a déchiré le monde.

1912 : la Légion embarque à Marseille

Ce film court montre les hommes de la Légion étrangère en 1912 sur le port de Marseille. Ils embarquent à bord du "SS Doukkala", pour se rendre au Maroc. La France vient de prendre le contrôle du pays, sur lequel l'Allemagne avait également des visées.
© IWM (IWM 1061-06i) / Europeana 1914-1918

1914 : la marche des "Hindous"

Ce film montre en ouverture l'arrivée à Marseille du contingent étranger qui aura le plus marqué les esprits, celui des Indiens - on dit alors "Hindous" - dont les premiers éléments débarquent le 26 septembre 1914 en provenance de Bombay et de Karachi. Il s'agit de la Lahore Division et de la Meerut Division, deux divisions d'infanterie, ainsi que des 1ere et 2e divisions de cavalerie bientôt regroupées au sein d'un Indian Corps intégré à l'armée britannique en France.
© IWM (IWM 440-2) / Europeana 1914-1918

1917 : Lafayette, nous voilà !

En 1917, les Américains entrent dans le conflit. Dans ce film, outre l'arrivée du premier contingent US et une visite du général Pétain sur le front, on voit un navire américain dans le port de Marseille. Il est chargé de blé et de farine.
© IWM (IWM 508-13) / Europeana 1914-1918

Guerre de 1914-1918 : engagement des communautés immigrées

En 1914, toutes les communautés immigrées vivant en France s'engagent dans la guerre. Ce montage d'archives ECPA réalisé en 1997 montre les troupes montant au front. Interview d'un garibaldien, qui témoigne de l'engagement de nombreux Italiens.
Source : INA


Martha et Simon, marathoniens : du Kenya aux Pyrénées catalanes

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Actualités

Publié le 23/04/2016

Martha et Marie soutiennent Simon, au stadium, après sa victoire en 2015./Photo DDM Martha et Marie soutiennent Simon, au stadium, après sa victoire en 2015./Photo DDM

Le marathon d'Albi se déroule dimanche 24 avril.Rencontre avec deux Kenyans qui seront au départ de l'épreuve pour jouer la gagne.

Marta Komu et Simon Munyutu sont Kényans d'origine. Le sport leur a permis de s'extraire de la pauvreté et même de troubles ethniques qui les menaçaient chez eux. Coureurs admirables, durs au mal au-delà de toute acception, du moins selon nos critères communs, ils ont été les auteurs d'exploits formidables et comptent bien n'en avoir pas encore tout à fait terminé avec la gloire sportive.

Mais ils sont aussi une femme et un homme qui s'aiment et sont mariés depuis 2007. Et, depuis 2005, une charmante petite Marie est venue éclairer leur vie. Écoutons Martha : «Nous nous connaissons depuis 2000 où nous fréquentions les mêmes stages nationaux, au Kenya, et ce, pendant 3 ans. Simon, lui, s'est engagé dans la légion étrangère en 2002 pour 5 ans. Il a de ce fait acquis la nationalité française. Il a ensuite poursuivi son engagement militaire à Suippes, où l'officier des sports avait constitué une équipe en mesure de concurrencer l'équipe de la légion d'Aubagne. Il y est resté jusqu'en 2013, avant de rejoindre les commandos à Mont-Louis, où il est chauffeur». La petite famille s'est installée à Formiguères. Ce qui frappe chez eux, c'est le bonheur, la joie de vivre qu'ils dégagent, leur simplicité. Martha et Simon sont des fidèles du cross de Carmaux et du marathon d'Albi.

Vainqueur à Paris

Revoyez sur internet, l'arrivée du marathon de Paris, que Martha gagne au sprint en 2008, alors que Bernard Faure et Patrick Montel , comme tout un chacun l'aurait fait, commentaient déjà la victoire de sa concurrente ethiopienne , qui l'avait passée au dernier kilomètre. Mais Martha, puisant dans des ressources incroyables, au-delà de l'humain, quasiment à l'agonie, est revenue et s'est imposée en 2h 25' 33». De la même façon, alors qu'elle semblait devoir être dominée par une concurrente ukrainienne plus jeune, c'est à la rage qu'elle s'est imposée au cross Hubert André. Vainqueur du marathon de Paris, 5e du marathon olympique de Pékin, Martha est une très grande dame de la course à pied, qui vient de terminer 10 e à Paris il y a trois semaines. C'est la raison pour laquelle elle descendra sur le semi, dimanche.

Simon, quant à lui, après de nombreuses sélections sous le maillot tricolore et un record à 2h 09'24'' s'est imposé ici l'an dernier au métier. Et ce garçon au grand cœur, dur au mal, a terminé 8 jours plus tard 7e de l'incroyable défi «Wings for life», réunissant 70 000 coureurs à travers le monde pour une levée de fonds en faveur des malades de la moelle épinière.

Il a gagné, en France, devant le champion de l'ultra trail François d'Haene, vainqueur de l'UTMB et autres grands trails! Martha, elle, ne vit que de la course à pied et se plaît dans l'environnement des montagnes, près des installations de Font-Romeu où elle peut s'entraîner idéalement.

Licenciée à Clermont Athlé, comme Renaud Lavillenie, elle apporte sa contribution aux interclubs en courant le 3 000 mètres.

Elle est fière d'accompagner Marie à l'école, et, à la rentrée prochaine, au collège. Martha, Simon et Marie, une famille française (presque) ordinaire au cœur des Pyrénées catalanes.

MF.


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