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2016


Le Barcarès: Serge Klarsfeld, au nom du père

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L'INDEPENDANT

Le 19 juin à 6h00 par Julien Marion

Toute la famille Klarsfeld étaient présente à la commémoration de l'appel du 18 juin au Barcarès.(Photo par (photos H. Jordan))

Le père, Serge Klarsfeld.(Photo par (photos H. Jordan))

 

Présente aujourd'hui au Barcarès pour la cérémonie nationale des prix Zakhor pour la mémoire, la famille Klarsfeld, Serge et son épouse Beate, les plus célèbres chasseurs de nazis, ainsi que leur fils Arno, a assisté hier aux commémorations de l'Appel du 18 juin 1940 en présence du maire Alain Ferrand.

77 ans après, sur les pas de son père

Un événement solennel qui a précédé une conférence plus intimiste à l'auditorium de la maison des associations. Serge Klarsfeld a évoqué l'histoire de son père, Arno Klarsfeld, engagé volontaire pour combattre le nazisme puis déporté le 28 octobre 1943 au camp d'extermination d'Auschwitz où il périt aux côtés de plus d'un million de victimes dont 90 % étaient des juifs.

"Mon père a intégré les régiments de marche des volontaires étrangers. C'était en septembre 1939 le premier acte de la résistance des juifs face au nazisme. Sa formation militaire, il l'a faite ici au Barcarès, près de la plage du Lido, sous la direction de la légion étrangère."

"Paradoxalement et parce qu'ils avaient la nationalité de l'ennemi, des juifs autrichiens et allemands, réfugiés en France, ne pourront intégrer ces régiments, et seront internés dans des camps comme à Gurs, Agde ou Saint-Cyprien. Autre paradoxe, le régiment de mon père, le 22e, rejoindra le champ de bataille depuis Rivesaltes, sur le même lieu où plus tard, des juifs, hommes, femmes et enfants, capturés par la police française, seront internés et déportés vers les camps de la mort."

Courageux combattant lors de la bataille de la Somme, Arno Klarsfeld est fait prisonnier le 6 juin 1941. Son neveu, Wilhelm Goldstein est en revanche "mortellement blessé puis décoré en mai 43 par le maréchal Pétain alors que la police de Vichy livre aux Allemands des nourrissons".

Après s'être évadé puis démobilisé à Montpellier le 29 mars 1941, Arno Klarsfeld est arrêté à Nice en 1943. "Il nous a cachés dans un double plafond avec notre mère. J'étais sûr qu'il reviendrait, il nous l'avait promis mais il n'est pas rentré."

Inauguration aujourd'hui à 10 heures, à l'initiative de la ville du Barcarès, du rond-point Arno-Klarsfeld situé au Mas d'Ile.


Somme : les Français aussi y étaient !

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FAMILE CHRETIENNE

17/06/2006

 

 

Ce vendredi 1er juillet 2016 marque le centenaire de la bataille de la Somme qui vit s'affronter trois millions de combattants issus des quatre coins de la planète.

«C’était le bout du monde et nous ne savions pas au juste où finissaient nos lignes et où commençaient les lignes allemandes, les deux tracés se perdant dans une prairie marécageuse plantée de jeunes peupliers jaunissants, maladifs et rabougris qui s’étendaient jusqu’aux marais.» Dans La main coupée, l’écrivain Blaise Cendrars (ancien de la Légion étrangère française) évoque la sanglante bataille de la Somme qui vit s’affronter trois millions de combattants issus des quatre coins de la planète.

Le Britannique Tolkien, l’Irlandais C.S. Lewis, le Franco-polonais Apollinaire, les Allemands Ernst Jünger et Otto Dix, les Français Marc Bloch et Georges Duhamel, tous combattirent là-bas, dans une odeur de tourbe calcinée et un décor de dunes fantômatiques se découpant sur un ciel humide. Ils en furent marqués au fer, au point d’exorciser leur expérience dans leurs œuvres.

Reconstruction à l’identique et reconquête d’un territoire anéanti

De juillet à novembre 1916, près d’un million d’hommes périrent ou furent blessés et portés disparus (400 000 Britanniques, 335 000 Allemands et 200 000 Français). C’est dire si cette vallée ensorceleuse située en amont d’Amiens concentre les souvenirs tragiques.

Aujourd’hui, on la célèbre davantage pour ses paysages de brume où viennent se tapir les pêcheurs de brochet dans le miroitement des marais. On y accède par un lacis de routes départementales bordées de hauts talus, qui ondulent à travers les collines surmontées de belvédères (Éclusier, Frise). Peu de stigmates visibles de la Grande Guerre qui défigura la marqueterie d’étangs et de bois. Pas de zone rouge laissée en friche comme à Verdun ; mais beaucoup de petites maisons en bois des années 20 qui devaient rester provisoires : ici, on s’empressa de combler les tranchées, de déminer, d’effacer les traces du désastre humain et militaire. La reconstruction fut une reconstitution à l’identique et une véritable reconquête du territoire anéanti pour ne pas se laisser pétrifier dans le passé.

Des mémoriaux à la gloire de soldats du monde entier

L’organisation des «sites de mémoire» fut pour l’essentiel laissée aux Britanniques pour qui la Somme fut un traumatisme profond : leurs quatre cents cimetières paysagés sont gérés par la Commonwealth War Graves Commission. À côté, on dénombre quatorze nécropoles allemandes reconnaissables à leurs croix noires en fonte ou en pierre (souvent au milieu d’un parc planté d’arbres), et dix-neuf cimetières français dotés d’un ossuaire (croix blanche et mat où flotte le drapeau français).

Mais la région est aussi parsemée de mémoriaux, à la gloire des combattants irlandais (tour d’Ulster), gallois (dragon de Mametz), canadiens (site de Beaumont-Hamel avec son réseau de tranchées impeccablement préservé), sud-africains ou néo-zélandais (à Longueval), australien (Villiers-Bretonneux et Le Hamel)… Ce patrimoine s’étend entre les deux villes symboles de Péronne et Albert, au large des méandres de la Somme. Au milieu, s’impose l’arc de triomphe franco-britannique de Thiepval à l’architecture massive, orné d’émouvantes couronnes de coquelicot déposées au pied de la pierre du sacrifice par les descendants de soldats britanniques. Pas très loin, se trouve la belle église de Rancourt, en rase campagne, rare site français du département, édifié par la famille du lieutenant du Bos, auprès de laquelle reposent 8 566 soldats français.

Selon Ernst Jünger, cette bataille accoucha du XXe siècle. Elle bouleversa aussi des milliers de Français. Il est temps de la replacer dans notre mémoire


Pierre Duprat en pleine préparation

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Actualités

Publié le 14/06/2016

Pierre Duprat, à 12 m de hauteur, en plein commando./ Photo FFJ

Pierre Duprat, à 12 m de hauteur, en plein commando./ Photo FFJ

A peine la sélection olympique officialisée, Pierre Duprat est entré de plain-pied dans une préparation intensive en vue des JO de Rio. A commencer par un stage commando militaire sur l'Île de Beauté !

Le 31 mai dernier, le comité de sélection de la Fédération française de judo a levé le suspense sur la liste de sélectionnés pour les Jeux Olympiques qui se dérouleront à Rio du 5 au 21 août prochain. Le Néracais Pierre Duprat est de l'aventure. Une première pour le judoka et pour la cité d'Albret (lire notre édition du 1er juin 2016). Même s'il n'a jamais douté, le Lot-et-Garonnais a connu une période d'incertitude. L'annonce de cette sélection doit le libérer et lui permettre de réaliser une préparation intensive en vue d'aller chercher le Graal olympique. D'ailleurs, la direction technique nationale a mis sur pied une préparation intensive pour les sélectionnés tricolores composée de plusieurs stages. Le premier a eu lieu la semaine dernière sous les couleurs militaires. Avant d'entrer dans le vif du sujet, Pierre Duprat et les autres sélectionnés ont pu découvrir l'avion militaire A400M. Puis, en véritables privilégiés, ils ont pu visiter l'intérieur d'un sous-marin et sa vie à bord. Ces découvertes militaires se sont achevées sur le porte-avions «Charles-de-Gaulle».

Stage commando

Puis, tout logiquement à bord d'un avion militaire, la délégation tricolore a pris la direction de la Corse et plus précisément de Calvi pour un stage commando aux côtés d'une section parachutiste de la légion étrangère. «Ça a été un stage assez dur physiquement», explique Pierre Duprat, «on a vécu au rythme de l'armée avec peu de sommeil. Coucher à 1 heure du matin, lever à 6 heures. Les Tricolores n'ont pas été épargnés. Ils ont enchaîné l'entraînement avec un parcours aquatique à franchir des obstacles plus difficiles les uns que les autres. Pour ceux qui ont peur du vide, la session à 12 m de haut a été une sacrée épreuve à surmonter. Une occasion de gérer leur stress. Sans cesse, les légionnaires ont testé la solidité des judokas tricolores.

Ils n'ont pas manqué aussi d'effectuer un parcours éprouvant en treillis et avec un sac de 20 kg sur le dos de plusieurs heures de marche. Au bout, une nuit dans un bivouac où athlètes et entraîneurs ont monté la garde. «Ça restera une super-expérience mais fatigante», lâche le Néracais. Rentré du côté de Paris, Pierre Duprat a assisté au match d'ouverture de l'Euro, vendredi dernier, au Stade de France avant de replonger, depuis hier, dans sa préparation olympique.

La Croatie prochaine destination

Lundi prochain, Pierre Duprat et les autres sélectionnés masculins s'envoleront vers la Croatie pour un nouveau stage jusqu'au 26 juin. Après quelques petits jours de repos, ils rejoindront Casteldefells, en Espagne, du 1er au 8 juillet pour une nouvelle session de travail. La préparation se prolongera à Houlgate en Normandie du 14 au 21 juillet, avant de terminer à l'INSEP, du 25 au 29 juillet. L'heure des derniers réglages avant de s'envoler pour le Brésil…

De notre correspondant local Christophe Cibola


Ils vont rouler pour les anciens de la Légion

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Actualités

Publié le 13/06/2016

A l'assaut de cols mythiques./Photo DDM

 

«La Légion n'abandonne jamais les siens y compris lorsqu'ils ont quitté le service. Pour peu qu'ils aient servi correctement et obtenu le certificat de bonne conduite – c'est le cas de 98 % d'entre – eux, ils deviennent ayant droit à vie de la solidarité Légion», explique l'officier supérieur adjoint en charge de la communication au régiment. C'est à cette fin, qu'en 1954, avait été créé l'institut des invalides de Puyloubier qui accueillait alors quelque 700 personnes. On était à la fin des guerres de colonies, d'Indochine… Aujourd'hui, l'institut fonctionne sur le même principe mais avec une capacité d'accueil moindre : 100 pensionnaires puisque l'hémicycle, après une mise aux normes obligatoires, est passé de 200 à 100 chambres.

On lui proposera ici une activité selon ses capacités intellectuelles ou physiques, sur la base d'un volontariat : céramiques, relieur, travail de la vigne, à la boutique…», rassemblement le matin, cahier de rapport, autorisation de sortie… chaque pensionnaire est soumis à un règlement intérieur», poursuit l'officier. «En contrepartie, chaque pensionnaire, qu'il travaille ou non, reçoit une rétribution plus ou moins importante selon le travail qu'il fournit. L'objectif est de lui donner une nouvelle chance.

Le fonctionnement de Puyloubier, c'est un million d'euros par an. Une somme conséquente quand on sait que l'institution ne bénéficie d'aucune aide l'État. Le travail des anciens, la vente de vins – 200 000 bouteilles chaque année, céramiques, les abonnements à la revue «Képi blanc»… contribuent à hauteur de 800 000 € à sa bonne marche. Il en manque 200 000. La légion d'active contribue et dans les foyers des légionnaires d'active, un pourcentage des bénéfices est réservé au FELE, foyer d'entraide de la Légion étrangère. Le reste, ce sont les dons et legs faits à l'institution. Le tout permet l'équilibre mais pas les investissements.

«Ce sont des opérations comme la Solidaire qui le permettent. Les années précédentes, elle a permis l'installation de la climatisation, l'achat d'un lave-vaisselle, la réfection d'une partie des chambres ou celle du chauffage. C'est année, on espère récolter 120 000 €, assez pour la rénovation de la boucle d'eau chaude – 54 000 € seront nécessaires, et pourquoi pas, pouvoir rénover un hangar de stockage, il faut 66 000 €.

Pour participer à la cagnotte, on peut envoyer un chèque à l'ordre du F.E.L.E. à L'Officier supérieur adjoint du 4e RE, 2400 route de Pexiora, 11452 Castelnaudary, Cedex. ou sur http://www.leetchi.com/c/la-solidaire-legion-etrangere


100 coureurs, 350 km

Habituée aux Alpes et aux Pyrénées, cette année la Solidaire innove. En effet,, pour marquer les quarante ans de présence du régiment dans la capitale du Lauragais, elle partira de Castelnaudary le 15 juin et y reviendra le 17 juin. La première étape, Castelnaudary-Leucate, c'est 137 kilomètres et 2000 mètres de dénivelée positive, Leucate-Mazamet, 127 km et 1 900 mètres de dénivelé positive avec l'ascension du pic de Nore ; Mazamet-Castelnaudary, 83 km et 1 150 mètres de dénivelé.Le départ, c'est du quartier Danjou et l'arrivée, cours de la République.

Gladys Kichkoff


Verdun: un cadeau du dernier poilu

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Le Républicain Lorrain

13/06/2016

La famille de Lazare Ponticelli était hier, au Mémorial de Verdun, pour y déposer une copie originale du livret militaire du dernier des Poilus. Photo ER

 

«Surtout, ne nous oubliez pas. » Francis Lefort, président du comité national du Souvenir de la bataille de Verdun, qui gère le Mémorial, se souvient parfaitement des derniers mots qu’a prononcés Lazare Ponticelli en 2008, quelques semaines avant sa mort, à l’âge de 110 ans. « J’étais venu lui rendre visite. Il habitait alors chez sa fille. Il avait quelques problèmes d’ouïe mais conservait toute sa tête. » Non, personne n’a oublié les combattants de la Grande Guerre. La preuve, s’il en fallait une : l’affluence record des derniers mois au Mémorial de Verdun, inauguré le 29 mai dernier par le président de la République François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel.

Hier, la direction du musée accueillait des invités de marque : la famille Ponticelli, emmenée par la petite-fille du vétéran de la Grande Guerre, Nadine Desbaucheron-Ponticelli. Son grand-père, elle l’a très bien connu puisqu’elle vivait à côté de chez lui. Elle confie : « Il ne parlait jamais de la guerre. J’ai découvert qu’il avait été un poilu lorsqu’il a reçu la Légion d’honneur. » C’est-à-dire en 1996. Lorsqu’elle a visité le Mémorial de Verdun, Nadine a été très émue : « Quand je suis sortie, je suis restée 10 minutes sans pouvoir parler. » Si elle est revenue avec sa famille hier, c’est pour confier au Mémorial une copie originale du livret militaire de Lazare Ponticelli : « L’original, nous le donnerons à la Légion étrangère, dans laquelle il a combattu. »

Lazare Ponticelli, le dernier des poilus, les Français s’en souviennent, presque comme un membre de leur famille. Ce qu’ils savent moins de lui, c’est qu’après la guerre, cet immigré italien avait créé, avec ses deux frères, une société de montage et d’entretien de cheminées industrielles. Aujourd’hui, le groupe Ponticelli emploie 5 000 salariés en France et à l’étranger. Et est devenu un mécène du Mémorial de Verdun.

« L’important c’est le travail »

C’est aussi une phrase que Lazare Ponticelli a répétée souvent, tout au long de sa vie : « L’important, c’est le travail. »

Le dernier des poilus avait longtemps refusé que ses obsèques soient nationales. Il s’y était finalement résigné à une seule condition : qu’elles soient dédiées à tous les morts de la Première Guerre mondiale. Ce fut le cas, aux Invalides, le 17 mars 2008.


Aniche : Patrick Duroyon décoré de la médaille de la Défense nationale

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La Voix du Nord

Publié le 09/06/2016

Patrick Duroyon honoré lors de la cérémonie aux victimes d'Indochine.VDN

Patrick Duroyon honoré lors de la cérémonie aux victimes d'Indochine.

Mercredi, au cimetière du Sud, lors de la journée d’hommage aux victimes de la guerre d’Indochine, une cérémonie était organisée par la municipalité. Patrick Duroyon a reçu la médaille de la Défense nationale échelon argent des mains du doyen des anciens combattants, André Vasseur, lui-même ancien d’Indochine. Le récipiendaire a été honoré pour son engagement en tant que caporal dans la légion étrangère de 1981 à 1988, au 5e régiment étranger dont la devise était « Ne pas subir ». Durant ces années, Patrick Duroyon a participé aux campagnes nucléaires sur l’atoll de Mururoa en Polynésie française, mais également aux opérations militaires à Mayotte et Djibouti pour surveiller les frontières somaliennes.

Larzac : le Département s’organise

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Centre Presse Aveyron

Le 08 juin

Au total, 1300 légionnaires et personnels seront basés sur le Larzac d’ici 2018.

Au total, 1300 légionnaires et personnels seront basés sur le Larzac d’ici 2018. (AFP)

La commission permanente du conseil départemental réunie lundi a décidé de confier au Département le rôle de coordonnateur d’un groupement de commandes avec la communauté de communes Larzac et Vallées. Et ce en lien direct avec la mise en œuvre du programme d’accompagnement de l’arrivée de la Légion étrangère sur le Larzac. Rappelons que le conseil départemental a décidé de construire un nouveau collège à La Cavalerie.

De son côté, la communauté de communes Larzac et Vallées a acté la construction d’un gymnase qui servira aussi aux activités d’éducation physique et sportive au sein du collège. «Pour que la mutualisation de ces équipements soit efficiente, il faudra qu’ils soient construits à proximité et que leur conception soit pensée avec cet objectif, expliquent les conseillers départementaux. C’est la raison qui a poussé le Département et la communauté de communes à envisager la réalisation d’une seule et unique opération, pour laquelle ils se partageront la maîtrise d’ouvrage.»

Un marché de maîtrise d’œuvre unique sera conclu pour la construction du collège et du gymnase avec un prestataire qui aura la charge de la conception et du suivi de réalisation de l’ensemble des ouvrages. La même logique sera appliquée aux autres marchés (contrôles techniques, coordination sécurité et protection de la santé, études géotechniques, travaux…). Cette organisation nécessite ainsi un groupement de commandes.


AGDE - Hommage à l'armée tchécoslovaque - Une plaque pour commémorer sa naissance en Agde

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Hérault Tribune

08-06-16

AGDE - Hommage à l'armée tchécoslovaque - Une plaque pour commémorer sa naissance en Agde

Hommage à l’armée tchécoslovaque

Une plaque pour commémorer sa naissance en Agde

La promesse avait été faite en juin l’an dernier, lors des commémorations de la renaissance de l’armée tchécoslovaque, elle a été honorée samedi 4 juin 2016 : le dévoilement d’une plaque commémorative rappelant la constitution de l’armée tchécoslovaque et son départ pour le front le 6 juin 1940, depuis la Gare d’Agde.

Rappelons en effet qu’au début de la seconde Guerre Mondiale, les Nazis occupaient la République tchécoslovaque.  Les dirigeants tchèques repliés à Paris formèrent alors un Comité National qui fut autorisé par la France à reconstituer l'armée tchécoslovaque. Le centre de formation était situé à Agde. Le Comité national tchécoslovaque rassembla donc ses forces éparpillées aux quatre coins de l’Hexagone, soit 11 400 hommes, qui transitèrent par la Gare d’Agde pour s’installer dans le Camp d’Agde, alors évacué par les réfugiés républicains espagnols.

C’est autour de Gilles D’Ettore, Maire d’Agde, que se sont retrouvés pour l’occasion Robert Craba, Adjoint au Maire en charge notamment des Associations patriotiques, le Général de Brigade Jaroslav Maly, Attaché de défense de la république Tchèque, représentant la Délégation Tchèque,  le Colonel Ales Knizek, de l’Institut d’Histoire Militaire de Prague, le Colonel Knanik, représentant la Délégation Slovaque, André Gougon, Directeur Régional de la SNCF, nombre d’élus du Conseil Municipal, enfin les représentants des associations patriotiques et les porte drapeaux.

Après le dévoilement de la plaque, le Général de Brigade Jaroslav Maly a pris la parole. «Nous sommes aujourd’hui rassemblés pour commémorer un évènement de notre histoire Franco-Tchéco-Slovaque commune et aussi accomplir notre devoir. En 2015, nous nous sommes donnés rendez-vous à Agde pour dévoiler une plaque commémorative en hommage aux milliers de volontaires et de citoyens tchécoslovaques qui avaient transité par cette gare pour constituer l’armée Tchécoslovaque en France entre septembre 1939 et juin 1940. Pour des petits pays comme la Tchéquie ou la Slovaquie, je suis personnellement convaincu, autant que pour la France, qu’il est très important de redécouvrir ces petits évènements de l’histoire car derrière ces destins héroïques, nous trouvons le destin de nos grands-parents, de nos parents et de nos concitoyens. Cette nouvelle plaque est leur tableau d’honneur.

Des liens indéfectibles furent créés avec la France lors des premiers engagements volontaires de Tchéquie et de Slovaquie en août 1914. Ces hommes entrèrent dans la Légion Etrangère Française au début du premier conflit mondial. La première compagnie de volontaires tchécoslovaques, appelée Nazdar, fut créée à Bayonne et ces soldats combattirent dans l’armée française. Des volontaires de tous les pays vinrent les rejoindre.

A Cognac, en 1917, naissait le Premier Régiment de l’Armée Tchécoslovaque. Cette armée devint la base de la défense nationale d’un nouveau pays, la Tchécoslovaquie. Vingt-et-une années plus tard, l’armée tchécoslovaque fut reconstituée en France, à Agde. C’est ici, pour la seconde fois de notre histoire commune, que les Tchèques et les Slovaques rejoignirent l’armée française. Cette fois, il ne s’agissait plus de créer ou de fonder une patrie, mais d’en défendre la liberté et son intégrité, détruite par l’occupant nazi. Alors, pour ce faire, Agde devint, entre 1939 et 1940, le berceau en France de l’Armée Nationale Tchécoslovaque. L’autre raison d’être de cette armée fut de garantir la continuité et l’existence d’un Etat en dehors de ses frontières. Des milliers d’hommes transitèrent ainsi par cette gare pour répondre à l’appel de leurs dirigeants en exil. Fin janvier 1940, la Première Division Tchécoslovaque était créée. Au début du mois de juin, elle quittait Agde par cette même gare pour rejoindre l’armée française et défendre sa liberté. C’est pour cela qu’aujourd’hui, 76 ans après, au même endroit, c’est ce que vous pouvez lire sur cette plaque».

Ce fut ensuite au tour du Maire d’Agde, Gilles D’Ettore, de saluer cette part commune de notre histoire.
«Nous sommes aujourd’hui réunis pour commémorer ensemble la reconstitution de l’Armée Tchécoslovaque au sein du Camp d’Agde. A travers cette cérémonie, c’est aussi l’amitié entre nos peuples que nous célébrons. Une amitié fondée sur une histoire commune mais aussi sur des liens culturels particuliers nourris de la richesse artistique de chacun de nos pays. Les œuvres de Milos Forman, de Milan Kundera, de Kafka, pour ne citer qu’eux, nous sont familières, à nous Français, et ont largement contribué au rayonnement de la civilisation européenne dont nous voulons ensemble préserver les acquis.

Les accords de Munich, qui ont consacré le lâche abandon de la Tchécoslovaquie aux nazis, restent une tâche dans l’histoire de notre continent. Nous savons aujourd’hui les conséquences de ce renoncement et la nécessité qu’il y a à ne jamais céder quand ce sont nos valeurs qui sont en cause.

Et c’est une fierté pour nous Agathois, que votre jeunesse combattante se soit réunie en Agde pour contribuer à la libération de l’Europe. Nous leur serons à jamais redevables de cet engagement qui est souvent allé jusqu’au sacrifice et qui fait qu’aujourd’hui, nos peuples vivent ensemble, en paix, attachés à des valeurs qu’ils ont su préserver face à l’horreur nazie.

Je veux dire ici aux représentants des peuples Tchèques et Slovaques la fierté que nous avons à les recevoir en cette terre agathoise où ils sont légitimement chez eux.

Je veux leur dire aussi, moi qui suis né au printemps 1968, l’importance qu’a représenté pour chacun d’entre nous le Printemps de Prague qui a vu le soulèvement de leurs peuples contre une autre forme d’oppression. Là encore, vous avez ouvert la voie de la dignité humaine. Et de cela aussi, nous vous sommes éternellement reconnaissants.
Nous, Slovaques, Tchèques, Français, sommes attachés à nos patries, à la préservation de leurs identités, à leurs indépendances, au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Mais nous savons aussi tout ce qui nous unit et que nous devons ensemble, comme par le passé, continuer à défendre.
Aussi, vive la République Tchèque, vive la Slovaquie et vive la France».
La cérémonie s’est poursuivie par de multiples dépôts de gerbes de fleurs, par une minute de silence et par les hymnes nationaux des trois pays.

AGDE - Hommage à l'armée tchécoslovaque - Une plaque pour commémorer sa naissance en Agde

AGDE - Hommage à l'armée tchécoslovaque - Une plaque pour commémorer sa naissance en Agde

Ville d'AGDE (08-06-16)

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Béziers -Journée nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine

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Hérault Tribune

08-06-16

Mesdames, Messieurs,

Indochine ! Ce nom a la résonance des mondes à jamais perdus, à jamais engloutis.
Indochine ! Quand l'Asie était française. Quand Saïgon ou Hanoï ressemblaient - du moins en apparence - à n'importe quelle préfecture de chez nous. Quand la France républicaine, sûre d'elle-même, se répliquait à l'infini au bord des rives du Niger, dans les massifs de l'Atlas ou le long des entrelacs du Mékong.

Indochine ! Une guerre de presque dix ans. Et pourquoi ? Dans un premier temps, pour l'Empire. La IVème république voulait garder ce que la IIIème avait construit à la suite de Napoléon III.
Pour, ensuite, lutter contre le communisme, qu'il soit chinois ou russe. Et toujours aux côtés des populations locales, si diverses d'ethnies, de langues, de croyances.

Dix ans de guerre menée par un corps expéditionnaire sans moyens matériels, sans l'appui de la nation et, souvent même, malgré l'hostilité et le sabotage des communistes, des communistes d’ici. Oui, combien de soldats français sont morts parce que, dans nos usines, des traîtres avaient rendu leurs munitions inutilisables ?

Cette guerre, nous l'avons perdue. Et cette défaite sur le terrain, malgré d'innombrables batailles gagnées, bien que le Vietminh soit sorti laminé de Dien- Bien-Phu, cette défaite annonçait d’autres défaites à venir.
Car si nous avons perdu en Indochine, c'est parce que nous avons fait la guerre à moitié, parce que nous avons demandé à des milliers d'hommes de mourir quand des millions d’autres s'en moquaient.

Sept ans plus tard malgré, cette fois, une victoire sur le terrain - entière, écrasante, totale -, malgré cette victoire militaire, l'Algérie était abandonnée et un million d'hommes, de femmes et d'enfants étaient livrés au couteau des égorgeurs ou voués à l'exil.

Voilà la leçon de l'Indochine. Quand on commence moralement à reculer, quand on renonce à la lutte, alors, on lâche tout, on perd tout.

Je veux rendre ici hommage aux soldats d'Indochine qui furent, à l'instar des soldats de Napoléon ou de la Grande Guerre, parmi les meilleurs de l'histoire de France. Hommage aux parachutistes coloniaux, hommage à la légion étrangère, hommage aux tabors marocains, hommage aux indochinois qui représentaient un tiers de nos effectifs.
Hommage aussi à leurs chefs : le général Leclerc, le général de Lattre de Tassigny, le général Salan, le colonel Bigeard. Et tant d'autres. Mais aussi hommage aux jeunes officiers, comme Hélie Denoix de Saint Marc. Hommage aux sous-officiers, qui formaient cette armature qui nous permit de tenir bon, si longtemps, sur le terrain. Hommage enfin aux soldats qui, pour beaucoup, en rejoignant l'armée, savaient qu'ils partaient pour l'Indochine et sa guerre, et non pour quelque garnison tranquille d'Allemagne de l'Ouest.

Puissent les soldats français de ce siècle qui commence, puissent-ils être toujours dignes de leur exemple.
Vive le Corps expéditionnaire d'Extrême-Orient ! Vive la France !

Robert MENARD Maire de BEZIERS


Transpyrénéa : le nouveau défi fou du légionnaire

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Actualités

Publié le 06/06/2016

 

Tous les jours et tous les week-ends , Paulo Caparicas se préparer pour ce nouveau défi. /Photo DDM

 

Tous les jours et tous  les week-ends , Paulo Caparicas se préparer pour ce nouveau défi. /Photo DDM

Tous les jours et tous les week-ends , Paulo Caparicas se préparer pour ce nouveau défi. /Photo DDM

900 kilomètres en courant entre Méditerranée et Atlantique, c'est le dernier défi que s'est mis en tête de relever , l'adjudant-chef Paulo caparicas, du 4e régiment étranger de Castelnaudary.

900 kilomètres à parcourir en moins de 400 heures, en partant du Perthus jusqu'à Hendaye, avec 55 000 mètres de dénivelé positif et 110 000 cumulés…On ne l'arrête pas… Après le Tor des géants, déjà un extraordinaire exploit en soi qu'il a accompli , l'an dernier, Paulo Caparicas s'attaque, cet été, à la Transpyrénéa, la grande traversée qui de l'Atlantique rejoint la Méditerranée par les Pyrénées…Un raid de fou — il faut l'être pour s'engager dans ce défi sans limite- mais une aventure humaine et surhumaine qui dépasse l'entendement. Paulo Caparicas sera le seul militaire français à participer, en individuel ; à cette épreuve qu'il prépare assidûment depuis des mois.

Ce béret vert du «4» est entré dans la Légion il y a 26 ans et pratique les trails depuis cinq ans seulement . «Comme tout le monde, il a commencé petit puis il s'est pris de passion pour les ultratrails, les longues distances avec toujours de bons résultats.Aujourd'hui, c'est parce qu'il y a connu de belles réussites, qu'il peut participer à ce défi où il faut prouver son engagement sur des épreuves de plusieurs jours en haute montagne», le présente le commandant François Hervé-Bazin, officier communication saluant ce militaire qui, toujours, prend sur son temps libre pour ses entraînements. Des entraînements de titan... Debout à 4 heures du matin pour aller courir avant la prise de service, rebelote à la pause de midi pour deux heures d'entraînement de plus. Course à pied, vélo, natation. et le week-end, Paulo Caparicas part en repérage dans les Pyrénées. 45 kilomètres le premier jour, 55 le lendemain avec 3500, 4000 mètres de dénivelé.... «J'en profite pour reconnaître quelques points particuliers. Les Pyrénées ariégeoises sont très difficiles, sauvages, le sentier de grande randonnée, le GR 10 y est mal balisé».

Pour l'épreuve, Paulo aura à présenter son parcours tout en prenant en compte certaines directives, et en tenant compte des 21 points de contrôles connus. Il aura trois bases de vie où il pourra faire le plein de nourriture et de vêtements propres. «Il part en complète autonomie, 10 kg sur le dos avec au moins 2 litres d'eau, 6 000 calories de nourriture pour des tronçons de 200, 250 km, 1 000 de réserve au cas où… et tout le matériel obligatoire : poncho en vortex, sac de couchage, bâche, téléphone, sifflet , couverture de survie, miroir de signalement, soin pour les pieds… Pour tenir 16 jours et 16 nuits… «J'ai conscience que les journées vont être très longues» confie le légionnaire qui sait qu'il devra être actif entre 16 et 17 heures par jour, qu'il aura à partir tôt, à la fraîcheur, pour ne s'arrêter qu'après le soleil couchant. «Les journées sont longues en juillet mais pour réussir, les points clé , c'est le repos et la nourriture… «Et après?,» a-t-on envie de lui demander. «J'en sortirai grandi, c'est l'épreuve la plus difficile au monde. J'ai 48 ans…», conclut-il sous-entendant que... . S'arrêtera-t-il pour autant , lui que deux opérations aux genoux ne l'ont pas dissuadé de continuer? Reste que l'aventure a un coût -900€ d'inscription et un matériel dont le prix est inversement proportionnel au poids. A la sortie, un budget de 3 000 € et un rêve rendu possible grâce à la complicité d'amis du régiment qui se reconnaîtront : Arnaud, Jean-Baptiste ; Gérard, Roger, Alain et Clément. Paulo a promis de nous raconter son aventure... Rendez-vous est pris.

Gladys Kichkoff


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