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2016


L’Alsacien qui habille le cinéma mondial

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L'Alsace

Publié le 23 avril 2016 Philippe Wendling Photos : Dominique Gutekunst

Créée à Sélestat en 1998 mais localisée à Strasbourg depuis 2012, la société du Mulhousien Michaël Gojon-dit-Martin figure parmi les leaders de la location de costumes et d’armes pour le septième art et la télévision.

Dans ses locaux strasbourgeois, Michaël Gojon-dit-Martin conserve une partie des quelque 35 000 costumes qu’il loue pour des films et des séries télévisées.Photo  L’Alsace

Dans ses locaux strasbourgeois, Michaël Gojon-dit-Martin conserve une partie des quelque 35 000 costumes qu’il loue pour des films et des séries télévisées.Photo L’Alsace

À la question de savoir à combien de tournages il a déjà participé directement ou indirectement, Michaël Gojon-dit-Martin ne répond pas du tac-au-tac. L’homme marque un blanc, le temps de les énumérer dans sa tête, puis lâche sur un ton dénué de toute fanfaronnerie : « Très honnêtement, je ne sais pas. Cela fait longtemps que j’ai arrêté de compter. J’ai fait deux Spielberg, deux Tarantino… En gros, on peut dire que, d’une façon ou d’une autre, ma société ou moi-même sommes intervenus dans 60 à 70 % des films de guerre tournés à travers le monde au cours des quinze dernières années. À cela, il faut ajouter de très nombreuses séries télévisées, notamment françaises et allemandes, et diverses collaborations dans les pays de l’Est. » Parmi ses références : Sherlock Holmes , La Môme , Band of Brothers , Rush Hour 3 , Alerte Cobra , Le Clown et Capitaine Marleau.

La passion de l’histoire

Cet Alsacien pur jus est à la tête depuis 1998 de Ciné Régie, une société spécialisée dans la fourniture d’armes et de costumes pour le cinéma. Parallèlement, Michaël Gojon-dit-Martin dirige une boîte de production audiovisuelle, une de location de costumes pour les particuliers et une autre dévolue aux effets spéciaux.

En fonction des contrats, il emploie des intermittents du spectacle notamment issus de la région. « C’est mon principe de bosser avec des gens du coin, de faire du circuit court. » Il intervient également en tant qu’armurier et artificier ou encore comme chef éclairagiste sur des plateaux de télé.

Plus de 35 000 costumes

Rien ne prédestinait pourtant cet électricien de formation à intégrer l’univers du petit écran ou celui du septième art. « Je suis né à Mulhouse mais j’ai grandi à Lutterbach où mon père, officier de gendarmerie, a été basé un temps , raconte l’entrepreneur de 38 ans. Petit, j’allais jouer dans l’ancienne brasserie de la commune qui avait été bombardée durant la Seconde Guerre mondiale. Très tôt passionné d’histoire, je me suis mis à récupérer tous les objets liés à ce conflit puis, plus âgé, j’ai commencé à acheter des véhicules militaires, ce qui m’a valu de me faire un nom dans le milieu des collectionneurs. En 1997, j’ai grâce à cela été contacté par la compagnie Warner qui cherchait du matériel pour le film Il faut sauver le soldat Ryan. J’ai accepté de prêter quelques trucs par curiosité. À la fin du tournage, au lieu de toucher un peu d’argent, j’ai demandé à pouvoir récupérer des costumes. La production a accepté et je suis reparti avec plus de 800 uniformes, des casques, des parachutes… C’est comme ça que j’ai eu l’idée de me lancer dans la location de costumes pour le cinéma. »

Dix-neuf ans plus tard, Michaël Gojon-dit-Martin propose à travers Ciné Régie plus de 35 000 costumes de militaires, de policiers, de facteurs… Après les avoir stockés à Sélestat où il a commencé ses activités, puis à Paris où il s’est installé une petite décennie, il les conserve dans différents lieux, dont une partie à Strasbourg, ville dans laquelle il a décidé d’héberger ses bureaux en 2012.

Dans l’ex-usine de l’avionneur Junkers, au cœur de la Plaine des Bouchers à la Meinau, sont rangés aussi bien un uniforme russe des années 1940 qu’une tenue de CRS et la robe de Blanche-Neige. Pêle-mêle, un couvre-chef de Poilu de 1914-1918 côtoie un casque de stormtrooper tout droit tiré de Star Wars. Remisés dans des caisses, des ceinturons, des masques à gaz et des morceaux de « faux » cadavres attendent de retrouver une utilité ou une vie devant la caméra.

Chine et ventes

Les origines de ces trésors sont multiples. « Je chine à droite et à gauche mais la plupart de mes pièces sont des costumes réformés issus des surplus de fabricants travaillant pour l’armée ou la police. On se fournit aussi beaucoup lors des ventes des Domaines, ce qui oblige parfois à acheter en gros. Il y a deux ans, par exemple, j’ai acquis un lot de 1 200 uniformes militaires complets. J’en ai gardé quelques-uns et revendu les autres » , raconte Michaël Gojon-dit-Martin en précisant que Ciné Régie figure désormais parmi les trois plus gros loueurs français de costumes pour le cinéma.

Son entreprise peut aussi se targuer d’être le leader hexagonal de la location d’armes de cinéma, notamment de SFX NO-GUN, des pièces totalement inoffensives d’importation américaine. Il s’approvisionne aussi auprès d’une société basée dans les pays de l’Est proposant des fusils et autres pistolets démilitarisés comme l’on dit communément.

Agréments et sécurité

Très à cheval sur le respect des lois en vigueur ainsi que sur le maniement de ces accessoires, Michaël Gojon-dit-Martin a suivi des formations d’armurier et dispose de pléthore d’agréments, notamment de la direction générale de l’armement, de la police nationale ainsi que de la gendarmerie. Il est également détenteur de l’agrément cinéma du FBI, du NYPD et du LAPD (les polices de New York et de Los Angeles), ce qui lui permet de disposer d’uniformes des administrations américaines.

« Je loue des armes à des productions mais j’assume aussi la fonction d’armurier pour certains films. Cela a été le cas, par exemple, pour Inglorious Basterds où j’ai assisté l’équipe pendant les plusieurs mois de tournage. C’était énorme » , précise Michaël Gojon-dit-Martin.

Dans ce cadre, son rôle est à la fois de préparer les différentes armes et les munitions à blanc ainsi que de former les acteurs et les figurants à leur utilisation. Professionnel, cet ancien légionnaire travaille, dit-il, avec « la plus grande rigueur » , comme cela se fait aux États-Unis où ses homologues sont quasi tous des ex-militaires. « Sur le point de la sécurité, je suis totalement irréprochable, souligne-t-il sans dissimuler, cette fois, une certaine fierté. Je n’ai jamais perdu la moindre arme ou eu à déplorer le moindre accident. Et pourtant, je peux vous dire qu’un tournage sans galères, ça n’existe pas ! »


L‘anniversaire du combat de Camerone célébré par la Légion Étrangère

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Le Bien Public

Le 21/04/2016

Une commémoration qui a permis également de rendre hommage aux trois soldats d’Auxonne morts au Mali ainsi qu’au motard de la gendarmerie de Beaune décédé dans l’exercice de ses fonctions.  Photo Gerard PUECH

Une commémoration qui a permis également de rendre hommage aux trois soldats d’Auxonne morts au Mali ainsi qu’au motard de la gendarmerie de Beaune décédé dans l’exercice de ses fonctions.  Photo Gerard PUECH

Samedi matin à la caserne Deflandre de la gendarmerie placée sous le commandement du colonel Kim une cérémonie a été organisée par l’amicale des Anciens de la Légion Étrangère de Côte-d’Or (AALE21), pour commémorer le combat de Camerone qui a opposé une compagnie de la légion étrangère aux troupes mexicaines lors de l’expédition française au Mexique, le 30 avril 1863.

En présence de nombreux camarades, de personnalités civiles et militaires, le colonel Pierre Brière président de AALE 21 a déclaré : « Avant d’évoquer Camerone et la Légion, je voudrais saluer le sacrifice de nos camarades bourguignons décédés, cette semaine, dans l’accomplissement de leur devoir, à savoir trois jeunes soldats du 511, morts au combat au Mali, et le motard Conard, décédé en service commandé. En choisissant de commémorer une défaite, la légion proclame que pour un soldat digne de ce nom, l’accomplissement du devoir, le respect de la parole donnée et la fidélité au chef trouvent en eux-mêmes leur récompense et n’ont pas besoin de la sanction du succès. C’est de cet exemple qu’est née l’expression “faire Camerone”, c’est-à-dire remplir la mission jusqu’au bout sans esprit de retour. »


Biterrois : à Puisserguier, le légionnaire aura tenté le coup de force

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Midi Libre

Publié le 21 avril 2016

Biterrois : à Puisserguier, le légionnaire aura tenté le coup de force
Jean Aubelle avait pris soin de prévenir les gendarmes de ses intentions. J.M.

Les gendarmes ont assuré la médiation pour désamorcer une situation tendue entre le propriétaire d'une maison de Puisserguier et les occupants des lieux.

Pas de plan B pour Jean Aubelle. Le légionnaire de retour du Cambodge. Déterminé à reprendre possession de sa maison, occupée depuis 6 ans après une cession immobilière caduque, il est revenu sur les lieux ce jeudi matin à Puisserguier, accompagné de proches. Le septuagénaire y recevait livraison d'un conteneur en provenance du port de Fos (Bouches-du-Rhône) dans lequel ses effets personnels, des meubles notamment, avaient été transportés depuis l'Asie.

Sur place, le commandant de la brigade de gendarmerie de Capestang avait pris la mesure de l'enjeu, alors que de vives tensions semblaient inévitables entre le propriétaire et les occupants des lieux. Le gendarme a donc usé de diplomatie afin de canaliser les griefs des uns et des autres.

En attente d'une nouvelle décision de justice

Arguant notamment d'une décision de justice, prise en première instance en février, en faveur du légionnaire, les gendarmes sont parvenus à maîtriser le feu qui couvait. Les occupants des lieux ayant fait appel de cette décision, la justice devra, dans les prochains mois, se pencher une nouvelle fois sur ce différend qui perdure depuis des années.

D'ici là, le légionnaire de retour en France devra garder patience et trouver une solution de logement au moins temporaire. Restait alors, ce jeudi matin, la question bassement prosaïque : où vider le container ? Là encore, les forces de l'ordre ont usé de médiation. Et, utilisant leur arme secrète, (un téléphone portable), elles ont fini par dégoter un local fermé dans lequel Jean Aubelle et quelques bras vaillants pouvaient décharger les 30 m3 du container. Un chargement décidément bien lourd...


Une exposition révèle les secrets du service militaire suisse à l’étranger

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TDG

Créé: 21.04.2016

MuséeUne nouvelle exposition permanente au château de Morges se penche sur la présence militaire suisse.

Une des vitrines de l'exposition, qui présente l'habit du capitaine Abraham Rey (1773-1859), de Lausanne, officier au 29e régiment suisse, recruté dans le canton de Berne. ll s'illustra également au service de Napoléon lors de la campagne de Russie en 1812.

Une des vitrines de l'exposition, qui présente l'habit du capitaine Abraham Rey (1773-1859), de Lausanne, officier au 29e régiment suisse, recruté dans le canton de Berne. ll s'illustra également au service de Napoléon lors de la campagne de Russie en 1812. Image: Rémy Gindroz

«Un musée est un organisme vivant et son équipe se doit de s’interroger en permanence», affirme Adélaïde Zeyer, conservatrice du château de Morges et ses musées depuis février. C’est dans cet esprit que la scénographie de la salle du Musée militaire, dédiée à la présence militaire suisse dans le monde, a été entièrement repensée. L’exposition permanente «Fidelitate et Honore - Régiments suisses au service de l’équilibre européen» permet désormais au grand public de découvrir un pan méconnu de l’histoire helvétique.

«Sans les Suisses, les Français ne pourraient pas fêter le 14 Juillet et les Trois Glorieuses ne seraient pas si glorieuses. Ce sont les soldats suisses en service à l’étranger qui ont fait l’animation à la Bastille», expose Alain-Jacques Tornare, historien plein d’humour et cocommissaire de l’exposition. Du XVe siècle jusqu’en 1848, lorsque la Suisse moderne et neutre abolit tout service militaire à l’étranger, près d’un million et demi de Suisses se sont battus pour des souverains étrangers.

Ça n’arrive qu’une fois dans la carrière d’un conservateur

Ce sont ces hommes qui semblent prendre vie dans les vitrines du château, garnies de leurs costumes et de leurs armes blanches. Grâce à une subtile mise en scène, on s’imagine facilement le capitaine Abraham Rey sur le champ de la bataille de la Berezina, au service de la France, dans son uniforme rouge et jaune, aux boutons et aux épaulettes dorés. «Nous avions cet habit dans notre collection depuis vingt-huit ans, sans savoir qu’il s’agissait du sien. Grâce à nos recherches, nous avons fait cette fabuleuse découverte, qui n’arrive qu’une fois dans la carrière d’un conservateur», se réjouit Pascal Pouly, conservateur adjoint et cocommissaire de l’exposition, sur laquelle l’équipe morgienne travaille depuis deux ans.

Présentant les uniformes de manière chronologique, l’ancienne exposition a été complètement repensée. «Cela a été un sacré Tetris. Nous avons voulu présenter beaucoup d’objets pour rendre le sujet plus ludique et intéressant à regarder», explique Nadia Pierro, décoratrice et scénographe de l’exposition. L’ancienne réception du musée a d’ailleurs dû être transformée pour accueillir les objets liés à la Garde suisse pontificale et à la Légion étrangère française, seules survivances de cette histoire militaire complexe. (TDG)


L'escadrille La Fayette fête son centenaire

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Publié le 20 avril 2016 Helen Chachaty

L'escadrille La Fayette fête son centenaire

De gauche à droite : Sgt James R. Mc Connell († 19 mars 1917) - Slt Kiffin Y. Rockwell († 23 juin 1916) - Cne Georges Thénault - Sgt Norman Prince († 12 octobre 1916) - Sgt Victor E. Chapman († 23 juin 1916) - Les 4 pilotes américains ont tous été tués au combat ou par accident. Photo extraite du livre The Story of the LaFayette Escadrille - éditeur Small, Maynard & Co de Boston, en 1921.


Une cérémonie de commémoration en l'honneur des 100 ans de l'escadrille La Fayette se tient ce 20 avril à Marnes-la-Coquette, qui abrite le mémorial dédié à cette unité aéronautique composée d'aviateurs américains ayant volé sous cocardes tricolores lors de la Première guerre mondiale. Le défilé aérien est composé pour l'occasion de trois Mirage 2000N de l'EC 2/4 « La Fayette », d'un Rafale de l'EC 1/91 « Gascogne », d'un biplan Stearman PT17 piloté par Jack Krine, mais aussi de quatre F-22 du 94th Fighter Squadron ainsi que d'un B-52 du 5th Bomber Wing de l'US Air Force.

L'escadrille N124 est officiellement créée le 18 avril 1916, après autorisation du Service aéronautique français de créer une unité composée de personnels américains. Ceux-ci avaient en effet montré dès le début de la Première guerre mondiale leur volonté de combattre aux côtés des forces armées françaises, les États-Unis n'ayant dans un premier temps pas participé au conflit. D'abord affectés aux services ambulanciers ou dans la Légion étrangère, les sept premiers pilotes arrivent sur la base de Luxeuil le 20 avril. Ils sont encadrés par des officiers français. Fin mai, soit à peine un mois après sa création, l'escadrille La Fayette - en hommage au marquis de la Fayette, un Français ayant combattu aux côtés des insurgés lors de la Guerre d'indépendance - comptabilise une quinzaine de pilotes.

La zone de vol de l'escadrille s'étend sur le front ouest des Vosges à la Picardie. La première victoire aérienne est attribuée à Kiffin Rockwell, qui abat un avion allemand le 18 mai. Au total, les 38 pilotes américains et cinq officiers français qui vont voler sur Nieuport ou Spad pendant quasiment deux ans comptabilisent 3 000 patrouilles de combat, 39 victoires officielles et quasiment une centaine non homologuées. Neuf aviateurs meurent en cours de mission, dont Raoul Lufbery, un franco-américain, considéré comme l'un des « plus grands as américains » de la Première guerre mondiale. Celui-ci compte à son actif 17 victoires homologuées, dont 16 au sein de l'escadrille.

La création d'un corps d'aviation La Fayette en juin 1916 pour faire face à l'engouement des Américains pour cette escadrille a permis d'affecter des volontaires à d'autres escadrilles françaises. Au total, ce sont 269 pilotes américains qui ont combattu sous cocardes françaises dans une vingtaine d'unités différentes. L'aventure de l'escadrille La Fayette prend fin le 18 février 1918, elle est transférée à l'armée américaine et renommée N103, devenant ainsi la première escadrille de chasse de l'US Air Force.

L'escadrille N124 « Sioux » est intégrée au groupe de chasse 2/5 lors de la Seconde Guerre mondiale et vole notamment sur Curtiss P-140F Warhawk. Le groupe La Fayette devient l'escadron de chasse 2/4 « La Fayette » le 1er juillet 1947, il est successivement basé à Friedrichshafen et Bremgarten, avant de revenir à Luxeuil en 1961.

Le 2/4 est opérationnel sur Mirage 2000N depuis 1989 et a été rattaché au commandement des forces aériennes stratégiques en 1991. Basé à Istres depuis 2011, l'escadron de Mirage 2000N dotés de l'ASMP-A assure la permanence de la mission de dissuasion nucléaire. L'escadron sera transformé sur Rafale biplace à l'horizon 2018 et intégré à la 4ème escadre de chasse sur la BA 113 de Saint-Dizier, devenant le second escadron de Rafale nucléaire après le 1/91 « Gascogne ».


Castelnau-le-Lez : honneur et fidélité pour se souvenir de Camerone

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Midi Libre

Publié le 19 avril 2016

Castelnau-le-Lez : honneur et fidélité pour se souvenir de Camerone

Dépôt de gerbe par la légion et la municipalité.

Cimetière de la Crouzette à Castelnau-le-Lez

Les anciens de la légion étrangère regroupés au sein de l'amicale de Montpellier et environs ont choisi cette année Castelnau-le-Lez pour commémorer dimanche 17 avril le souvenir de la bataille de Camerone, symbole des légionnaires dans le but ultime de leur engagement "servir".

De nombreux porte-drapeaux honoraient cette cérémonie au monument aux morts de la ville, en présence d'élus, de Castelnauviens fidèles au souvenir et d'une majorité de bérets verts. Après le récit du combat de Camerone, deux gerbes ont été déposées au nom de l'Amicale et de la municipalité.

Les retrouvailles dans les salons de l'Hôtel de ville pour partager le verre de l'amitié ont clôturé de manière conviviale cette cérémonie.


Epinal : les anciens de la Légion perpétuent leurs souvenirs

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Vosges Matin

19/04/2016

Epinal : les anciens de la Légion perpétuent leurs souvenirs

Après la cérémonie au monument aux morts de la place Foch, les membres de l’amicale des anciens de la Légion étrangère du département des Vosges ...


Hans Hartung exposé au musée de la légion étrangère à Aubagne.

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Accueil  Provence-Alpes

GHislaine Milliet avec AFP Publié le 19/04/2016

Le peintre Hans Hartung, grande figure de l'art abstrait, fut aussi légionnaire. C'est à ce titre que le musée de la Légion étrangère d'Aubagne lui rend hommage par une double exposition, organisée avec le musée d'art moderne de Paris.

© Photo AFP

© Photo AFP

Hans Hartung (1904-1989), peintre du XX ème siècle et figure majeure de l'art abstrait, s'était engagé dans l'armée durant la seconde guerre mondiale.
La légion étrangère lui rend hommage en accueillant une double exposition de ses oeuvres, en collaboration avec le musée d'art moderne de Paris.

Un artiste gestuel

Une première partie, au musée de la Légion, montre des oeuvres peintes durant les années sombres de la guerre, au moment de son engagement dans l'armée "dramatiquement arrêté par une blessure de la jambe puis l'amputation", en 1944, rappelle Fabrice Hergott, commissaire de l'exposition et directeur du musée d'art moderne. 

Mais bien que "fortement handicapé, il n'a pas cessé d'être un artiste gestuel"


ajoute Fabrice Hergott.
Sont exposées des oeuvres de la fondation Hartung d'Antibes (Alpes-Maritimes), peintes entre 1938 et 1945, des oeuvres quasiment jamais montrées réalisées alors que Hartung est déjà un peintre reconnu. Une série de têtes, rappelant "Guernica" de Picasso, a été peinte en 1940-41 et figure le désespoir et l'horreur inspiré à l'artiste allemand anti-nazi lors de l'entrée des troupes allemandes dans Paris.
Durant ces années de guerre, Hartung développe "la pratique obstinée du crayon et de l'encre sur papier", précise Fabrice Hergott.

Des oeuvres peintes en 4 jours

La deuxième partie de l'exposition, au centre d'art Les Pénitents noirs, rassemble des oeuvres peintes en quatre jours, en juillet 1989, quelques mois avant la disparition de l'artiste.  

"C'est l'aboutissement d'une vie"


s'enthousiasme le commissaire d'exposition soulignant "la liberté dans la forme, le geste et la couleur", de Hartung qui invente de nouveaux outils en utilisant une sulfateuse agricole pour faire des projections.

Avec l'exposition Hartung, le musée de la Légion étrangère inaugure une nouvelle salle d'exposition temporaire. La prochaine, prévue du 16 septembre 2016 au 15 janvier 2017 aura pour thème la mode et la Légion.  
Hans Hartung, peintre et légionnaire, du 16 avril au 28 août au musée de la Légion étrangère.

L'hommage gersois à Camerone

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Actualités

Publié le 18/04/2016

Remise de médaille devant le monument aux morts./ Photo DDM N. Debbiche

 

Dimanche 17 avril, l'association des anciens légionnaires du Gers rendait hommage aux morts de la bataille de Camerone, au Mexique. Pour cette commémoration étaient entre autres présents, les représentants de la mairie, le lieutenant-colonel Flourette, délégué militaire départemental, le général Yvan Baus, président de l'association des anciens combattants et l'association MVCG (military vehicle conservation group) qui exposait des modèles de jeeps du débarquement.

Le 30 avril 1863, lors de l'expédition du Mexique, une troupe de légionnaire est chargée d'escorter un convoi de vivres et d'armes entre Veracruz et Pueblo. Les 65 hommes se retrouvent acculés face à 2000 Mexicains dans une auberge, au lieu-dit Camerone. Il lutteront onze heures durant. Seulement trois survivront. «C'est un élément fondateur de ce corps d'armée qui venait juste de se créer», explique le docteur Thomas, vice-président de l'association. «L'idée est d'aller au bout de la parole donnée, valeur chère à la légion.» Au cours de la cérémonie, Pierre Portal, ancien légionnaire a été décoré de la croix du combattant volontaire, agrafe Afrique du Nord.

La Dépêche du Midi


Anciens légionnaires médaillés.

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L'EST Républicain

18/04/2016

 

Anciens légionnaires médaillés

Lors de la commémoration des combats de Camerone, au mémorial de la Légion étrangère, cimetière du Sud, remise de la médaille militaire à Henri Villa, ...


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