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2016


BELLOY-EN-SANTERRE (80) Les inscriptions sont ouvertes pour la cérémonie du 4 juillet

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Courrier picard

Publié le 03/06/2016

 

 Il faudra montrer patte blanche pour entrer dans le village dans un mois jour pour jour.

Il faudra montrer patte blanche pour entrer dans le village dans un mois jour pour jour.

Le 4 juillet marquera la reconnaissance de la commune et de la Communauté de communes de Haute-Picardie, à travers l’association Santerre 2014-2018, à l’égard des morts tombés lors de la Bataille de Belloy. Particulièrement envers les soldats de la Légion étrangère (qui enverra sa garnison et ses musiciens), ainsi qu’à quatre poètes tombés il y a 100 ans.

Compte tenu de l’état d’urgence, les mesures de sécurité seront renforcées pour ce rassemblement qui verra la présence de hautes autorités françaises et étrangères (notamment des USA, d’Allemagne et d’Espagne). Le village sera donc placé sous la surveillance des forces de sécurité pour le bon déroulement de la commémoration. «  Nous n’avons pas eu d’autre choix que de limiter le nombre de participants à la commémoration, regrette Philippe Cheval, président de la CCHP. Nous devons respecter les procédures mises en place et nous regrettons de ne pas pouvoir convier tous les habitants de Haute-Picardie ».


La belle époque de Jean Tempère.

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Le Progrès

Le 03/06/2016

Dans son troisième roman "Le choix d'Emilienne", l'auteur de Chamalières-sur-Loire emmène son lecteur revisité Le Puy de la belle époque, une période de choix!

Jean Tempère conte les aventures d’Émilienne et de Firmin.  Photo Hervé GUILLAUMONT

Jean Tempère conte les aventures d’Émilienne et de Firmin. Photo Hervé GUILLAUMONT

Au travers du troisième roman de Jean Tempère, Le Choix d’Émilienne , l’aventure de deux êtres, plein d’espoir mais aussi d’incertitudes, emmène le lecteur en immersion dans Le Puy-en-Velay de ce début du XXe siècle. Une période où les Altiligériens avaient toute raison de croire en l’avenir. Les femmes, elles, avaient le choix entre l’usine… et les maisons-closes !

L’usine ou le trottoir

Dans le premier cas, il fallait glaner des sous pour sortir de la pauvreté, même si certains patrons œuvraient déjà pour le bien-être de leurs ouvriers. Dans le second, il fallait composer avec les proxénètes, comme Milou, le frère d’Émilienne, l’héroïne. Cette dernière a choisi son camp, en travaillant à l’usine de coiffes à chapeaux d’Auguste Canard, pour subvenir aux besoins de son père et éviter la maltraitance de son frère. Mais il lui reste un choix à faire, celui du cœur, entre Firmin, un chasseur de vipères au porte-monnaie bien vide, et Fabrice, un contremaître riche mais au quotidien morose.

L’intrigue conduit le lecteur dans les rues malsaines du Puy-en-Velay, dans le désert d’Algérie au cœur même de la Légion étrangère et en Champagne, sur le front de la Première Guerre mondiale, où l’auteur fait revivre son aïeul, Pétrus, pour un hommage poignant.

Historien et scénariste, Jean Tempère a allié ses deux talents pour écrire un roman au cœur d’une période pleine de contrastes et de contradictions, relatée avec un réalisme.


Samori Touré, l'empereur rebelle.

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Valérie Kubiak / GEO Histoire - Mardi 31 mai 2016

Le capitaine Gouraud et Samory Touré prisonnier, Faran Oualia (Guinée), 16 octobre 1898.

Le capitaine Gouraud et Samory Touré prisonnier, Faran Oualia (Guinée), 16 octobre 1898. / © Henri Gaden / archives Bordeaux métropole cliché 3070-3071

Les guerriers de Samori Touré résistèrent aux soldats français. Une confrontation brutale et sanglante.

Samori Touré, celui que l’on surnomme parfois «le Napoléon africain», ou «l’Alexandre du Soudan français» (région qui correspondait au Mali, à ne pas confondre avec l’actuelle République du Soudan, en Afrique du Nord) reste l’un des héros de la résistance à la colonisation européenne, célébré aujourd’hui encore dans toute l’Afrique de l’Ouest. En 1984, le musicien ivoirien Alpha Blondy lui a même rendu hommage avec sa chanson Bory, bory Samori dont les paroles en dioula signifient : «Fuis, fuis Samori, les Blancs arrivent, ils se sont jurés de te tuer.» Seize ans durant, effectivement, Samori a réussi à tenir les envahisseurs de son empire en échec.

Rien, pourtant, ne destinait ce fils de tisserand à devenir un chef de guerre. Né en 1833 dans un village situé au sud-est de l’actuelle Guinée, il passe sa jeunesse à sillonner la région pour vendre les cotonnades de son père. Des récits, dans lesquels il est difficile de faire la part de la réalité et des exagérations, racontent que sa vie bascule le jour où sa mère est raflée au cours d’un raid pour être conduite en captivité, à Madina, à la cour du roi Bourlaye Cissé. Samori, alors âgé de 20 ans, part se constituer prisonnier en échange de la libération de sa mère. Enrôlé dans l’armée royale, il est initié au Coran et à l’art de la guerre. Quand il rentre auprès des siens en 1860, il est devenu un combattant aguerri. Il se lance alors dans des opérations de razzia aux côtés de chefs de clans locaux, mais ses exploits et son charisme le portent rapidement à la tête de sa propre armée. Vingt ans de batailles, de conquêtes, lui permettent de se tailler un royaume, le Wassoulou, qui s’étend depuis le nord de la Côte d’Ivoire jusqu’aux abords de Bamako (actuel Mali). Il en est à la fois le «faama», le chef militaire, et l’«almami», le chef spirituel.

En 1881, lorsque les Français, lancés dans la course que se livrent les puissances européennes pour la conquête du continent africain, proposent à Samori Touré de placer son royaume sous leur protectorat, l’almami refuse catégoriquement. Ce rejet va mettre le feu aux poudres. Gustave Borgnis-Desbordes, le commandant des troupes coloniales à Kayes (Mali), estime que «l’honneur de la France est en cause et a été bafoué». La première confrontation militaire a lieu à Samaya, le 26 février 1882. L’almami de Wassoulou ignore tout des forces de son adversaire. Comme à son habitude, il aborde ses ennemis de front, mais face au feu nourri des fusils et des canons, les rangs des combattants sont fauchés. Samori réagit en changeant de tactique et transforme le front en petites colonnes mobiles qui évoluent avec agilité à travers la savane pour prendre les troupes françaises à revers. Assaillis de partout, les soldats sont contraints de se replier. Les pertes sont lourdes au sein de l’armée samorienne, mais le retentissement de cette victoire sur les Blancs, les Toubabs comme on les appelle dans la région, est énorme. La renommée de Samori Touré est alors telle que même la cité de Bamako envisage de se placer sous sa protection. Or Bamako est d’une haute importance stratégique : elle permet de contrôler le fleuve Niger, la voie d’accès vers Tombouctou, enjeu principal des ambitions françaises.

Face aux guerriers du Wassoulou, les Français doivent se replier

Face au danger, le commandant Borgnis-Desbordes occupe la ville le 1er février 1883. Un mois plus tard, le 2 avril, l’armée de Kémé Bréma, le frère de Samori Touré, vient provoquer les troupes coloniales. Une nouvelle fois mis en déroute par les manœuvres de harcèlement des combattants du Wassoulou, les militaires français se replient à l’issue de la bataille de Woyo-Wayankö.

Malgré quelques escarmouches, les années suivantes laissent du répit à l’almami. Les Français sont aux prises avec la puissante armée toucouleur de l’empereur Ahmadu dans la région de Ségou, sur le fleuve Niger, et doivent faire face à la rébellion de Mamadou Lamine Dramé qui s’est emparé du fort de Bakel au Sénégal. Ne disposant pas de moyens suffisants pour se battre sur tous les fronts, ils décident de négocier. Un premier traité est signé entre les autorités coloniales et Samori Touré le 28 mars 1886 à Kéniéba-Koura, qui fait du fleuve Niger la frontière entre les possessions françaises et l’empire wassoulou.

Mais, un an plus tard, coup de théâtre : le 23 mars 1887, Samori signe le traité de Bissandougou dans lequel il accepte de se placer «lui, ses héritiers et ses Etats présents et à venir sous le protectorat de la France» ! Comment expliquer ce revirement de la part de celui qui en 1882 réagissait aussi violemment à la première proposition française ? Pour Khalil Ibrahima Fofana, historien guinéen auteur d’une biographie de Samori Touré (L’Almami Samori Touré, empereur. Récit historique, éd. Présence africaine, 1998), il s’agirait d’un malentendu autour de la notion de «protectorat». Habitué à traiter en bonne intelligence avec les Anglais qui maintenaient les chefferies et privilégiaient le commerce, Samori Touré n’avait pas mesuré la volonté française d’établir une domination totale et d’éradiquer les autorités traditionnelles. En signant ce traité, il pensait se garantir une «neutralité bienveillante» de la part de la France. Cela explique qu’un mois plus tard, il reprend le cours de ses conquêtes et attaque la forteresse de Sikasso afin d’étendre ses possessions vers l’est.

Dans sa fuite, l’almami châtie des villages jugés traîtres

A cette époque, l’armée de Samori Touré est forte d’une infanterie de 35 000 hommes, les «sofas», et de 3 000 cavaliers. Elle est équipée de 6 000 fusils modernes. Mais les hautes murailles de la citadelle de Sikasso, épaisses de 6 mètres, ne se laissent pas facilement percer. Le conflit s’enlise. Pendant ce temps, les Français, qui ont pris le contrôle du fleuve Niger, coupent les routes commerciales vers le Sénégal et le Sahel pour asphyxier l’empire. Samori est contraint de lever le siège. Lors de sa retraite, il fait châtier les populations qui ne l’ont pas soutenu. Des villages entiers sont rayés de la carte. Il poursuit sa course vers le fleuve pour attaquer les garnisons françaises. Pour éviter un affrontement sanglant, le commandement décide une nouvelle fois d’entamer des négociations avec Samori. Affaibli par le siège de Sikasso, l’almami n’a pas d’autres choix que d’accepter et de signer, le 21 février 1889, le traité de Niako (du nom du village où a été ratifié l’accord).

Mais, cette fois, ce sont les Français qui violeront l’accord. En effet, dans les mois qui suivent, ils arrachent une victoire importante sur l’empire toucouleur (à cheval sur le Sénégal et l’actuel Mali). L’empereur Ahmadu éliminé, les Français peuvent s’attaquer au dernier obstacle : Samori Touré.

Les bijoux et l’or du royaume sont collectés pour acheter des fusils

Le 10 mars 1891, une expédition militaire part de Nyamina, sur le fleuve Niger, à une soixantaine de kilomètres en amont de Bamako, dans le but d’en finir avec ce souverain récalcitrant. Malgré la supériorité de l’armement français, une fois de plus, la tactique de guérilla et la connaissance du terrain des sofas use le moral des assaillants et l’offensive échoue. Cette série de défaites irrite les autorités françaises qui aimeraient débuter leur politique de mise en valeur du territoire. A Paris, des crédits supplémentaires sont votés par le parlement afin de grossir les troupes. En décembre 1891, à grands renforts de canons, le lieutenant-colonel Humbert se lance à l’attaque de Bissandougou, la capitale de l’empire de Samori. Conscient de la détermination des Blancs, l’almami reste néanmoins résolu à défendre chèrement son autonomie et se prépare à l’affrontement. Les bijoux et l’or du royaume sont collectés afin d’acheter des fusils, les ustensiles en cuivre et en laiton sont fondus pour fabriquer des balles, des recrutements sont opérés afin de grossir les rangs de l’armée. Humbert doit faire face à une résistance farouche. Dans une thèse consacrée à Samori Touré, l’historien Yves Person relate le combat désespéré des sofas : «Ses hommes se battaient comme des diables, défendant farouchement chaque pouce de terrain.» Le 12 janvier, les troupes françaises atteignent néanmoins la capitale. Mais l’almami a déjà fait évacuer la cité. Détruisant tout sur son passage pour retarder l’avancée de ses adversaires, il fuit vers l’est.

En novembre 1892, une nouvelle campagne dirigée par le gouverneur colonial Antoine Combes, comprenant cette fois des compagnies de la Légion étrangère, se lance à sa poursuite. En vain. Six ans durant, l’insaisissable Samori poursuit sa route vers le sud-est, soumettant les peuples les uns après les autres, se constituant un nouvel empire, harcelant les troupes coloniales. En fin stratège, durant toutes ces années, il joue sur l’opposition entre Français et Anglais, offrant à l’un le territoire qu’il a promis à l’autre. Mais ses manœuvres finissent par l’opposer aux deux nations.

Humilié, le «Napoléon africain» fut exilé sur une île gabonaise

A bout de force, il décide de cesser la résistance et de se réfugier au Liberia. Sur le chemin de l’exode, le 29 septembre 1898, il est intercepté au petit jour dans son campement de Gelemu (frontière entre la Côte d’Ivoire et le Liberia) par les soldats de la colonne du capitaine Gouraud. Khalil Ibrahima Fofana, qui a recueilli le témoignage des sofas ayant combattu aux côtés de l’almami, rapporte que Samori Touré, réveillé brutalement, a d’abord tenté de fuir, puis, s’arrêtant soudain, il s’est assis et a demandé qu’on le tue immédiatement. «La mort plutôt que la honte», auraient été ses paroles. Ce que les colonisateurs refusèrent de faire.

Humilié, le «Napoléon africain» fut exhibé à travers toutes les contrées sur lesquelles autrefois il avait régné en maître, puis condamné à l’exil sur l’île de Missanga, au Gabon. C’est là qu’il décéda deux ans plus tard, victime d’une pneumonie, suite au strict régime pénitentiaire qui lui avait été imposé. « Samori Touré, ils t’ont tué, almami Touré, ils t’ont eu !» chante encore Alpha Blondy...


>>> Cet article est paru dans le magazine GEO Histoire "L'Afrique au temps des colonies" (n°24).

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Marseille redevient une place militaire de premier rang

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LaProvence.com

Dimanche 29/05/2016


Dans le cadre de la création de la force principale Scorpion, Marseille redevient une place militaire de premier rang

Société - Marseille redevient une place militaire de premier rang

La nouvelle 3e Division de Marseille regroupera près de 25 000 hommes à compter du 1er juillet. Photo DR

 

Une fois n'est pas coutume, la division fait la force.

Afin de répondre de manière efficace et déterminée aux nouveaux défis que pose la défense de la France, à l'intérieur comme à l'extérieur de son territoire, l'état-major de l'Armée de Terre a décidé de réorganiser ses moyens en créant une force principale baptisée Scorpion. Constituée de deux divisions regroupant chacune près de 25 000 hommes, soit un total de 50 000 hommes, c'est-à-dire les deux tiers des moyens opérationnels terrestres dont peut disposer le pays en cas de conflit, cette force s'insère dans un ensemble de huit piliers de défense que sont les forces spéciales, la formation, les ressources humaines, le combat aéroterrestre, le renseignement, etc.

Avec un calendrier très précis fixé par l'état-major de l'Armée de Terre puisque l'objectif est de pouvoir projeter sur un théâtre d'opérations un premier groupement tactique Scorpion en 2021 et une première brigade en 2023.

Une réorganisation en vertu de laquelle Marseille se voit attribuer le commandement de l'une de ces deux nouvelles divisions, (re)devenant dès lors l'un des acteurs majeurs de la défense de la France.

Les armées sont parvenues à maturité

Confiée au général "trois étoiles" Thierry Corbet et basée au Quartier Rendu, à Sainte-Marguerite, la division phocéenne va désormais réunir trente régiments et états-majors répartis à l'intérieur d'un immense périmètre allant de Tarbes à Fréjus et de Strasbourg à Calvi. La création de cette division qui doit intervenir le 1er juillet, sera officialisée dès le mois prochain, à l'occasion d'une importante cérémonie militaire organisée au palais du Pharo, en présence des plus hautes autorités civiles et militaires.

"Après vingt ans de professionnalisation, les armées sont parvenues à maturité et sont en mesure de se transformer afin de bénéficier de davantage de marge de manœuvre et de liberté d'action, explique le général de division Corbet. Jusqu'à présent, brigades et régiments dépendaient directement de l'administration centrale avec notamment un commandement très concentré, en charge des forces terrestres projetables. Avec la création de ces deux divisions, nous déconcentrons ce schéma en lui donnant une dimension de proximité. Un divisionnaire va ainsi commander trois brigades qui elles-mêmes piloteront des régiments."

Interchangeable avec Besançon

Totalement interchangeables car de capacité équivalente, ces deux divisions, l'une basée à Besançon et l'autre à Marseille, vont surtout permettre de préparer le volet "armement" de la réforme Scorpion, en réunissant d'ores et déjà le meilleur des moyens militaires terrestres français, à savoir une brigade spécialisée dans le combat "haute intensité" équipée de chars Leclerc, une brigade "médiane" équipée du nouvel Engin blindé pour la reconnaissance et l'infanterie (EBRI), et une brigade légère parachutiste (ou d'infanterie de montagne). Des soldats et des matériels qui dans le cadre du programme Scorpion, vont disposer d'ici sept ans, de capacités accrues, que ce soit en matière de mobilité, de puissance de feu, de protection ou de télécommunications.

Parmi les unités intégrées au sein de la Division de Marseille et basées en région provençale ou dans ses environs proches, figurent le 2e Régiment étranger d'infanterie (REI) et le 1er Régiment étranger du génie (REG) à Nîmes, le 3e Régiment d'artillerie de marine de Canjuers, le 21e Régiment d'infanterie de marine (RIMa) stationné à Fréjus, le 54e Régiment d'artillerie de Hyères (RA), le 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi, le 1er Régiment de spahis basé à Valence, la 1ère Demi-brigade de la Légion étrangère située au Larzac et bien sûr le 1er Régiment étranger de cavalerie (REC) de Carpiagne.

Une division qui présente par ailleurs deux particularités: son appellation et son héritage. Baptisée "3e Division", celle-ci reprend en effet les traditions de la 3e Brigade légère blindé de Clermont-Ferrand, et à travers elle, celles de la glorieuse 3e Division d'infanterie algérienne (DIA) qui avait libéré la cité phocéenne en 1944, emmenée par le Général de Monsabert. L'autre division basée à Besançon devient la "1re division ; le chiffre 2 n'ayant pas été affecté car déjà attribué à l'actuelle 2e Brigade blindée, héritière de la 2e DB (Division blindée) créée par le général Leclerc durant le second conflit mondial.


Le musée de l'Infanterie bientôt en Dracénie.

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Var Matin

Publié le 26/05/2016

Le musée de l'artillerie de Draguignan devrait bientôt accueillir dans ses murs celui de l'infanterie de Montpellier. Une décision prise par le ministre de la Défense, et qui fait suite au regroupement des deux écoles militaires depuis octobre 2010.

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Le musée de l'Ecole de l'Application de l'Artillerie regorge de trésors militaires en tout genre. Doc Christophe Chavignaud

Olivier Audibert-Troin, député du Var et membre de la commission de la Défense nationale et des forces armées a la grande satisfaction d’annoncer que le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, l’a informé de la décision du ministre de la Défense de transférer le musée de l’Infanterie, implanté depuis quarante années à Montpellier, aux écoles militaires de Draguignan.
UN POLE MUSÉAL A L'HORIZON 2019-2020

Le député, se réjouit de cette annonce et indique que ce transfert était évoqué à chacune de ses rencontres avec le chef d’état-major de l’armée de Terre. Rejoignant ainsi le musée de l’artillerie, inauguré le 5 juin 1982, cette opportunité patrimoniale permettra la création un pôle muséal à l’horizon 2019/2020.


Le général Piquemal relaxé.

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Figaro

Publié le 26/05/2016

Le général Piquemal, ancien patron de la Légion étrangère, a été relaxé ce jeudi par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer des faits d'organisation d'une manifestation interdite par la préfecture. Trois autres prévenus qui avaient participé à cette même manifestation ont été condamnés à des peines d'amende.

Le procureur de la République avait requis lors du procès le 12 mai une amende de 500 euros à l'encontre de Christian Piquemal et son avocat avait plaidé la relaxe. Le jugement avait été mis en délibéré. Le général Christian Piquemal, 75 ans, patron de la Légion étrangère de 1994 à 1999, était poursuivi pour avoir participé à l'organisation d'une manifestation interdite le 6 février à Calais.

Lors de ce rassemblement, organisé à l'appel du mouvement extrémiste et xénophobe Pegida, plusieurs dizaines de personnes s'étaient regroupées à Calais lançant des slogans hostiles aux migrants et aux étrangers. Le général Piquemal avait pris à plusieurs reprises la parole devant les manifestants présents et il avait été désigné comme l'organisateur "de fait" par les policiers présents


La commune accueille le 23e Trophée Centre Morbihan

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Ouest-France, toute l’actualité locale et internationale

Publié le 21/05/2016

La légion étrangère a joué tous les hymnes nationaux, des équipes engagées dans le Trophée du centre Morbihan.

La légion étrangère a joué tous les hymnes nationaux, des équipes engagées dans le Trophée du centre Morbihan.

Grand-Champ accueille le Trophée Centre Morbihan UCI junior coupe des nations, un événement qui révélera les futurs champions du peloton des cyclistes professionnels.

À 18 h, vendredi soir, la place est pleine de monde. Dans une ambiance festive, c'est l'occasion de découvrir les meilleurs coureurs juniors mondiaux parmi les 18 équipes internationales présentes. Les 18 hymnes ont été joués par la Musique de la Légion Étrangère.

La course commentée par les speakers du Tour de France aura lieu ce samedi. La première étape couvre Brandivy, Colpo, Saint-Jean-Brévelay, Billio, Plumelec, Plaudren, Locqueltas, Locmaria Grand-Champ, avec une arrivée à Grand-Champ, boulevard du stade.

À 13 h, départ de la course d'attente (2, 3, Juniors, D1, D2 Open) ; à 16 h, arrivée de la Coupe des Nations sur le circuit final ; à 21 h, concert de la légion étrangère à l'Espace 2000.


Deux remises de médailles le 8 Mai

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Publié le 21/05/2016

[LEG_LEGENDE_WW]Thierry Salmon et Pereira Paulo, les deux médaillés du 8 Mai.

Thierry Salmon et Pereira Paulo, les deux médaillés du 8 Mai. © Photo UNC

 

Lors de la cérémonie du 8 Mai, à la demande de l'association locale de l'Union nationale des combattants, avec le soutien de la municipalité ainsi que des...

Lors de la cérémonie du 8 Mai, à la demande de l'association locale de l'Union nationale des combattants, avec le soutien de la municipalité ainsi que des chefs d'établissements scolaires, l'implication citoyenne des enfants au monument aux morts fut une réussite. Après l'appel des morts, ce fut le moment de la remise de décorations. Ainsi, le major Thierry Salmon, commandant la communauté de brigades de gendarmerie de Peyrehorade, et l'adjudant Pereira Paulo, retraité de la légion étrangère, se sont vu remettre la Croix du combattant. Ils se sont illustrés, le premier comme chef de brigade prévôtal et le second comme chef d'engin, lors de différentes missions dans des opérations extérieures.

Jacky Chrétien


La musique de la Légion étrangère en concert.

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Ouest-France, toute l’actualité locale et internationale

Publié le 21/05/2016

Patrick Bertozzi, président de la Ligue Ouest des clubs de la défense ; Albert Plouhinec, et le lieutenant-colonel Franck Chevallier.
Patrick Bertozzi, président de la Ligue Ouest des clubs de la défense ; Albert Plouhinec, et le lieutenant-colonel Franck Chevallier.

Mardi soir, le Carré Sévigné propose un événement exceptionnel en recevant la musique de la Légion étrangère. Un concert au profit des soldats blessés.

L'événement

La veille des premiers matchs de la Coupe du monde militaire de football féminin à Rennes, le Carré Sévigné accueille la musique de la Légion étrangère.

« Nous sommes très fiers d'accueillir cet événement, explique Albert Plouhinec, le maire. Il nous donne l'occasion de témoigner notre soutien aux hommes et femmes qui nous défendent, au risque de leur vie. Nous avons la chance d'avoir, dans notre commune, un établissement militaire avec lequel nous cultivons des liens étroits. Plusieurs militaires et anciens militaires de l'école habitent à Cesson. Il y a même trois anciens officiers au sein du conseil municipal. C'est donc aussi un honneur de recevoir la musique de la Légion. »

Pas que de la musique militaire

Le lieutenant-colonel Franck Chevallier, conseiller communication du général commandant la Zone de défense et de sécurité Ouest, ajoute : « Ce concert est un prélude au lancement officiel, le lendemain, à Rennes, de la Coupe du monde militaire de football féminin. Les deux événements sont intimement liés, car le sport est très important au sein des armées. Le concert, en tournée dans le Grand Ouest, s'inscrit dans le cadre de la tournée Unisson, au profit des soldats blessés. Il se produit le plus souvent avec la Musique (rennaise) de l'artillerie. Le concert, sans en dévoiler le programme, ne sera pas cantonné à la musique militaire et se veut aussi ludique et moderne. »

La tournée Unisson est destinée à récolter des fonds qui, en complément de l'action de l'État, permettent d'apporter un soutien moral, matériel et financier aux blessés, à leurs proches ainsi qu'aux familles des disparus. Ils sont intégralement reversés à trois associations qui apportent une aide rapide, dans l'attente de la prise en charge administrative, souvent longue et quelquefois insuffisante. À titre d'exemple, une prothèse vaut couramment 60 000 €.

Patrick Bertozzi, président de la Ligue Ouest des clubs sportifs de la défense, conclut : « C'est tout naturellement que la Ligue est présente aux côtés du commandement depuis la création des concerts, pour lesquelles elle apporte son savoir-faire dans l'organisation, tout en assurant le support juridique. »

Mardi 24 mai, à 20 h, au Carré Sévigné, 1 B, boulevard de Dézerseul. Tarif : 10 € (réduit 5 €). Placement libre.

Palavas fait un triomphe à la musique de la Légion étrangère

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Midi Libre

Publié le 18/05/2016

Palavas fait un triomphe à la musique de la Légion étrangère

Palavas fait un triomphe à la musique de la Légion étrangère

Palavas fait un triomphe à la musique de la Légion étrangère

Palavas fait un triomphe à la musique de la Légion étrangère

Palavas fait un triomphe à la musique de la Légion étrangère

Palavas fait un triomphe à la musique de la Légion étrangère

Palavas fait un triomphe à la musique de la Légion étrangère

Palavas fait un triomphe à la musique de la Légion étrangère

La onzième saison du festival Musiques entre terre et mer s'est achevée, dimanche 15 mai, en apothéose avec la musique de la Légion étrangère.

L'Harmonie de Palavas a donné, sur la place de l'Eglise, une première aubade avant de défiler jusqu'au pont qui enjambe le Lez pour y accueillir la Légion. Celle-ci est arrivée, de son pas majestueux, provoquant un tonnerre d'applaudissements du public qui avait littéralement envahi les lieux. Les deux formations, plus de 100 musiciens, ont joué quelques airs célèbres avant de donner, en présence du maire et des élus, la dernière aubade de la matinée devant l'Hôtel de Ville où, là encore, la foule était au rendez-vous.

L'après-midi, à la Salle bleue, un millier de personnes a assisté à un concert exceptionnel avec, en première partie, l'Harmonie de la Ville, dirigée par Daniel Hébrard. Après l'entracte, sous la baguette du colonel Emile Lardeux, les légionnaires ont enthousiasmé les spectateurs avec un programme varié et très éclectique dont les marches militaires, les musiques de film et les chants de la Légion ont été particulièrement appréciés.

La rigueur militaire n'excluant ni l'humour ni la fantaisie, le chef de musique a fait siffler la salle sur le célèbre air du Pont de la rivière Kwaï, un grand moment, aussi inattendu que les succès de Fernandel "Ignace" et "Un dur, un vrai, un tatoué", chantés par l'adjudant-chef Jérôme Dumont, le très sérieux tambour-major qui défile en tête de la musique sur les Champs-Elysées.

Pour clore le concert, légionnaires et musiciens palavasiens réunis, dirigés alternativement par les deux chefs ont offerts deux morceaux d'ensemble. Pour le dernier, "Amazing grace", ouvert au son de la cornemuse, le colonel Lardeux a accueilli Thaïs, une élève de l'école de musique de la Ville qui a remarquablement chanté cet hymne émouvant.


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