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2012


Osséja Le CNEC en entraînement sur le bâtiment de la Perle Cerdane

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Le 30/04/2012

 

Sur le bâtiment de la Perle Cerdane à 45 m de haut, les militaires du CNEC et de la Légion étrangère vont

faire une descente en rappel. Ils remontent ensuite le long de la façade sur corde fixe. © Photos F. Berlic

OSSEJA

Depuis mai 2011, un partenariat a débuté entre l'ALEFPA et le CNEC afin que les militaires puissent utiliser le bâtiment pour s'entraîner une fois tous les deux mois. Ils viennent essentiellement faire du franchissement en zone urbaine.

Franchissement urbain

Les militaires présents étaient majoritairement des stagiaires instructeurs en dernière phase de la formation "techniques commando" à l'occasion du 3e niveau du stage instructeur. Etaient également sur site, des populations spécialisées (forces spéciales) ayant besoin d'une telle formation pour une vocation opérationnelle. L'idée maîtresse de ce genre de séance est du franchissement urbain. "On reproduit, en milieu urbain, les techniques de franchissement que l'on peut voir sur des portiques de rappel aseptisé. Les repères sont changés, on utilise le mobilier et l'infrastructure en s'adaptant aux bâtiments et à l'architecture" expliquent l'adjudant Cédric Malingre, responsable du stage instructeur et le lieutenant Rouault, officier adjoint au groupement d'instruction des stagiaires.

L'exfiltration d'otages

Plusieurs ateliers étaient mis en place dans les derniers étages de la Perle. Tout d'abord, des descentes en rappel du toit jusqu'au sol avec remontée sur corde fixe. "La hauteur du bâtiment, 45 mètres, est un paramètre psychologique important pour la gestion du stress. Les militaires remontent ensuite le long d'un bâtiment avec peu de moyens pour accéder aux fenêtres et balcons" nous dit l'adjudant Malingre. Le deuxième exercice consistait à créer des téléphériques avec des tensions de cordes : "On s'en sert pour faire de l'évacuation de ressortissants, de blessés, des exfiltrations de personnalité ou d'un otage" rajoute le responsable. Cette technique opérationnelle permet de franchir et faire franchir des endroits à des gens qui ne sont pas formés à ce genre de techniques.

Pouvoir enseigner

Le but de cette formation est que les militaires puissent enseigner ces techniques pour pouvoir faire de l'aguerrissement en régiment. "Nous avons mis à disposition certaines parties des installations présentes sur Osséja, présentant un intérêt majeur, aux instructeurs du CNEC dans le cadre de formations dispensées. Cette ouverture entre le monde associatif et les services de l'Etat s'inscrit dans un cadre partenarial plus large et associe notamment l'établissement Maison d'Enfants à Caractère Social du Roussillon situé à Vernet-les-Bains" précise Christophe Paillard, directeur de la Perle Cerdane.

Les militaires du CNEC mais également de la légion Etrangère, après huit semaines de stage se verront remettre un diplôme sanctionnant la réussite à cette formation particulièrement difficile.


Deux cités se souviennent des victimes et des héros

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Publié le lundi 30 avril 2012

Célébration devant le monument aux morts à Porto-Vecchio.Alain Pistoresi

Un ciel gris de circonstance surplombait hier les cités du sel et des falaises célébrant la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation. Personnalités civiles et militaires formaient les cortèges qui se dirigeaient vers le monument aux morts, place de l'hôtel de ville pour les uns et la stèle commémorative face à l'église Saint-Dominique pour les autres. Là, on procédait aux traditionnels dépôts de gerbes et à l'observation de la minute de silence.

La ville de Bonifacio avait doublé sa première cérémonie d'une seconde. Pour cela, le cortège s'était dirigé vers le monument de Saïda avec son fier légionnaire et son noble lion. Il s'agissait de la cérémonie commémorative de la bataille de Camerone qui était alors rappelée. La bataille de Camerone opposa une compagnie de 60 hommes de la légion étrangère à 2 000 soldats mexicains le 30 avril 1863 lors de l'expédition française au Mexique. Les légionnaires résistèrent plus d'une journée. Cette résistance héroïque à Camerone est ainsi célébrée chaque année comme un haut fait de la légion étrangère.


Camerone, c'est aussi kermesse et portes ouvertes pour tous

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Publié le lundi 30 avril 2012

Outre les cérémonies de Camerone de ce matin, le quartier Viénot, à Aubagne, ouvre ses portes à tous ceux qui veulent venir fêter en famille les Képis Blancs. Ainsi ce lundi et demain mardi 1er mai, une grande kermesse est ouverte. L'occasion de vous divertir parmi de nombreux stands.

Cet après-midi, la prestigieuse musique de la Légion Etrangère donnera une aubade. Des démonstrations dynamiques (Krav-Maga, Kickboxing et bien d'autres) sont programmées.

Sans oublier l''élection de miss Képi Blanc ce soir à 21 heures suivie du bal du légionnaire à 22 heures. Les portes du quartier Viénot fermeront à 2 heures du matin. Demain mardi, la kermesse ouvre dès 10 h avec à 11 h, démonstration de la Légion romaine, diverses animations et dans le courant de l'après-midi une nouvelle aubade de la musique.

Chaque année plusieurs milliers de personnes venues de toute la France et même d'Outre-Mer et de l'étranger se rendent à Aubagne pour Camerone. Certains font le voyage jusqu'à la maison mère de la Légion en camping-car pour passer deux jours de fête et de souvenir.


Castelnaudary. L'anniversaire de Camerone : digne de ses prédécesseurs

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Publié le 02/05/2012

Une image qui montre l'affection des Chauriens pour le « 4 ».

Il y avait la foule des grands jours dans la cour d'honneur de la caserne Danjou pour fêter ce 149e anniversaire de la bataille de Camerone. Comme toujours, le régiment stationné à Castelnaudary avait mis les petits plats dans les grands. Une cérémonie digne des précédentes, et même un léger ton au-dessus. Il faut dire que dans la Légion on ne badine pas avec les traditions! De ce fait, les cérémonies vont réellement crescendo dans l'exigence. De la présentation des troupes au général de division Jean-Louis Vergez par le chef de corps, le colonel Yann Talbourdel, jusqu'au défilé final, pas le moindre couac. Lecture du récit du combat de Camerone, remises de décorations à des militaires du « 4 » qui se sont particulièrement distingués en Afghanistan, prestation de serment de jeunes engagés qui coiffaient pour la première fois leur képi blanc (arrivés sur la place d'arme en tant qu'engagés volontaires, ils en sont ressortis légionnaires), discours du « patron » qui souhaitait un « bon Camerone » à ses hommes et défilé ouvert, comme le veut la tradition, par les sapeurs hache sur l'épaule: l'ensemble, réglé au millimètre, offrait un spectacle grandiose qui expliquait pourquoi les tribunes s'avéraient trop petites pour accueillir la foule. Si, comme le dit la chanson, « il n'y avait plus de boudin pour les Belges », il y a eu un anniversaire digne de l'engagement des soldats de la Légion, là-bas, au Mexique, loin de la mère patrie.


Castelnaudary Célébration de Camerone

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30/04/2012

Le quartier Danjou commémore aujourd'hui, lundi 30 avril, la célèbre bataille de Camerone. Les civils peuvent se rendre à la caserne dès 9 h 30 pour assister à la célébration du 149e anniversaire de ce mythique combat.

Demain lundi, de 11 h à 20 h, de nombreuses animations, des stands ludiques, des points de restaurations ainsi que la possibilité d'acheter des produits de la Légion étrangère au foyer du régiment, sont proposés aux visiteurs.


Castelnaudary. Le « 4 » commémore l'anniversaire de Camerone

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Publié le 30/04/2012

L'arrivée du drapeau du régiment sur la place d'Armes lors de Camerone 2011./Photo DDM

Il y a des défaites plus glorieuses que certaines victoires. La bataille de Camerone, qui s'est déroulée le 30 avril 1863 pendant l'expédition française au Mexique, en est l'illustration. Rien d'étonnant à ce que la légion étrangère, arme prestigieuse, ait choisi cet anniversaire comme fête annuelle. Les autres armes ont des « saints patrons », saint Michel pour les parachutistes, sainte Barbe pour les artilleurs et les sapeurs-pompiers, etc., d'autres comme la légion, commémorent une bataille, celle de Bazeilles, pour les troupes coloniales par exemple. La symbolique du choix de Camerone est très forte. Chaque année, le récit de cette bataille est lu sur la place d'Armes des divers régiments lors des cérémonies, en voici un extrait très significatif : « Pendant que ses hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait répondre : « Nous avons des cartouches et nous ne nous rendrons pas ». Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu'à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu'à 6 heures le soir, ces soixante hommes, qui n'avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l'extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2000 Mexicains : 800 cavaliers, 1 200 fantassins ».

À Castelnaudary, plus qu'ailleurs, ville dont la caserne porte le nom du capitaine Danjou, tué à Camerone, cette commémoration revêt une grande importance, puisque le récit de Camerone se termine ainsi : « L'empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du régiment étranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d'or sur les murs des Invalides à Paris».

En outre, un monument fut élevé en 1882 sur l'emplacement du combat.

Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes ».


Cérémonies de Camerone à Aubagne : l'excellence de la Légion sous la pluie

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Publié le lundi 30 avril 2012

La cérémonie a aussi rendu hommage aux combattants de la bataille de Bir Hakeim, en Libye, en mai/juin 1942.

Cérémonie commémorant le 149e anniversaire de la bataille de Camerone

par la Légion étrangère, à Aubagne. Photo Thierry Garro

"Ici, on peut tout maîtriser, sauf la météo." Cet officier ne croyait pas si bien dire quelques minutes avant les trois coups des cérémonies du 149ème anniversaire de Camerone, quartier Viénot à Aubagne, maison-mère de la Légion Etrangère. Tandis que plus de 10 000 personnes invitées avaient pris place dans les tribunes, de fortes averses de pluie sont venues contrarier le bon déroulement d'une prise d'armes toujours impeccable.

Voie sacrée détrempée, retard de Gérard Longuet, ministre de la Défense qui présidait la cérémonie à cause du décollage de son aéronef reporté de 10 minutes, annulation du passage des huit avions de la patrouille de France pour saluer les Képis Blancs, il en fallait toutefois plus pour perturber ces militaires d''exception, stoïques, sous des trompes d'eau durant près de deux heures.

Cette année, Camerone, du nom de cette bataille héroïque d'une poignée de légionnaires qui, en 1863 au Mexique, ont su tenir tête pendant 11 heures à des centaines de soldats, était placée sous le signe de l'exception. Humaine d'abord avec plus de 150 nationalités représentées à la Légion, mais aussi militaire et politique pour ses valeurs républicaines et d'intégration développées par la grande famille des Képis Blancs.

La cérémonie de ce 30 avril voulait aussi rendre hommage aux combattants de la bataille de Bir Hakeim, en Libye, en mai/juin 1942. Pour ce 70e anniversaire, d''ailleurs, celui qui avait l'immense honneur de porter la relique chère à tous les légionnaires, la main articulée en bois du capitaine Danjou, tombé sous les balles à Camerone, était le seul survivant de Bir Hakem. Aujourd'hui âgé de 92 ans, Hubert Germain, résistant auprès du général de Gaulle, ancien ministre, fut chef de sections antichars au sein de la 1° brigade lors de la campagne de Libye.

Ce matin, l'orsque les pionniers, avec leur tablier et leur hache, symboles des légionnaires bâtisseurs, sont entrés sur la voie sacré, au pas lent caractéristique de la Légion, encadrant le porteur de la main et ses accompagnateurs, le major Franco Petrali, ancien du Tchad et de l'opération Daguet, et l'adjudant-chef Chemin, qui s'est notamment distingué en 2010 en Afghanistan, l'émotion était palpable.

Au son de la marche de Haendel, la musique du film Barry Lyndon, la remontée de la voie sacrée est un des temps forts de Camerone. Auparavant, treize légionnaires, à la retraite ou en active, furent décorés pour leur bravoure par le ministre de la Défense, le chef d'état-major des armées ou le général commandant la Légion Etrangère.

Des tonnerres d'applaudissements

Pour rendre encore plus belle cette prise d'armes, un détachement de Saint-Cyrien (Première année d'école) était présent ainsi qu'un de la marine nationale et sa préparation militaire et le 519e groupe de transit maritime basé à Toulon. A leurs côtés, les légionnaires du 1er Régiment Etranger d'Aubagne et le 4e RE de Castelnaudary. Durant toute la cérémonie, malgré des conditions météos parfois dantesques, les troupes sont impeccablement rangées de part et d'autre de la voie sacrée. Le silence règne en signe de recueillement et de souvenir.

L'orsque viendra l'heure du défilé, des tonnerres d'applaudissements ont raison de la pluie. Une légère éclaircie pour une parade militaire aussi précise que "l'horlogerie suisse" comme le souligne un officier. D'un pas majestueux au son du Boudin, l'hymne de la Légion, les militaires défilent sans aucune fausse note.

Ce qui fera dire au ministre de la Défense, Gérard Longuet, entouré du secrétaire d'Etat aux anciens combattants, M. Laffineur, des chefs d'Etat major de l'armée et de l'armée de terre, du général De Saint-Chamas, commandant la Légion Etrangère, (qui vivait aujourd'hui son premier Camerone à Aubagne), du préfet Gardère, représentant le préfet de Région et des députés UMP Guy Teissier et Bernard Deflesselles et du maire PC d'Aubagne, Daniel Fontaine, "continuez à servir avec honneur et fidélité, le gouvernement de la France vous remercie."

Camerone 2012 venait de vivre une belle cérémonie. Les 538 Képis Blancs en garnison à Aubagne et tous leurs frères d'armes peuvent en être fiers.
 



Gérard Longuet met en exergue "le respect de la parole donnée et de la mission reçue."

Ce matin, dans le cadre des cérémonies de Camerone, au quartier Viénot d'Aubagne, maison-mère de la Légion Etrangère, Gérard Longuet, ministre de la Défense et des armées a rendu un vibrant hommage aux soldats d'exception que sont les Képis Blancs. Dans un long ordre du jour solennellement lu au centre de la voie sacrée, le ministre a souligné le sacrifice  "de 36 000 morts dans le monde entier, sur les cinq continents."

Et de poursuivre sur "Camerone qui représente les plus hautes vertus militaires, un point de repère irréfutable pour les Armées car c'est aussi le symbole du respect de la parole donnée et de la mission reçue."

Avec lyrisme et gravité, Gérard Longuet a évoqué ce "courage pour donner sa vie lorsqu'un jour on se retrouve face à son destin. Une bravoure qui honore et fait la force de la France."

"Solidarité, prise d'initiatives, grandeur et humilité", autant de valeurs que le ministre a salué, citant par ailleurs Pierre Mesmer, ancien Premier ministre et Hubert Germain, ancien ministre et seul survivant de la bataille de Bir Hakeim, deux anciens Képis Blancs dont la vie fut mise au service de la République.



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Aux « soldats de l’impossible »

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30.04.12

Dépôt de gerbe

Gravé dans le marbre dont on fait le tombeau des héros, le texte du souvenir de la bataille de Camerone est lu à la même heure tous les 30 avril par les bérets verts. Fête de la Légion, elle commémore la résistance acharnée en 1863 d’une petite soixantaine de ces hommes retranchés dans une hacienda mexicaine. Ils repoussèrent pendant près de 12 heures plus de 2.000 soldats mexicains. Luttant jusqu’au dernier pour accomplir la mission qui leur avait été confiée.

« Travailleur émigré du baroud »

À l’injonction du colonel mexicain lui demandant de se rendre, le capitaine Danjou, commandant le détachement, répondit : « Nous avons des cartouches et nous ne nous rendrons pas ! » Et c’est ce qui se passa. Les derniers braves finirent même par charger à la baïonnette. Il ne resta que trois survivants que leur bravoure préserva d’un massacre, épargnés qu’ils furent par l’armée mexicaine admirative devant tant de courage.

Après le dépôt de gerbe au monument aux morts de Verdun, en présence du maire et du général Jean, et l’interprétation au clairon des 16 mesures du « Boudin », l’hymne de la Légion, le colonel Pierson, délégué régional des associations de la Légion Étrangère pour la Lorraine et Champagne-Ardenne a prononcé quelques mots. Il a décrit le légionnaire comme un « travailleur émigré du baroud, soldat de l’insolite, de l’incroyable, de l’impossible » qui est « devenu français par le mérite, le dévouement et le sang versé ». Plus loin, il dit : « Il a retrouvé à la Légion une nouvelle patrie mais surtout une nouvelle famille ».

Bien sûr, le colonel Pierson a mis en valeur le légionnaire de façon atemporelle : « D’aucuns voudraient voir en lui un simple mercenaire vêtu avant lui de chemises sombres, nostalgique d’idéologies vaincues. Rien n’est plus faux. Il a fui, il a écarté les lourds pans des rideaux de couleur pourpre, qu’ils soient de pierre, de fer ou de bambou ».

Une réception à l’hôtel de ville a clos la cérémonie.

Frédéric PLANCARD


Castelnaudary « Pourquoi faut-il toujours se souvenir ?»

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J.-C. S. 29/04/2012
Recueillement hier matin à la stèle de la Résistance. (Photo Didier Rumeau)

"Nous voulons rendre hommage à tous ces garçons de Castelnaudary, qui ne revinrent jamais de déportation. Et nous voulons également rendre hommage à Raymond Aubrac, disparu à l'âge de 97 ans, le 10 avril dernier... », lançait, hier matin, Claude Canalès qui présidait la cérémonie de la "Journée nationale de la déportation".

Afin de rendre hommage aux femmes et aux hommes qui "ont payé de leur vie leur lutte contre l'occupant", le poème "A ma mère", écrit par Gisèle Guillemot en juillet 1943 à la prison de Fresnes, quelques mois avant sa déportation, a été lu par Chloé Danden, élève de terminale au lycée Jean-Durand. En voici les premiers vers : "Écoute Maman, je vais te raconter/Écoute, il faut que tu comprennes/Lui et moi on n'a pas supporté/Les livres qu'on brûlait/Les gens qu'on humiliait/Et les bombes lancées/Sur les enfants d'Espagne/Alors on a rêvé/De fraternité... ».

Le conseiller municipal André Taurines, a lui transmis le "Message des déportés" de cette journée nationale du souvenir, interrogeant : "Pourquoi faut-il toujours se souvenir ? Pourquoi faut-il sans cesse témoigner ?".

Et, parmi les raisons relatives à la compréhension de la tragédie passée, ce rappel : "Loin de disparaître, le fanatisme, le racisme, la xénophobie ne cessent de ressurgir à travers un monde agité par des passions nationalistes et religieuses et des désordres économiques".


Camerone : L'hommage de la Légion au capitaine Danjou et à ses hommes

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28 avril 2012

Le 30 avril 1863, au Mexique, le capitaine Danjou et ses hommes lutteront jusqu'à la mort. 149 ans après, les vétérans se souviennent. 
Les vétérans ont rendu les honneurs à la 3e Cie et au capitaine Jean Danjou (photos Michel Brembilla). 

La commémoration du 149e anniversaire de la bataille de Camerone, restée célèbre par le sacrifice du capitaine Jean Danjou et de ses légionnaires du 1er Régiment Etranger, s’est déroulée samedi 14 avril, dans la ville natale de l’emblématique héros de la Légion.

Le 30 avril 1863, dans le cadre de l’expédition militaire française menée au Mexique de 1861 à 1867, un bataillon de légionnaires est envoyé en éclaireur pour ouvrir la route à un convoi à destination de Puebla, ville assiégée. Ce mouvement de troupes qui concerne la 3e compagnie du 1er régiment étranger, commandée par le capitaine Jean Danjou, sera stoppé dans un bain de sang, au cœur de la désormais célèbre « hacienda de Camaròn » (Etat de Vera-cruz). L’issue du combat inégal opposant dix heures durant, 65 légionnaires à deux mille partisans mexicains, sera sans appel, et le nom francisé de Camerone entrera dans l’Histoire.

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Ce dramatique épisode, dont les détails seront portés à la connaissance de tous grâce au témoignage du caporal Louis Maine (photo), un des rares survivants du combat, décédé en 1893 en Dordogne, reste comme l’illustration d’un serment observé jusqu’au bout. Dans le respect et le souvenir de ce passé, les officiers et les soldats des générations suivantes n’ont jamais oublié Camerone et la mémoire des hommes de  « la 3e du 1er », qui continuent à inspirer la ligne de conduite du légionnaire.


Célébrée à l’initiative de l’'AALE (Amicale des Anciens de la Légion étrangère) de Castelnaudary, la cérémonie s’est déroulée en présence des élus locaux et des autorités militaires, accompagnées par un piquet de 4e Régiment Etranger. Après une messe célébrée en l’église Saint-Pierre et les honneurs rendus au monument aux Morts, le cortège s’est dirigé vers la maison natale du Capitaine Danjou. Selon la tradition, un ancien béret vert a procédé à la lecture du récit du combat de Camerone, avant que le clairon du 4e RE n’exécute les sonneries. La cérémonie s’est prolongée en mairie où l’AALE a rendu un vibrant hommage aux enfants de Chalabre ayant inscrit leur nom dans l’Histoire, avant le traditionnel vin d’honneur offert par la municipalité.

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