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2012


Les amis de Mustapha Müller évoquent sa mémoire

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Mustapha Müller a commencé sa lutte pour l'indépendance de l'Algérie, en mettant à profit son expérience militaire acquise durant la dernière Guerre mondiale.

Sur initiative de l'association des Amis du Tassili et Machaâl Echahid, la vie et le parcours du militant de la cause algérienne Mustapha Muller, ont été évoqués, à Alger en lui rendant un hommage. Ainsi, le personnage de Mustapha Müller a été disséqué pas ses amis et compagnons de lutte pour l'indépendance de l'Algérie. Mustapha Müller ou Winfreid Müller, pour ceux qui ne le connaissent pas, est un Autrichien d'origine avant de prendre la nationalité algérienne après 1962.
Le forum d'El Moudjahid a été une occasion pour la nombreuse assistance de voir défiler une pléiade de personnalités devant le micro pour évoquer le combat, le moins que l'on puisse dire, élogieux, de l'illustre ami du peuple algérien, Winfreid Müller durant la guerre menée contre le colonialisme.
En quittant son pays l'Autriche, Winfreid Müller est entré en Algérie en 1956 en provenance du Maroc. Aux frontières de l'ouest algérien, il a été présenté au colonel Boussouf qui a été convaincu de l'engament sincère et entier de l'Autrichien. Le colonel de la Wilaya 5 historique a fini par l'accepter dans ses rangs. C'est ainsi que Mustapha Müller a commencé sa lutte pour l'indépendance de l'Algérie, en mettant à profit son expérience militaire acquise durant la dernière Guerre mondiale. Boussouf était au ministère de l'Armement et des Liaisons générales (Malg).
A ce propos, un message de reconnaissance du président du Malg, Daho Ould Kablia, sur le parcours de Müller a été lu par le colonel Hocine Senoussi, membre également de la même association. La vie de Mustapha Müller a été jalonnée de luttes incessantes. D'abord, il a été légionnaire durant la Seconde Guerre mondiale, à côté de l'un de ses amis les plus proches, Reimar Holzinguer en l'occurrence dont le fils était présent parmi l'assistance. Reimar Holzinguer est venu en Algérie comme soldat et s'y est installé à l'Indépendance. Le chercheur Sid Ahmed Kerzabi a fait un long exposé sur le militant de la cause algérienne, puisqu'ils ont travaillé ensemble après 1962 dans le secteur de l'environnement des forêts. «C'est une manière à Muller d'apprécier l'Indépendance, en s'impliquant directement dans la recherche des espèces et la reconstitution des forêts décimées par le feu durant la guerre», fera-il savoir. Selon l'orateur, Mustapha Müller n'a pas apprécié l'espèce d'arbre choisie pour la réalisation du barrage vert dans les années 1970. «Il a voulu, par contre, diversifier les espèces à planter. En cas de maladie, toute la ceinture verte serait anéantie», argumentait-il. Par ailleurs, les initiateurs de cet hommage veulent organiser un pèlerinage à Tamanrasset où se trouve la sépulture de Mustapha où une stèle sera probablement érigée à l'occasion de 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. L'Ambassadrice d'Autriche, Aloisia Wörgetter, a souligné dans une brève déclaration, l'engagement et le militantisme de Mustapha Mûller. «Mustapha Müller a vécu jusqu'au bout avec ses convictions», a-t-elle affirmé. Parlant du rôle joué par Mustapha Müller après l'Indépendance dans la préservation de la faune et la flore en Algérie, notamment dans les montagnes du Hoggar, Ali l'Allemand, précisera dans son témoignage: «C'est grâce à Mustapha qu'a été sauvé le sapin méditerranéen, en trouvant des graines, environ 200, de cette espèce dans une grotte du Hoggar.»


Des médaillés militaires relais de la solidarité

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Publié le mardi 28 février 2012

La Société nationale d'entraide des médaillés militaires apporte aussi son soutien au légionnaire tétraplégique, Kévin Emeneya.

Dimanche, l’assemblée générale de la 245e section des médaillés militaires de La Fère et Tergnier a rappelé les missions d’entraide de l’association.

« Il est caporal-chef à la Légion, handicapé à 88 %, paraplégique. C'est ce jeune homme qui a fait l'objet d'un reportage sur... la 2. Il est tout seul aux Invalides ; ses copains viennent un peu quand ils peuvent. Nous nous occupons de lui. Il a reçu une balle dans la tête. On va le voir deux fois par mois ». Dimanche, lors de 91e assemblée générale de la 245e section des médaillés militaires de La Fère et Tergnier, son président, le major Jean-Luc Lespagnol, a insisté sur la mission de solidarité, de l'association et plus largement de la Société nationale d'entraide des médaillés militaires (SNEMM) avec ses 875 sections, 79 unions départementales et 57 884 adhérents dans le monde entier.

Les soldats, les enfants, les sinistrés

Une entraide qui passe par le soutien au caporal-chef du 1er REP, Kévin Emeneya (22 ans), grièvement blessé le 2 juillet 2010 en Afghanistan, mais aussi aux médaillés plus âgés, aux personnes âgées, aux orphelins et aux enfants et petits-enfants de médaillés, par l'aide à la scolarité. Et plus largement encore lors des dernières catastrophes naturelles de France (tempêtes...). Des missions relayées en 2011 lors des 28 cérémonies, hommages et congrès où les 72 adhérents de la section de La Fère-Tegnier, ont été invités.
Une année passée douloureuse pour la section qui a perdu deux dames d'entraide Mme Desnoyer et Mme Clavel, mais aussi deux médaillés : le chef d'escadron Abel Delhorme, Chevalier de l'Ordre national du mérite et Dominique Grignani, Chevalier de la légion d'honneur. Pour eux et les 39 militaires tués en 2011, les élus (le député René Dosière, le conseiller général, Frédéric Mathieu, le maire de La Fère, Raymond Deuneuville...), les représentants des secours et de la sécurité, et les sociétaires, ont respecté une minute de silence.
Outre la solidarité, M. Lespagnol s'est inquiété de l'avenir des sections axonaises, et notamment celle de la préfecture. « La section de Laon n'a plus de président depuis un an, et fonctionne avec un président par intérim avec le président départemental. Si un président ne se présente pas d'ici le 25 mars, cette section sera rattachée aux sections isolées. Cela serait bien dommage que la section préfectorale n'existe plus », a-t-il fait remarquer.
A l'issue de l'assemblée générale, cinq médaillés militaires ont été mis à l'honneur. Léon Lafaux, Pierre Bidaux et Vincent Garufi ont reçu la médaille de vermeil de la SNEMM. Jacques Caron a reçu la médaille de bronze de la SNEMM.
Enfin Alain, Jenecourt, a reçu le diplôme d'honneur de porte-drapeau de la Direction départementale des anciens combattants et victimes de guerre.

Thibaut VERRI

Cosaques : la grandeur en exil

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28 février, 2012

De gauche à droit : Alexandre Bobrikov, conservateur du musée, Gérard Gorokhov, le trésorier de l’Association du régiment de la Garde impériale cosaque. Crédits photo : Natalia Kopossova

 

Le musée du régiment cosaque de la Garde impériale russe se situe à Courbevoie, près de la Seine, non loin de La Défense. Malgré son âge respectable (il existe depuis 1917), il vient tout juste d’ouvrir ses portes au grand public.

Un passé sous le signe de l’aventure

Toutes les pièces conservées dans le musée proviennent de la collection des officiers de la Garde impériale cosaque de Saint-Pétersbourg. Ce régiment, crée en 1775 par Catherine II, était une unité d’élite avec son histoire, ses héros, ses traditions. Et c’était un grand honneur que d’en faire partie.

Alexandre Bobrikov, descendant cosaque et conservateur du musée, décrit la façon dont les cosaques étaient sélectionnés : « Une fois sorti de l’école de cavalerie, chacun pouvait exprimer la demande d’intégrer l’escadron, mais encore fallait-il passer l’examen. Le candidat était invité à déjeuner avec le conseil des officiers, qui observaient avec minutie sa façon de se tenir à table et de boire – tenait-il bien l’alcool ? Lors du deuxième entretien, on faisait venir également les femmes des officiers et on observait son comportement avec la gent féminine. Et c’est seulement après que la décision était prise ».

Une fois entré au régiment, il était de coutume de faire un présent. C’est ainsi que s’est constituée cette collection exceptionnelle, qui compte parmi ses plus belles pièces une sculpture de Lanceray, le fameux sculpteur russe d’origine française, une coupe d’argent de Radziwill par Fabergé, et beaucoup d’autres objets de valeur. Bien sûr, la majeure partie de la collection reste composée de pièces militaires : étendards, uniformes, armes, portraits des commandants du régiment.

En février 1917, dès le début de la Révolution, le général Grekov ordonna de faire les cartons et, sous la garde de deux officiers cosaques, fit amener le tout à Novotcherkassk. De là, le contenu du musée fut envoyé en Turquie, puis en Serbie.

« En 1924, le régiment cosaque signa un contrat avec la France et vint s’installer ici », raconte Alexandre Bobrikov.  « Les cosaques chargeaient et déchargeaient les wagons de marchandises à la gare du Nord. Ils vivaient dans des taudis. »

Les ressortissants de la première vague d’émigration blanche ne finissaient donc pas tous chauffeurs de taxi ? « En général, ce sont les officiers qui conduisaient les taxis. Le général Pozdeev et le général Opritz étaient chauffeurs. » En fait, ce n’était pas si simple de devenir chauffeur de taxi. La plupart restait travailler comme chargeurs, ouvriers dans les usines automobiles ou dans les mines. D’autres rejoignaient la Légion étrangère.

Pour faire venir le musée en France, il fallait trouver des moyens. En se serrant un peu la ceinture, la somme nécessaire fut atteinte en 1929. Un général américain ainsi qu’un sénateur français apportèrent également leur soutien financier. Et le général Opritz put enfin louer l’endroit où fut installé le musée, où il se trouve encore à ce jour.

L’accalmie fut de courte durée. En 1936, le Front populaire prit le pouvoir. La gauche considérait les cosaques blancs comme un foyer d’opposition dont il fallait se débarrasser. C’est alors que, dans un souci de conservation, les plus belles pièces furent envoyées « pour un certain temps » au Musée Royal de l’Armée et d’Histoire militaire, en Belgique.

Un présent sous le signe de la survie

« Ces objets nous appartiennent, précise Alaxandre Bobrikov. Nous pourrions les récupérer mais nous n’avons pas assez de place ici. De plus, c’est un lieu d’habitation tandis qu’en Belgique, il y a une salle spéciale. Aujourd’hui, les deux tiers des pièces présentées dans cette salle nous appartiennent. »

Durant toute cette période, à Paris, il y avait très peu de moyens pour entretenir le musée. Il fallait se débrouiller : location du lieu pour des bals ou des mariages. Aujourd’hui, le musée accueille l’Assemblée des cadets, la fête de la garde nationale le 13 décembre et ,en été, est organisée une réception en plein air dans le jardin. Tous les revenus sont destinés aux travaux de rénovation.

Un don délivré par Vladimir Poutine en 2008 a servi à la rénovation des plafonds. La municipalité locale a également participé. Le maire de Courbevoie a fourni une aide qui a permis d’installer du matériel de vidéosurveillance. Aujourd’hui, le loyer des étages supérieurs sert à payer les charges. Quant aux réceptions, grâce auxquelles vivent nombre d’associations françaises, les cosaques ne les organisent que pour leurs invités.

« Pour notre fête du régiment, nous préparons nous même le banquet, racontent Alexandre Bobrikov et Gérard Gorokhov, le trésorier de l’Association du régiment de la Garde impériale cosaque, écrivain et spécialiste des médailles et des uniformes militaires. Pour cette fête, se réunissent les membres de notre régiment, et d’autres organisations militaire françaises. Nous avons de très bonnes relations avec le Musée des Invalides, de la Légion d’Honneur, la Malmaison et le Musée Chateaubriand. »

Mais même à cette fête, les organismes représentant la première vague de l’émigration russe se font de plus en plus rares. Les tentatives de Moscou pour unir la communauté russe en France donnent peu de résultat.

«  Il y en a de moins en moins. Beaucoup d’organisations ont disparu », remarque Alexandre Bobrikov. La raison est-elle économique ? « Non, c’est la « russitude » qui se perd. Pas de descendants. Les jeunes ne sont plus intéressés, ne s’impliquent pas, ils sont francisés. »

Le jour de son ouverture au grand public, le musée a reçu la visite de plus d’un millier de personnes. Malheureusement, ils n’ont pu voir les pièces  les plus intéressantes, celles-ci se trouvant en Belgique ou n’ayant pas pu être restaurées faute de moyens.


Semi-marathon de Cannes : sur un rythme africain

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Publié le lundi 27 février 2012

Le Burundais Willy Nduwimana a remporté la 20e édition du semi de Cannes.Cyril Dodergny

 

Victoire du Burundais Willy Nduwimana, qui n’a toutefois pu améliorer le meilleur temps de l’épreuve. Le record de participants, lui, a été battu, avec 3000 coureurs sur La Croisette!

Malheureux l'an dernier, puisque victime de problèmes musculaires alors qu'il menait encore aux environs du 16e kilomètre, Willy Nduwimana (27 ans, AS Rispoli) n'a, cette fois, pas craqué physiquement. Et s'impose donc à Cannes, à l'issue d'une course qui aura, en fait, pris les allures d'une valse à trois temps.

Le premier lorsque Rachid Ghanmouni eut choisi, dès les premières foulées, d'imposer son rythme au peloton des favoris ; le second au moment même où le futur vainqueur plaça une « mine », que seul le Kenyan de l'AS Villeurbanne, Eric Niyonsaba, sut contrer ; le dernier enfin, quand à moins de 2 bornes de l'arrivée, le Burundais trouva le terrain suffisamment propice pour en remettre une deuxième couche. Et lâcher ainsi, au train, le dernier à pouvoir encore l'empêcher d'inscrire son nom au palmarès de l'épreuve.

Aider Indongo à aller aux Jeux Olympiques

« Aujourd'hui, je me sentais vraiment bien, même si, en terme de chrono, je suis un peu déçu, glisse un athlète qui a déjà épinglé le cross de Saint-Etienne mais aussi Sedan-Charleville à son tableau de chasse. En fait, j'ai attaqué à l'entame du 4e kilomètre et il n'y a eu qu'Eric, pour m'accompagner ensuite».

Le premier leader de ce semi, Rachid Ghanmouni, a dû, lui, se contenter au final de la 5e place. Mais pour le caporal-chef d'une Légion étrangère à nouveau massivement représentée, là n'était pas l'essentiel. « En fait,explique celui qui, depuis 2 ans, a choisi la nationalité française, Je suis venu ici surtout pour me tester. Mon horizon se situe plus sur le marathon, avec pour objectif N° 1 d'aider, d'ici la mi-avril, mon collègue Ruben Indongo à se qualifier pour les Jeux Olympiques. J'ai en plus plutôt mal digéré les changements de rythme imposés par ceux qui étaient devant…»

Bien qu'assez rapidement décrochés (plus de 30 secondes de retard au deuxième passage sur la ligne), il n'y aura donc eu que Niyonigiye et Indongo pour maintenir un semblant de pression sur le duo de tête. Et entretenir un suspense tout… africain !

Marie-Pierre Hoffmann chez les dames

Du côté des filles, le plateau était certes moins dense, mais Marie-Pierre Hoffmann (2e en 2011) a néanmoins réussi une jolie performance, en contenant notamment la toujours sémillante Ingrid Lopergolo (Courir en Pays de Grasse). Sans pour autant que la championne de France de la distance ne soit pleinement satisfaite de sa prestation. «Je suis partie sans doute un peu trop vite,regrettait-elle. Et j'ai fini par le payer dans le final. Heureusement, j'ai pu gérer et la victoire est au bout . »

Au total, et en comptant les participants au 10 km, ils étaient près de 3000, hier, à s'être donné rendez-vous sur la Croisette. Et si aucun nouveau temps de référence n'y a été établi, ce chiffre, en revanche, est un nouveau record pour l'AC Cannes et son président Paul Longoni. Impressionnant !


Castelnaudary Un nouveau président à la tête des anciens de la Légion étrangère

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24/02/2012

Les anciens de la Légion comptent désormais 100 adhérents, et un nouveau président (au premier rang, à droite). (Photo D. Rumeau)

 

Dernièrement, dans la grande salle de la Maison des associations, Jean-Claude Basso a animé son ultime assemblée générale. Après avoir dirigé avec une grande efficacité l'association des anciens de la Légion étrangère, le major laisse sa place au lieutenant-colonel Jean-Paul Bustos qui compte "le conserver en bonne place dans le bureau".

Quoi qu'il en soit, Jean-Claude Basso laisse à son successeur un collectif en parfaite santé. Au cours de l'assemblée générale, le bilan financier a été jugé excellent, et surtout, en 2011, l'association a vu son nombre d'adhérents passer de 92 à 100, auxquels il convient d'ajouter 26 sympathisants. Jean-Paul Bustos aura donc la lourde de tâche de poursuivre l'œuvre de Jean-Claude Basso. A la lecture de son curriculum vitae, les doutes sont levés. Le nouveau président, retraité depuis 2004, totalise "36 années au service de la France, dont 25 au sein de la Légion étrangère". Engagé volontaire en 1968, il a servi au 1er RPIMa à Bayonne puis comme sous-officier au 8e RPIMA de Castres. Après un passage à Coetquidan, le militaire est nommé sous-lieutenant. Il sera ensuite affecté au 2e régiment étranger de Bonifacio, puis au 5e RMP, à Mururoa, sur le Larzac, à Djibouti ou encore à Aubagne, au commandement de la Légion étrangère. Enfin, de 1995 à 1997, Jean-Paul Bustos a commandé le 33e régiment (de réserve) d'infanterie de Lille. Pour l'ensemble de son parcours, le nouveau président des anciens de la Légion a été honoré des titres de chevalier de la Légion d'honneur et de chevalier de l'ordre national du Mérite.


Castelnaudary. Le nouveau patron des anciens de la légion

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Publié le 21/02/2012

Le lieutenant-colonel (CR) Bustos veillera désormais aux destinés de l'Amicale chaurienne des anciens de la légion.

Comme nous vous l'annoncions dans le compte rendu de l'assemblée générale des anciens de la légion étrangère, (notre édition du 19 février), le major (CR) Jean-Claude Basso désirait prendre un peu de recul et céder le poste de président de l'association. À l'issue de cette assemblée générale, c'est le lieutenant-colonel (CR) Jean-Paul Bustos qui a été élu à cette présidence. Retraité depuis 2004, le colonel Bustos totalise trente-six années au service de la France, dont vingt-cinq au sein de la prestigieuse légion étrangère. Engagé volontaire en 1968, il sert comme militaire du rang au 1er régiment parachutiste de l'infanterie de marine à Bayonne, avant de rejoindre le 8e RPIMa à Castres.

Admis en 1972 à l'école Militaire interarmes de Coëtquidan, il accède à l'épaulette d'officier en 1973 et est nommé sous-lieutenant. Il sert au 2e RE d'infanterie, au 5e RMP, au 5e RE (Mururoa), au 61e BMGL (Canjuers, Larzac), à la 13e DBLE (Djibouti), au 4e RE à Castelnaudary, puis au COMLE (commandement de la légion à Aubagne). Le colonel Jean-Paul Bustos est titulaire, entre autres, de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite. Un homme taillé sur mesure pour prendre en main les destinées de l'Amicale de Castelnaudary des anciens de la légion étrangère. Bien évidemment, le nouveau président a tenu à conserver au sein du bureau de l'amicale, l'ancien président Jean-Claude Basso.


Pamiers. 1° RCP: Le bracelet de l'amitié pour les blessés en Afghanistan

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Publié le 20/02/2012

Après la dure mission


Le 1er RCP a vécu une mission éprouvante en Afghanistan. Photo DDM- RCP

le 1er RCP est à l'initiative d'une opération de soutien aux blessés en Afghanistan: un geste, un don, un bracelet! Une action de liaison armée-civils et plus largement entre l'Ariège et son régiment.

Le groupe Raptor auquel était intégré, en tant qu'entité majoritaire, le 1er RCP en Afghanistan aura eu 70 blessés durant la récente campagne qui vient de s'achever. Quatre d'entre-eux étaient des paras de Pamiers, sans oublier ceux qui y ont laissé leur vie. Les blessés, ils continuent leur vie, avec les cicatrices, dans le corps et l'âme. Et c'est pour eux que vient d'être lancée une campagne de sensibilisation par le 1er RCP lui-même : Un geste, un don, un bracelet ». « À l'origine il y a le colonel de Loustal -explique le lieutenant Wolkof, chargé de la communication du régiment - car notre chef de corps, de par les fonctions qu'il a occupé précédemment avait été sensibilisé à cette idée anglo-saxonne de lien maintenu entre la population et les blessés des unités appelées à servir en opération extérieure ! C'est un simple soutien, humain, aux militaires. Bref je soutiens les blessés ! Ca marche bien là-bas, ça peut aussi marcher ici ! »

Voilà la genèse de ce bracelet, qui devient un lien « armée-nation » un geste, une main tendue vers ceux qui ont ramené d'Afghanistan, des traces indélébiles. Pour faire simple, ces bracelets sont déposés chez les commerçants et les administrations, enfilés autour d'un tronc, on donne ce que l'on veut, ils ne sont pas à vendre. « J'ai vu des enfants donner leurs fonds de poches ! Ce n'était pas la fortune, mais le geste était fort » souligne le lieutenant. L'argent va directement aux œuvres nationales d'aide aux blessés de guerre (voir encadré).

Le 1er RCP a commencé à distribuer ces bracelets chez les commerçants de Pamiers, ils ont reçu un excellent accueil. « Vous savez on a trouvé que cette idée pouvait bien prendre ici en regard de l'affection et de l'aide que les Ariégeois nous ont témoigné lorsque nous étions en Afghanistan, la compassion dont ils ont fait preuve quand nous avons enregistré nos pertes, le simple fait que beaucoup aient dit : ce sont des gars de chez nous ! »

Le retour sur les premiers bracelets mis à disposition du public est très positif et le site internet du RCP fait le plein. Des internautes de Corse se sont même manifestés !


un geste, un don, un bracelet

La distribution des bracelets va concerner toute l'Ariège (le régiment aime d'ailleurs s'appeler « le régiment de l'Ariège) Seront concernés d'abord les villes et gros bourgs (Pamiers, Foix, Saint-Girons, Lavelanet, Saverdun) puis petit à petit le reste du département.

L'argent collecté est reversé à l'association Terre Fraternité et la CABAT (cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre) qui engage des actions de soutien aux blessés en opérations, la redistribution s'effectue donc en cascade depuis la collecte au plan national, vers les personnels concernés des unités.


Remise de képis blancs devant la mairie

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Le 20/02/2012

 

Les légionnaires ont coiffé leur képi. ©  Photo D. Rumeau

SAINT-MARTIN-LALANDE

Mercredi 8 février, alors qu'il faisait un froid sibérien, quelques Saint-Martinois avaient fait le déplacement pour honorer ces soldats qui ont fait le choix de s'engager dans le régiment le plus prestigieux : la légion étrangère.

C'est devant la mairie que ces nouveaux légionnaires ont pu coiffer le képi blanc, tout en criant leur appartenance et leur engagement total à la Légion Étrangère.

Ils ont reçu des mains du colonel Talbourdel, accompagné d'officiers et de sous officiers, leurs insignes.

C'est dans la salle des fêtes que le colonel s'est ensuite adressé aux nouveaux légionnaires et a remercié le premier magistrat de la commune pour son accueil et son hospitalité.

La cérémonie s'est enfin terminée par un sympathique vin d'honneur.


Armes stars d'un jour

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19/02/2012

Les armes anciennes jouent les stars jusqu’à ce soir au parc des expositions de Poitiers. Quelques bonnes raisons d’aller au 38e Salon des collectionneurs d’armes et d’uniformes du Poitou.

Des armes du passé, collectionnées pour faire revivre une époque. Ici, une carabine Winchester de 1894.

Pour jouer au cow-boy. John Wayne est à l'honneur avec une exposition des uniformes qu'il portait dans ses films. En particulier dans Le Jour le plus long, sorti il y a soixante ans et en partie tourné sur le littoral charentais. L'occasion de réviser sa filmographie (Les Bérets verts, Rio Bravo, Rio Lobo, etc.) mais surtout d'admirer des documents uniques comme la plaque originale de la commune Sainte-Mère-L'Eglise lors de sa libération par les alliés en juin 1944.

Pour toucher la pointe de l'épée. Des centaines d'armes blanches sont exposées sur les cent vingt stands. Sabres, poignards, épées, fleurets, dagues… De belles lames qui ont dû servir pour certaines.

Pour des pièces de choix. A l'entrée du salon, un canon affiche 12.000 euros. C'est l'une des pièces présentées par Christian Faglia qui vient chaque année depuis vingt ans. « C'est un canon de décoration, il n'a jamais tiré », précise-t-il. Mais sa pièce maîtresse est une carabine Winchester de 1894, tirée à 250 exemplaires seulement, vendue 5.500 euros dans son étui de velours.

Pour plonger dans l'Histoire. Les médailles militaires, fanions, casques, équipements de toutes époques et de tous pays offrent un petit flash-back dans nos cours d'histoire. Bernard Ferrari, de Nevers, a ramené des cuivreries du Premier Empire qui s'échangent contre 5 à 600 euros. Sous verre, est conservé un diplôme remis au dénommé Georges Hermann. « Quand Louis Philippe a vendu la Légion étrangère à l'Espagne, il n'y a eu que quinze survivants, dont celui-ci. » Grâce aux collectionneurs, il survit encore…

Pour le look. C'est ici que vous croiserez des treillis, des capotes à boutons dorés, des tenues camouflage, des chapeaux de cow-boys, des looks improbables.

Pour échanger et pour le plaisir des yeux. Plus qu'un salon, c'est aussi une bourse d'échange. Un rendez-vous des collectionneurs qui se retrouvent d'une année sur l'autre, se tuyautent, trouvent leur bonheur entre les 700 mètres linéaires de tables d'exposition. « Chacun est spécialisé dans une arme ou une époque. Ce peut être une passion dévorante. C'est là que les femmes entrent en jeu », remarque Jean-Claude Subira, de Pau. Pour une fois, ce sont elles qui s'assurent que leur compagnon ne fait pas flamber la carte bleue.

Salon de l'arme ancienne, au parc des expositions de Poitiers, de 9 h à 17 h. Entrée : 5 €

Laurence Chegaray

Changement à la tête des anciens de la légion

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Publié le 19/02/2012


Castelnaudary. Changement à la tête des anciens de la légion

La grande salle de la maison des associations à Castelnaudary était copieusement garnie hier matin pour l'assemblée générale des anciens de la légion étrangère. Dirigée de main de maître (nous devrions écrire de main de major), par Jean-Claude Basso, l'actif président de cette association. Tous les bilans exposés furent adoptés à l'unanimité, y compris un excellent bilan financier exposé par le président en l'absence du trésorier, excusé. La bonne nouvelle se situe au niveau des adhérents, puisque de 92 adhérents actifs l'amicale est passée à 100 fin 2011. Le nombre des sympathisants reste inchangé, 26 (précisons que selon les statuts il est limité à 30 % des adhérents). Le grand changement, c'est l'arrivée à la présidence du lieutenant-colonel (CR) Jean-Paul Bustos, qui remplace donc Jean-Claude Basso, qui désirait prendre un peu de recul. « Inutile de vous préciser que je le garde en bonne place dans le nouveau bureau », nous confiait Jean-Paul Bustos. Nous reviendrons plus longuement sur le nouveau président dans notre édition de demain.

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