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Légionnaire toujours...

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2012


reconversion. De la légion à l’entreprise : ils racontent cette drôle de transition.

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le 16/04/2012

La vie civile, sacrée mission

 

Pour Patrick Piechel, la Légion est déjà un vieux souvenir qu’il a su faire fructifier dans son activité professionnelle.

Il y a deux ans, Sébastien Lelièvre était encore en Afghanistan. Photos BR

L’un a quitté la Légion il y a 30 ans, l’autre, depuis quelques jours. Retour sur ce passage d’un monde à l’autre, pas si évident.

La machine qu’il transportait sur un chantier a connu un début d’incendie. Comme il ne pouvait la réparer seul et que les mécaniciens n’étaient pas libres avant le lendemain, Patrick Piechel a passé la nuit dans sa camionnette, au milieu de nulle part. Parce que, dans l’armée en général, et dans la Légion en particulier, on n’abandonne pas le matériel. Alors Patrick ne voit pas pourquoi il aurait fait différemment avec le véhicule et la machine de Géotec, l’entreprise, basée à Quetigny, pour laquelle il travaille aujourd’hui.

« Volontaire, déterminé »

Son comportement dans ces circonstances signe en tout cas l’approche particulière d’un ex-légionnaire plongé dans le quotidien d’une entreprise. Natif de Lorraine, Patrick Piechel officie dans l’agence de Vitrolles de Géotec. Son passé de légionnaire est déjà ancien : « j’ai été douze ans sous l’uniforme mais, à la suite d’un événement familial, j’ai dû quitter l’armée en 1983. Comme j’avais travaillé dans les blindés, pour ma reconversion je me suis dirigé vers les entreprises de travaux publics afin de faire de la maintenance d’engins de chantier. »

C’est en 2004 qu’il intègre Géotec. Pour Bernadette Jobelin, responsable des ressources humaines de l’entreprise, « Patrick Piechel est quelqu’un de très volontaire et déterminé. Je pense que son passé y est pour quelque chose. Il y a chez lui du savoir-être autant que du savoir-faire, une recherche de l’excellence qui va au-delà du travail bien fait. » Une droiture toute militaire, appréciée par le monde de l’entreprise mais qui est une arme à double tranchant, Patrick Piechel en demeure conscient : « Un ancien militaire qui va travailler dans le civil peut avoir des difficultés par rapport à un manque relatif de repères, quant à la hiérarchie qui existe dans l’entreprise. Il faut savoir transformer la rigidité en rigueur et ne pas confondre les deux. A titre personnel, j’ai le sentiment que moi et l’entreprise, nous avons fait du chemin l’un vers l’autre. »

Ex-démineur

Ce chemin, Patrick Piechel a été assez seul à l’époque, pour l’accomplir, car l’armée n’avait pas structuré l’accompagnement dans la reconversion professionnelle, tel qu’elle le fait aujourd’hui. Ce n’est plus le cas et Sébastien Lelièvre, ex-légionnaire de 39 ans, a pu bénéficier des services de l’antenne dijonnaise Défense mobilité (voir encadré), avant d’intégrer l’entreprise Holcim, à Chenôve, dont il est officiellement salarié depuis le 5 mars. Il y a encore deux ans, Sébastien était démineur en Kapisa, la région d’Afghanistan placé sous la responsabilité des forces françaises.

La Légion, il y a passé 19 ans, d’abord au 6 e régiment étranger du génie (REG) puis au 2 e REG. 19 ans qui l’ont conduit de l’ex-Yougoslavie à l’Afghanistan, en passant par l’Afrique et le Moyen-Orient. Aujourd’hui, son terrain de mission, c’est la sablière d’Arceau. Dans le cas de Sébastien, le fait d’avoir été accompagné par l’antenne Défense mobilité a eu un gros avantage : « j’ai pu faire une période de test de quatre mois au sein de l’entreprise, avant d’être embauché », souligne l’ex-légionnaire. « C’était important pour acquérir une connaissance mutuelle. Maintenant, il est vrai que l’arrivée dans le monde de l’entreprise n’est pas simple, pour moi. J’étais adjudant-chef, là je démarre à un poste subalterne… L’armée habite encore mon quotidien mais j’ai fait un choix, je dois faire la part des choses. » Et puis, ce père de trois enfants s’est investi auprès des sapeurs-pompiers volontaires de Pontailler-sur-Saône. Ce n’est plus la Légion, mais c’est encore le sens du devoir.


Le printemps de la Légion

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Le 16/04/2012

 


Avant Camerone, la Légion lance les festivités par un cross, aujourd'hui, à Fanjeaux. © Archives R. D.

Quatre kilomètres de descente, puis quatre kilomètres d'une rude montée, du côté des coteaux de Fanjeaux. C'est par ce programme, voué aux mollets de fer et aux coeurs solides, que l'ensemble du 4e Régiment étranger compte fêter le printemps. Aujourd'hui, le traditionnel cross de la Légion ouvrira, comme chaque année, les commémorations de la bataille de Camerone (départ 9 h 15). Après les challenges sportifs (le 19 avril), la messe à la Collégiale (le 29 avril) suivie de la veillée, marquera le vrai début des cérémonies.

Cette année, c'est le général de division Vergez, chef du centre de pilotage de conduite et du soutien qui présidera la prise d'armes et la remise de képis blancs. Pour le reste, on retrouvera les ingrédients classiques de cette grande fête populaire de la Légion, bien entendu ouverte au public. Dès le matin du 30 avril et jusqu'au 1er  mai, se déroulera la kermesse, avec différentes démonstrations de techniques, de matériels, des jeux, ainsi qu'une tombola... Le 30 au soir, on élira une miss, celle des Képis blancs, puis s'ouvrira, en musique, le bal du légionnaire.

La Solidaire, une première au départ de Castelnaudary

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Le 16/04/2012

 

Pour la première fois depuis sa création il y a trois ans, la Solidaire, course cyclosportive dont le but est de récolter des fonds au profit des invalides de la Légion, partira de Castelnaudary.

Pendant trois jours, un peloton fourni affrontera un menu salé (concocté par le capitaine Joffredo) qui le mènera de la cité chaurienne à Formiguères en passant par Bagnères-de-Bigorre et Saint-Girons. Au total : 467 km, mais surtout les cols d'Aspin, de Peyresourde, de Menté, de Portet-d'Aspet, et pour finir, le terrible Pailhères. Le 22 juin, à la veille du départ, la Légion établira, sur la place de la République, un véritable petit village départ. Un départ fictif, suivi d'une déambulation en ville est prévu sur le coup des 16 h, avant un grand concert gratuit de la musique de la Légion étrangère.


A mí la legión (extranjera)

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15 ABR 2012  MANUEL ORTEGA

Es, con toda probabilidad, el cuerpo de élite más literario de la historia: la Legión Extranjera francesa

Su símbolo es un képi blanco, pero también una morcilla negra. Su gran aportación a la gastronomía fue la soupe. Honran como una auténtica reliquia la mano de madera de un capitán caído en combate en México.

 

El cafard, ese bilioso viento africano que convertía en guiñapos a los hombres y los empujaba a hacer locuras -desde la rebelión abierta a la deserción a través del desierto-, todavía no ha hecho mella en nosotros pese a que la entradilla pudiera advertir lo contrario. En realidad, el cafard es a la Legión lo que esta a la literatura de aventuras: consustancial.

En el imaginario colectivo queda la obra de Percival Christopher Wren, Beau Geste, en la que se relatan las vicisitudes de los tres hermanos Geste en el Cuerpo fundado por Luis Felipe de Orleans en marzo de 1831. La novela de Wren, publicada en 1924, estaba tan bien ambientada que aún hoy día se debate acerca de si su autor fue legionario.

Un asunto discutido, ya que algunos expertos mantienen que el británico se basó, para sus descripciones de la vida en la Legión, en la obra autobiográfica de Erwin Carlé, un vivales germanoamericano que en 1910 publicó las memorias de su servicio en el Cuerpo en Londres, tituladas In the Foreign Legion. Carlé, que escribió la obra terminado su contrato, tuvo que firmarla bajo el seudónimo de Edwin Rosen. En Alemania, su lugar de residencia, la Legión Extranjera estaba muy mal vista por las autoridades.

La vida legionaria descrita por Carlé-Rosen coincide bastante con la relatada en la novela de Wren. A algunos lectores de Beau Geste les llaman la atención los asuntos culinarios de la Legión: la soupe, el café y el vino. Tres cosas sin las que la Legión no habría sido la Legión. Tanto en la novela como en la obra de Carlé se describe el régimen de los legionarios de principios del siglo XX, que comenzaba cada mañana con uno de ellos repartiendo una generosa ración de café solo, a la que algunos añadían, de su propia cosecha, algún trozo de pan sobrante.

Un desayuno de lo más escueto y no muy equilibrado según las normas dietéticas actuales, pero suficiente para la época. Lo curioso es que, aún hoy, los instructores de la Legión se vanaglorian de señalarles a sus reclutas que durante el período de instrucción, tan solo café noir.

Marcha o muere

En cuanto al vino, su vinculación a la Legión entronca con la propia cultura francesa y con la de la tierra en que se aposentó su cuartel general, Argelia, dedicada en gran parte por los colonos a las viñas. Cada legionario recibía como ración diaria un cuarto de litro de vino tinto. El vino acabó convirtiéndose en algo tradicional, como atestigua una fotografía tomada a un legionario durante las operaciones en Indochina, a mediados de los años cincuenta del siglo pasado, en la que, en campaña, aparece tomando una ración de combate con la inevitable botella de vino al lado.

A tal extremo se llegó que la Intendencia francesa desarrolló el vinogel, un engendro con forma de gelatina que, mezclado con agua, producía algo similar al vino. Hoy día es la propia Legión la que produce vino. En una propiedad en Puyloubier, cerca de Marsella, la Institution des Invalides de la Légion Étrangère obtiene caldos que son vendidos para financiar proyectos de apoyo a los veteranos del Cuerpo.

¿Y en cuanto a la famosa soupe, que aún hoy sirve para denominar las horas del almuerzo y la cena? Esta consistía en un estofado de patatas, hortalizas y algo de carne al que se le solía añadir pan. El menú tampoco era variado: el legionario de principios del siglo XX recibía soupe para la comida y para la cena. Monótono pero más que suficiente para unos hombres que, en muchos casos, habían pasado hambre en su vida como civiles, y a los que se adiestraba para que, siguiendo el lema de “Marcha o muere”, pudiesen recorrer hasta cuarenta kilómetros diarios con un equipo completo a cuestas que podía llegar a pesar casi cincuenta kilos.

Otro asunto curioso, y menos conocido, es que uno de los iconos de la Legión Extranjera sea el boudin, una especie de morcilla negra que se consume en las grandes fiestas legionarias: el 30 de abril, cuando se conmemora Camerone, y el 25 de diciembre, Navidad. Este alimento da nombre también a la canción mítica de la Legión, Voilà le boudin! Al respecto, hay interpretaciones para todos los gustos: desde la que señala que así se llamaba a la tela de tienda que se enrollaba en la mochila a la que asegura que el boudin hace referencia al órgano sexual masculino.

Claro que mencionar a la Legión Extranjera y a un icono trae la imagen del képi blanco. Y, sin embargo, en un principio el képi no fue blanco, sino azul, e incluso en ciertos momentos, en el siglo XIX, verde. No obstante, esta prenda de cabeza se convirtió en parte de la estampa del legionario extranjero. Cubierto con una funda blanca y con el archiconocido -y práctico- invento del cubrenucas, el képi se mantuvo en operaciones hasta la guerra de Argelia, finalizada en 1962. Las imágenes del conflicto, finalizado en 1962, muestran a legionarios pertrechados con el képi en campaña.

No obstante, si hay un icono para la Legión, ese es Cameron. La fiesta, que se celebra cada último día de abril, conmemora la acción que tuvo lugar en 1863 en la localidad mexicana de Camarón, cuando la compañía del capitán Jean Danjou -integrante del contingente militar enviado a apoyar al emperador Maximiliano de Austria- hizo frente a fuerzas enemigas superiores en número. La unidad, que quedó mermada, se ganó el respeto del enemigo. Danjou, caído en combate, dejó algo que se conserva y venera como una reliquia por parte de la Legión Extranjera: su mano de madera. Son míticas las palabras del sargento Morzyrcki, encargado de zanjar las peticiones de rendición de un oficial contrario: “Váyanse a la mierda usted, sus mexicanos y su coronel”.

Marcha hacia el frente

La Legión Extranjera ha acogido hombres de todo tipo y condición. Si antes de la Segunda Guerra Mundial fue el hogar de republicanos españoles derrotados en la Guerra Civil, tras el conflicto finalizado en 1945 se transformó en el de numerosos excombatientes alemanes. La influencia de estos se dejó sentir incluso en el plano musical. Uno de los himnos legionarios de aquella época, la de los combates en Indochina, es La Légion marche vers le front, que toma la música -y parte de la letra, adecuada a la Legión- de un himno de las Waffen SS, SS marschiet in Feindesland.


Les anciens de la Légion célèbrent Camerone

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Publié le 15/04/2012

 

Cent quarante-neuf ans après la bataille de Camerone, la commune de Pont-du-Casse abrite ce dignement la cérémonie commémorative organisée à l'hôtel de ville et à l'église par l'Amicale départementale des Anciens de cette légion étrangère, dont les membres seront réunis autour du président Jacques Léonard, du porte-drapeau Maurice Barlet et de tous les fidèles adhérents du département.

Le programme

9 h 15, accueil des personnalités, délégations et amicales sur le parvis de l'église de Pont-Du-Casse.

9 h 30, messe célébrée par le père Richard Bouchet.

10 h 40, dépôts de gerbes.

11 h 25, lecture du combat de Camerone.

12 h 30, vin d'honneur, suivi du boudin de tradition et repas pris en commun au lieu-dit « lac de Ramounet » à Layrac.


Chalabre. Le destin tragique et la mort à 35 ans du capitaine Danjou

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Publié le 14/04/2012


La maison natale du capitaine Jean Danjou à Chalabre,dans la rue portant son nom./Photo DDM

Suite de notre article paru ce 10 avril sur le capitaine Danjou.

En Kabylie, cœur des opérations, Danjou n'y participait pas, faisant son apprentissage d'officier et au cours d'une mission il perdit sa main le 1er mai 1853. Il tira un coup de fusil, le canon éclata. Trop de poudre, un défaut ? toujours est-il que sa main fut déchiquetée. Les chirurgiens l'amputèrent et après de longues semaines d'hospitalisation et de rééducation on lui plaça une prothèse articulée en bois. La réforme attend notre handicapé, mais il la refuse et rejoignit son corps où il est promu lieutenant en novembre 1853. La Légion étrangère manquait à notre officier, alors il s'entendit avec le capitaine Chave avec qui il permuta. Lors de la bataille du Mexique, il est tué le 30 avril 1863 à Camerone au cours d'une bataille durant laquelle 66 légionnaires (dont il avait pris ce jour-là le commandement) firent face à environ 2 000 soldats de l'armée mexicaine. Le capitaine Danjou et ses hommes se sont retranchés dans une hacienda délabrée. Malgré une démonstration de force des Mexicains, le capitaine refuse de se rendre. Face à une situation quasiment désespérée, Danjou jure de ne jamais se rendre et demande à ses hommes de faire de même. Il est mortellement frappé d'une balle en pleine poitrine en traversant la cour afin d'inspecter ses positions. À la fin de cette journée 33 légionnaires sont morts et 31 faits prisonniers. Avant que le corps expéditionnaire ne rembarquât pour la France, un monument fut érigé, puis un autre fut achevé en 1892 et en 1948 c'est un mausolée qui fut érigé. Les corps furent transférés dans leur nouvelle et dernière sépulture en avril 1963. Pour le centenaire, le monument définitif fut inauguré en février 1965.

Et la main artificielle du capitaine Danjou ?

Parmi les cadavres on reconnaît très vite la main artificielle du capitaine Danjou auquel il manquait la main gauche. Cette précieuse relique est conservée au musée de la Légion à Aubagne (13) dans une chasse de verre. Mais avant elle passa à Chalabre et y resta un certain temps. La famille Danjou, décimée ou sans postérité, l'offrit à la Légion pour rejoindre le musée.

J. Sarda

Dimanche, les anciens de la Légion serviront le boudin

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Publié le 12/04/2012

 

Jacques Léonard (à gauche) et Maurice Barlet, figures de proue des anciens de la Légion étrangère./Photo B.S.

 

Ce prochain dimanche, les anciens de la Légion étrangère se retrouvent à Pont-du-Casse, puis Layrac pour célébrer l'anniversaire de Camerone. Drapeau, souvenirs et… boudin au menu.

Qui, entre Lot et Garonne, ne se souvient pas, au moins par le biais de ses lectures passées des livres d'histoire, de la bataille du 30 avril 1863, à Camerone, au Mexique, au cours de laquelle la Légion étrangère française s'illustra ? Bataille héroïque dont la date devint jour de fête traditionnelle de ce corps d'armée. Cent quarante-neuf ans après, la commune de Pont-du-Casse abritera dignement ces festivités lors de cérémonies organisées à l'hôtel de ville et à l'église par l'Amicale départementale des Anciens de cette légion étrangère, dont les membres seront réunis autour du président Jacques Léonard, du porte-drapeau Maurice Barlet et de tous les fidèles adhérents du département. À cette occasion, le président de l'Amicale, Jacques Léonard, a publié une lettre honorant la mémoire des « camarades tombés héroïquement » au Mexique. Missive dans laquelle il rappelle le souvenir de ces soixante-deux hommes de la Légion attaqués par deux mille Mexicains et qui, durant douze heures, ont résisté dans une vieille ferme dans ce lieu-dit désormais célèbre de « Camerone » où ils avaient trouvé abri. Un symbole de résistance qui reste « une valeur d'exemple ».

Le programme :

9 h 15, accueil des personnalités, délégations et amicales sur le parvis de l'église de Pont-Du-Casse.

9 h 30, messe célébrée par le père Richard Bouchet.

10 h 40, dépôts de gerbes.

11 h 25, lecture du combat de Camerone.

12 h 30, vin d'honneur, suivi du boudin de tradition et repas pris en commun au lieu-dit « lac de Ramounet » à Layrac.


CHEBE S'OFFRE LE RECORD

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10/04/2012

La 13e édition du semi de Châtellerault a rendu son verdict après 1 h 05’35’’ de course. L’Ougandais Nathan Chebe s’adjuge la victoire et le record.

Nathan Chebe s'est adjugé la victoire et le record.

Nathan Chebe s'est adjugé la victoire et le record. - (Photo cor., Mickaël Pichon)

Il était 9 h sur le boulevard de Blossac lorsque s'élançaient près de 650 coureurs dont 249 sur le semi-marathon. Et dès les premiers hectomètres, on sentait que le record établi l'an passé par Arnaud Lajat en 1 h 08'48'' allait être mis à mal. 1 h 05'35'' plus tard, Nathan Chebe franchissait la ligne d'arrivée en améliorant le temps de référence de plus de trois minutes.

Chebe et les autres

Cette chasse au record ne peut être qu'une satisfaction pour Didier Pineau, président de Courir dans Châtellerault, association organisatrice. « Nous avons modifié le parcours en 2009 et ce tracé plaît. Il est roulant et plaisant. Généralement, on court vite à Châtellerault et comme il y a de moins en moins de semi-marathons et que dans la Vienne, nous sommes le seul qualificatif pour les Championnats de France et bien, nous avons du beau monde sur la ligne de départ. » Plus que la qualité du plateau, l'organisateur relève surtout la hausse de la fréquentation générale ainsi qu'un meilleur rayonnement géographique. « Sur l'ensemble des deux courses, nous avons soixante coureurs en plus. En plus, nous avons des Ethiopiens, des Ougandais, des Kenyans et c'est un phénomène nouveau. Les têtes d'affiche locales sont présentes. Il y a aussi trente départements français représentés. La participation féminine est importante. Nous sommes également bien notés par la Fédération. Tout cela est intéressant pour nous. » Pour envisager peut-être un positionnement sur un label national dans les années à venir ?
Si les organisateurs n'en sont pas là, Nathan Chebe, avec 19,30 km/h de moyenne, prouve que le tracé de Châtellerault peut devenir un support national. Parti dans la foulée d'Efrem Gebretsion, l'Ethiopien, le pensionnaire de la Légion étrangère d'Aubagne s'est d'abord fait distancer par ce dernier avant de comprendre au dixième kilomètre qu'il était bien un adversaire direct. Il a su revenir au seizième kilomètre pour prendre définitivement le contrôle de la course. Du côté des coureurs viennois, Richard Troyard se place 7e alors que Jérôme Prévost finit 9e et déçu. « J'étais sur les bases que je voulais pendant 18 km. Je m'étais fixé 1 h 15 et je me suis mis dans le rouge pour y parvenir. Au 18e kilomètre, j'ai craqué. Le parcours est roulant mais sur la fin, il est difficile et comme il me manque du fond, je n'ai pas fini au mieux. » Chez les féminines, la victoire revient à Sylvie Delétang qui devance Francine Waine et Isabelle Galpin. Deuxième, la pensionnaire du PEC était comblée. « Je suis en pleine préparation pour le marathon. Mes sensations sont très bonnes. Je voulais partir relativement vite dans la première boucle et tout donner dans la seconde. Le résultat est positif. »

Cor. : Damien Dupin

Chalabre. Le destin exceptionnel du capitaine Danjou

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Publié le 10/04/2012 J. Sarda

 

Le capitaine Danjou né à Chalabre et décédé au cours d'un combat à Camerone face à 2 000 Mexicains.

(Sources: «Il était une fois Chalabre » tome I, René Salinas et Serge Fournier).

C'est à Chalabre que naît, le 15 avril 1828, Jean Danjou. Il devait trouver la mort les armes à la main, à la tête d'une poignée de braves, au soir du 30 avril 1863, dans une hacienda abandonnée, à Camaron, au Mexique, lieu plus connu sous le nom francisé de Camerone. C'est en vain que vous chercherez le nom du capitaine Danjou dans le Malet et Isaac, comme dans tout autre manuel d'Histoire en usage dans les lycées et collèges. Mais, si les manuels scolaires ont oublié le capitaine Danjou, n'allez surtout pas dire à un légionnaire que vous ignorez tant soit peu son histoire. Il en serait offusqué.

Le petit bonnetier de Chalabre fait place à l'élève officier

Rien ne semblait destiner J. Danjou à la carrière des armes. Né dans une famille aisée de fabricants en bonneterie, le quatrième d'une fratrie de huit fils, il était destiné à prendre la succession du père dans l'entreprise. À 15 ans, fini l'école primaire, il travaille à la fabrique. Un soir le père rentra à la maison : « J'ai rencontré Canut, un ancien ouvrier parti faire son service militaire, puis s'est engagé dans l'armée. Il est revenu au pays sous-officier et demain soir il est invité au repas ». Vêtu d'un bel uniforme, il s'installa à table où tous l'admirèrent, surtout le jeune Danjou qui sentit naître une vocation irrésistible. Les jours passèrent et un soir il déclara : « Je serai soldat comme Camut ». Il fut alors inscrit au collège de Mirepoix. Le retard scolaire fut vite rattrapé par ce garçon avide de savoir, lui permettant de réussir le concours d'entrée à l'école spéciale militaire.

Un cours privé vient d'ouvrir au pied de la Cité de Carcassonne, dirigé par M. Montès, professeur de mathématiques. Jean y pénètre en octobre 1844. Trois années d'étude font que notre Chalabrois est admis à l'école militaire de Saint-Cyr. Il atteint la place de 145e sur 272 en 3e année, pour l'examen de sortie. Reçu à celui-ci, il est promu sous-lieutenant et reçoit sa première affectation le 1er octobre 1849 au 51e régiment de ligne en Afrique. Alors, ce nouvel officier attendra dans la garnison avec les épreuves de servitudes, loin des campagnes et du soleil torride dont il rêvait. A suivre...


Parc Chabrières, là où le vrai projet se fait plus que jamais attendre

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Publié le mardi 27 mars 2012

Chabrières a changé, certes, sans subir la transformation en profondeur qu'aurait générée

un vrai projet structurant.Jeannot Filippi

Trente ans après, l’ancien site militaire devenu domaine municipal a peu changé malgré quelques évolutions. La vocation d’un espace que l’on appelle parc des sports n’est toujours pas assumée

Nous gardons en mémoire la réflexion du colonel Mougins, ancien commandant de la légion étrangère à Corte. « Quand je regarde le quartier Chabrières aujourd'hui communal, j'ai l'impression que rien n'a changé ». C'était en 2003, vingt ans après le départ de son régiment étranger d'infanterie. Près d'une décennie plus tard, son regard est sans doute le même.

Certes, ce qui est devenu une vaste réserve foncière pour la commune a subi des transformations dans le temps.

Pourtant, un constat crève encore les yeux. Les vieux baraquements militaires toujours debout, désaffectés ou pas, s'imposent encore sur le reste, et surtout sur le vrai projet structurant que la ville était en droit d'attendre. Et qu'elle attend toujours.

À l'évocation du sujet, la majorité municipale renvoie à un état des lieux général en matière d'infrastructures sportives, insistant sur le fait que bon nombre de villes de même importance ne sont pas aussi bien loties. Une seconde place glanée par Corte lors d'un concours organisé par notre confrère L'Équipeavait d'ailleurs validé ce rang enviable. La mairie ne manque pas non plus de brandir sa feuille de route, rappelant que le sport fut, en son temps, la priorité, avant l'urbain et la culture. Pour le pouvoir politique local, Chabrières ne manque pas d'intérêt. « Mais le projet aurait un coût considérable »,nous avait confié le maire. Visiblement, un grand projet au service du sport et du milieu associatif sur le site n'est pas à l'ordre du jour. Le sera-t-il un jour ?

Défi de la prochaine mandature ?

Encore faut-il que ce dossier soit pris par le bon bout, en évitant, en premier lieu, de l'envisager à la seule échelle municipale. Comme nous l'avons déjà écrit, Chabrières, c'est « l'Opération grand site » du sport, un projet dont l'approche doit être comparable à celle de la gestion de l'enceinte de la citadelle. Ce qui implique l'investissement de la collectivité territoriale, eu égard à la vocation du site. Pourquoi pas pour y implanter les infrastructures de dimensions régionales qui font encore défaut dans l'île ?

La campagne électorale en vue du scrutin municipal de 2014 va-t-elle inclure Chabrières parmi ses grands thèmes ? Le dossier va-t-il apparaître dans les programmes de candidatures ? Pourquoi, après tout, ne s'agirait-il pas du grand défi de la prochaine mandature. Dans l'esprit des décideurs, le temps va peut-être faire son œuvre au point de susciter l'indispensable prise de conscience.

Le parc municipal des sports mérite un projet digne de son appellation.


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