AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

2012


Montgey. Une vie de légionnaire qui commence

Envoyer

Publié le 09/03/2012

Les jeunes légionnaires portent désormais leur képi blanc, une première étape, dans leur vie de soldats.

Seulement un tiers d'entre eux sont francophones. Ils sont polonais, russes ou brésiliens. Ils ont tout quitté, familles et amis, pour vivre une autre vie, servir une autre patrie. Ces jeunes hommes ont fait un choix, celui de s'engager, volontairement, dans la légion étrangère. Pour inscrire leur entrée, dans le corps prestigieux du quatrième RE de Castelnaudary et recevoir leur képi blanc, ils ont choisi un lieu emprunt d'histoire, le château de Montgey, qui quelques 800 ans plutôt a été le témoin d'une sombre guerre, où 6000 soldats ont perdu la vie, au moment de la croisade, contre les albigeois. Après avoir effectué une marche d'une cinquantaine de kilomètres, les 21 soldats ont obtenu le précieux sésame, qui marque la première étape de leur carrière de militaires.

Un code d'honneur

Dans la cour du château, en présence du Général François Cann, du Colonel Yann Talbourdel, du maire de Montgey, Pierre Fraisse et du maître des lieux, Pierre Bouyssou, les 21 légionnaires ont récité leur code d'honneur, en français, coiffés pour la première fois de leur képi, devant les anciens combattants. « La remise du képi blanc est plus qu'un symbole. C'est un moment important, dans leur vie de militaire. Il marque la poursuite de leur engagement, dans ce corps de l'armée de terre. Ils sont venus à bout d'un exercice difficile et trouve son accomplissement, dans cette cérémonie. C'est leur vie de légionnaires qui commence, » explique le capitaine Serge Joffredo. Leur formation militaire ne fait que débuter. Ils ont déjà suivi un mois d'instruction, avant d'être coupé du monde extérieur, à la ferme de Bel Air, près de Puginier, dans l'Aude, où ils ont appris la solidarité et l'entraide. Puis, suivront, trois mois d'instruction, avant de partir en régiment opérationnel et de signer un engagement de cinq ans.


Marseille : les victimes du feu de Carpiagne tentent de raviver l'enquête judiciaire

Envoyer

Publié le jeudi 08 mars 2012

Dans un premier temps, l'Armée avait reconnu avoir commis une faute et

avait envoyé des légionnaires sur le terrain pour réparer les dommages

causés par l'incendie. Photo Cyril Sollier

 

La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence dira, le 21 mars, si l'adjudant Philippe Fontaine sera ou non jugé pour sa responsabilité dans le gigantesque feu de juillet 2009, parti du terrain militaire de Carpiagne. L'incendie avait dévasté 1 069 hectares notamment le coeur du futur parc national des Calanques, détruit des dizaines de milliers d'arbres et causé des dommages à plusieurs habitations , à Vaufrège notamment.

L'instruction conduite à Marseille a débouché sur un non-lieu, le 8 novembre dernier. L'incendie était parti juste derrière la butte de protection du stand de tir. L'adjudant Fontaine qui encadrait les stagiaires n'avait pas respecté l'interdiction d'utilisation de balles traçantes en période estivale. Les juges Annaïck Le Goff et Carole Sayous se sont rangées à l'analyse du parquet de Marseille, selon lequel "il ne peut être juridiquement établi de lien de causalité entre le tir fautif de balles traçantes et le déclenchement du feu". Le légionnaire est renvoyé devant le tribunal pour la seule infraction de violation de consigne, un délit puni au maximum de deux ans de prison par le code de justice militaire.

Une erreur d'analyse ?

Devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence, les avocats des parties civiles - et notamment des propriétaires de maison détruites ou endommagées - ont tenté, hier, de convaincre d'une erreur d'analyse. Ces deux années d'enquête ont écarté toute autre cause d'incendie, a ainsi expliqué Me Frédéric Sarrazin, selon lequel on ne peut pas douter que les tirs effectués ce 22 juillet 2009 ont allumé la première flamme.

Le non-lieu repose sur l'expertise de quatre fragments de balles récupérés sur le point de départ du feu ne correspondant pas aux projectiles tirés ce jour-là. Mais cette analyse ne présente "aucune force probante", selon les parties civiles, dans la mesure où le piétinement des lieux lors de la tentative de maîtriser le départ du feu a modifié la scène d'infraction.

L'opposition du parquet général

Cette volonté de raviver une instruction judiciaire se heurte à l'opposition du parquet général qui a requis, hier, la confirmation du non-lieu en faveur du légionnaire du 2e régiment Étranger Parachutiste d'Aubagne. Pour les parties civiles, la justice tente d'étouffer ce dossier afin d'éviter que la responsabilité de l'armée ne soit mise en cause devant le tribunal administratif.

Le militaire reconnu coupable, le ministère de la défense pourrait en effet se voir présenter l'addition d'un sinistre dont le coût pour les particuliers mais surtout pour les collectivités est colossal. La colère est toujours grande chez André Colonna qui a perdu sa maison. Il ne comprend pas le raisonnement juridique : "Si je mets le feu à mon barbecue et qu'on ne retrouve pas l'allumette qui a permis de mettre le feu, alors je pourrais bénéficier d'un doute sur la cause du feu..."

Luc LEROUX


L'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère a tenu son assemblée générale

Envoyer

06.03.2012

C’est au Quartier Général Rollet du 1er Régiment étranger de Génie que s’est tenue l’assemblée générale ordinaire de l’Amicale des Anciens de la Légion étrangère, ce dimanche 4 mars 2012. Sous la présidence de Manfred Holzhauser, cette réunion s’est déroulée dans une salle du 1er REG, en présence du général Roland Petersheim , délégué départemental  des Amicales de la Légion étrangère, ancien chef de corps et président  d’honneur de l’Amicale du 1er REG de Laudun. Avec  lui, on notait la présence du général Philippe Houbron, ancien chef de corps du régiment, du lieutenant colonel Amata, commandant en second le régiment et représentant le chef de corps le colonel Eric Gombeau. Etaient également présents les présidents des amicales de Montpellier : François Le Testu ; de Nîmes : René Bodin et de Sète : Gérard Mimeno ; les portes drapeaux ainsi que les présidents des sous officiers et des caporaux chefs.
Après avoir souhaité le bienvenu à tous les participants, le président Manfred Holzhauser a donné lecture du rapport moral alors que le vice président Michel Spinhirny celui du rapport d’activité. Avec la lecture du bilan financier tous les comptes rendus ont été votés à l’unanimité.
La 10e assemblée générale de l’Amicale a été déclarée close après les interventions des officiels. Un dépôt de gerbe au monument aux morts du Régiment a suivi cette réunion ;  Un section de légionnaires du 1er REG et deux clairons du régiment rendaient les honneurs en présence du Chef de Bataillon Canin, Officier Supérieur Adjoint du 1er REG. Un apéritif d’honneur a précédé le repas servi au Mess Sudre du Régiment.

Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.





La Fère - Médaillés militaires Une nouvelle mission

Envoyer

Publié le lundi 05 mars 2012


Les récipiendaires, mis à l'honneur à l'espace Drouot.

La 245e section des Médaillés militaires du canton a tenu son assemblée générale, à l'espace Drouot de La Fère, en présence de René Dosière, député, du conseiller général, Frédéric Mathieu et de Raymond Deneuville, maire.
Au cours de cette assemblée, le major Jean-Luc Lespagnol, administrateur national, a mis l'accent sur les sections d'entraide de l'association des Médaillés militaires. Le président national lui a demandé de créer une cellule d'aide aux blessés de guerre. Il est, pour l'heure, dans ce cadre chargé d'une mission : le major se rend deux fois par mois aux Invalides, à Paris, pour rendre visite au caporal-chef Kevin Emeneya, médaillé militaire de 22 ans, du 1er Régiment étranger de Génie (REG) de la Légion étrangère, qui fut blessé en juillet 2010 en Afghanistan. Atteint d'une balle dans la tête, le caporal-chef Emeneya est aujourd'hui paraplégique, paralysé à 90 %. Le major Lespagnol s'occupe tout particulièrement de son courrier.
Cinq adhérents ont reçu des médailles, vermeil pour Pierre Bidaux, Léon Lafaux et Vincent Garufi, bronze pour Jacques Caron et Alain Jenecourt, ce dernier recevant le diplôme d'honneur des porte-drapeaux.

Thierry Dauchy, des anciens de la Légion, sur le front

Envoyer

dimanche 04.03.2012

La bourse aux armes, c'est ce matin avec l'Amicale des anciens de la Légion étrangère.

Thierry Dauchy, son président, est tout à sa passion : « La Légion étrangère avant tout, aime-t-il dire.

L'histoire des armes est venue se greffer en chemin. » Grâce à lui, la bourse de Phalempin est devenue une référence et, aujourd'hui, de nombreux exposants seront là avec leur lot de matériel, d'armes, de baïonnettes, de couteaux, de casques et autres insignes ou uniformes.

« Il y aura également un poste d'information de la Légion étrangère », développe le président, tout en prévenant que les armes présentées sont toutes démilitarisées. « Les souvenirs vont affluer », sourit un peu tristement celui qui a été au 2e REP et ensuite sur la base de Mururoa. « Légionnaire dans l'âme, ces rendez-vous d'histoire me rapprochent de ce qui a fait ma vie pendant six ans. Les combats, les "galères" le célèbre FAMAS,fusil automatique de la manufacture d'armes de Saint-Étienne, me poursuivent encore, sans oublier mon temps comme chef de table de pliage de parachutes ! Plier un parachute ! Bonjour les procédures à respecter à la lettre, je dirai même aux noeuds près. Des vies en dépendaient.

 » Y aura t il des parachutes lors de cette exposition ? Thierry ne le sait pas mais ces rencontres entre passionnés sont de véritables boîtes à trésor.

le légionnaire prépare, avec la même ardeur, le prochain rendez-vous dédié à tous ces soldats hors normes, le 29 avril à Martinsart, lors d'un repas qui permettra de fêter la très célèbre bataille de Camerone, référence pour tous les légionnaires.

Ce combat a eu lieu le 30 avril 1863 et a opposé une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines lors de l'expédition française au Mexique.

La soixantaine de soldats de la Légion, assiégée dans le bâtiment d'une hacienda du petit village de Cameron de Tejeda, a résisté plus d'une journée à l'assaut de deux mille soldats mexicains. A la fin de la journée, les six légionnaires encore en état de combattre, à court de munitions, chargèrent les troupes mexicaine à la baïonnette. • (CLP)

Bourse aux armes, aujourd'hui, de 8 heures à 14 heures, à la salle des fêtes. Entrée : deux euros.

Contact : Tél : 06 63 18 04 94.

Possibilité d'assister au repas du 29 avril sur inscription, Tél : 06 63 18 04 94.


Passionné par les deux guerres mondiales, Christian Delegrange en collectionne les objets

Envoyer

vendredi 02.03.2012

Christian Delegrange pose avec un fusil anglais Bren Mark I devant un mannequin canadien des troupes de débarquement.

Sa caverne d'Ali Baba se situe au fond de son garage, dans une petite pièce attenante. On y découvre toute sorte d'objets historiques, collectés depuis une vingtaine d'années d'une passion dévorante. Christian Delegrange aime l'histoire, depuis tout petit. Surtout celle qui s'attache aux deux guerres mondiales et à ses batailles épiques, de la Somme à Verdun, en passant par le débarquement en Normandie. De braderies en bourses aux armes, il complète sa collection et enrichit ses connaissances.

PAR JEAN-FRANÇOIS SOLERI Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Christian Delegrange est tombé dans la marmite (sûrement d'époque) tout petit. « À l'école, l'histoire m'intéressait beaucoup. Surtout les deux guerres mondiales. » Longtemps, cet intérêt sommeille en lui. Un jour, un ami lui fait découvrir sa collection, à coups de dizaines d'uniformes, de médailles, d'objets d'une grande rareté. « Ça m'a pris immédiatement. Voir des uniformes d'époque, les recherches que ça représente. Qu'ont fait ceux qui les ont portés ? Pourquoi ? C'est pas tout de les mettre dans une vitrine... »

La star : le casque à pointe des Allemands

Sa vitrine à lui se situe au fond de son garage. Le mannequin canadien veille fièrement sur toutes les breloques, véritables reliques d'une passion qui touche du monde, y compris ceux nés après les conflits les plus marquants, objets aujourd'hui de cultes, vénérés par des hordes de passionnés, dont bon nombre ne cherchent qu'à entretenir la mémoire et non pas à réveiller certaines doctrines nauséabondes du XXe siècle.

C'est le cas de Christian, chez qui l'évocation de la bataille de la Somme (1916, un million de morts) suffit à éveiller les étoiles dans les yeux : « Ils ont fait de belles choses (d'un point de vue tactique). Ah, les Allemands en couleur sombre, les Français en rouge et bleu... » De la nostalgie pour ces grandes batailles d'un autre âge, que la technologie rendrait aujourd'hui impossibles ? Un peu, sûrement. « Je fais ça pour l'histoire. Même à l'école, ils n'apprennent plus ces batailles. » La passion de Christian le conduit de bourses en braderies, en France et en Belgique. La plus importante se tient à Ciney, de l'autre côté de la frontière, deux fois par an. L’Europe entière s'y retrouve. Côté budget, point de folie. « Je ne dépense pas mon salaire là-dedans. Quand je veux acheter quelque chose, je commence d'abord par vendre ce que j'ai. Ensuite, je fonctionne au coup de cœur. » Objets les plus en vogue, les plus rares ? « Le casque à pointe. ça se négocie entre 800 et 3 000 euros. » Christian n'en est pas là. Sa plus belle pièce, c'est ce buste du « Kaiser » Guillaume II, dernier empereur allemand qui abdiqua en 1918. « Il vient d'Allemagne, c'est un copain qui me l'a ramené. » De retour de Gand où il a déniché quatre boîtes métalliques à cigarettes, il sait sa passion sans fin : « On n'a jamais assez de livres parce qu'on découvre toujours quelque chose de nouveau. Alors, avec les copains, on s'appelle, on échange. » Dimanche matin, à la foire aux armes organisée à la salle des fêtes de Phalempin par les anciens de la Légion étrangère, Christian tiendra un stand et tentera d'écouler quelques objets de sa collection, pour mieux la garnir de ses trouvailles du jour.

Foire aux armes de Phalempin. Trente exposants. Salle des fêtes, toute la journée. Entrée : 2 euros.


Le Barcarès Avec les anciens combattants

Envoyer

Le 29/02/2012

 

En haut, le bureau de l'UBAC avec le président Paul Montgaillard. Ci-dessus, les participants de

l'UBAC étaient venus nombreux pour cette assemblée générale. © Photos H.C.

L'assemblée générale de l'Union Barcarésienne des Anciens Combattants a été un rendez-vous réussi au regard de la participation de ses membres, dernièrement. Au départ de la matinée a eu lieu la remise d'un petit cadeau gourmand avec des spécialités roussillonnaises. Tour à tour, le président, Paul Montgaillard, avec le mot de bienvenue et le trésorier, ont présenté le bilan moral et financier de l'année écoulée. A l'issue de cette réunion, le président de l'AALE des P.-O. a mis l'accent sur l'emblème de l'UBAC, le seul où figurent les trois armes, dont celle de la Légion étrangère avec sa flamme (grenade). S'en suivit l'allocution du président départemental des Croix de Guerre qui rappela le devoir de mémoire avec le Souvenir français, une mémoire qui doit rester intacte et éternelle pour la paix dans le monde. La clôture de l'assemblée débuta par un apéritif, suivi d'un déjeuner avec une ambiance conviviale.


Le musée de la Légion ferme pour mieux renaître en 2013

Envoyer

Publié le mercredi 29 février 2012

L'extension de l'actuel bâtiment est en passe de s'achever à Aubagne

Le général Bruno Le Flem, qui préside la Société des amis du musée de la Légion étrangère, a beau le regretter, il n'y avait pas d'autre solution : le musée doit fermer pendant plus d'un an, du 12 mars 2012 au 23 mars 2013, pour que le chantier de son extension puisse se terminer.

Un chantier d'envergure, puisqu'il doit doubler la surface de ce sanctuaire, dédié depuis 1966 à l'histoire de ce corps d'armée prestigieux, passant de 1 000 à 2 000 m². Autant dire que les collections - qui seront d'ailleurs enrichies - doivent être stockées dans les réserves, le temps de finir les travaux. La main du capitaine Danjou a d'ailleurs déjà été enlevée de la crypte, et même les vitrines de la boutique ont été vidées de leur contenu pour laisser place à une nouvelle organisation des lieux.

"Depuis l'été dernier, une scénographe professionnelle, Cécile Degos, qui a travaillé sur les plus grands musées, a été recrutée", explique le capitaine Gérard Seznec, lui-même nommé conservateur depuis août dernier.

Issu de l'école du Louvre, l'officier spécialiste est déjà passé par le musée de l'Armée aux Invalides à Paris, ou encore le musée du sous-officier de Saint-Maixent l'École et se passionne visiblement pour un projet auquel l'Armée a abondé à hauteur d'1 M€ et dont la souscription a connu un véritable engouement (lire ci-contre).

"Nous souhaitons en faire un musée moderne, pédagogique, esthétique et interactif qui s'adressera à notre coeur de cible, les familles de la Légion mais aussi les jeunes légionnaires, qui ne connaissent pas forcément son histoire. Mais nous voulons aussi conquérir de nouveaux publics, comme les scolaires ; une convention vient d'être signée entre l'Éducation nationale et la Légion, surtout sur le thème du modèle d'intégration qu'elle constitue", explique le conservateur.

Pour répondre à ce défi, les collections du musée vont être dépoussiérées, et surtout enrichies, comme le permet la labellisation Musée de France, obtenue en 2011.

"Nous allons sélectionner des pièces pertinentes, selon des critères historiques, ou en fonction de l'émotion qu'elles véhiculent", poursuit le spécialiste. Dans ce nouvel espace, le châle de l'impératrice Eugénie, qui avait permis à la Légion d'aller combattre au Mexique puis de revenir en métropole, côtoiera ainsi la montre de ce capitaine mort au Tonkin, dont le sang avait pénétré à l'intérieur du mécanisme, par une fissure dans le verre.

"Nous souhaitons recentrer le musée sur le combattant, alors que jusqu'à présent il était plutôt axé sur les officiers, qui ont laissé des objets. On connaît moins bien le légionnaire, plus anonyme, nous allons trouver des pièces bien documentées, qui permettront de mieux le connaître, tout en lui gardant sa part de mystère."

Car le musée conservera sa fonction de saint des saints de la Légion ; le parcours, reliant la voie sacrée à la crypte où sont conservées les reliques du capitaine Danjou sera préservé.

Une nouvelle salle présentera même une vue inédite sur le monument aux Morts, rapatrié de Sidi-bel-Abbès en 1962, et autour duquel s'est construit le quartier Viénot.

MC BERENGER


Achat de l'EAI par la mairie : garder le parc et ajouter des logements

Envoyer

28/02/2012

L’opération prévoit la construction de logements à la place de la caserne Guillaut. (M.P)

L’accord solde un an de négociations serrées : hier, l’État et la Ville ont annoncé avoir trouvé un terrain d’entente (19M€) pour l’acquisition des 38 ha de l’ancienne école d’application de l’infanterie, l’EAI.

Chargé de mener la discussion, le préfet Claude Baland a donné son accord pour une cession du site contre un chèque de 19 M€. " Nous signerons mercredi. Nous financerons un tiers en 2012, un tiers en 2013 et un dernier tiers en 2014", s’est félicitée Hélène Mandroux, selon laquelle l’opération est sans équivalent depuis le rachat des terrains militaires qui avait permis l’édification d’Antigone, au début des années 80.

"Garder le parc"

Cette fois, l’ambition n’est pas d’urbaniser l’ensemble mais de "garder le parc" de 18 ha dans son périmètre actuel et de concentrer l’effort de constructions nouvelles sur l’aire de la caserne Guillaut, qui pourrait être desservie par la future cinquième ligne de tram. "Il était difficile de négocier tant que nous n’étions pas propriétaires", ajoute Hélène Mandroux.

"Réaliser 2 500 logements, dont un tiers de sociaux"

Car l’accord trouvé avec l’État va permettre de relancer l’important projet urbain mis entre parenthèses en raison de la difficulté des négociations. "Il n’y a rien de pire qu’une friche militaire qui reste en déshérence. Il nous faudra inventer un nouveau poumon vert. C’est un urbanisme d’inspiration sociale qui va nous falloir bâtir", s’enthousiasme l’adjoint à l’urbanisme, Michael Delafosse.

Cité universitaire : 340 chambres

Si le projet "d’éco-quartier" s’étalera sur une dizaine d’années, la "priorité" affichée par la Ville est de permettre au Crous de mettre à disposition les 340 chambres disponibles dans certains bâtiments "dès la rentrée 2012".

À terme, le programme imaginé par les services municipaux est de réaliser 2 500 logements, dont un tiers de sociaux, un tiers d’appartements en accession et un dernier tiers réservé à la promotion privée afin d’amortir le coût d’investissement. Une articulation qui permettra, au final, d’aboutir à "un coût net de 4 M€ pour la Ville".

Une futur auberge de jeunesse

Dans l’accord définitif, la mairie s’est, enfin, engagée à conserver deux des éléments de l’ancienne caserne, les bâtiments Lorraine et Bretagne, considérés comme emblématiques du patrimoine militaire. L’ancien site, qui accueillit tant de stagiaires militaires, pourrait ainsi se voir reconverti en... auberge de jeunesse.


Hommage au défunt Moudjahid Mustapha Muller

Envoyer

El MOUDJAHID.COM

PUBLIE LE : 28-02-2012

 

Le Centre de Presse d’El Moudjahid s’est avéré, hier, trop exigu pour contenir les participants venus rendre hommage au défunt moudjahid Mustapha Muller, Autrichien, un ami de l’Algérie combattante. L’Histoire retiendra qu’il a épousé une cause juste et légitime et a été  un des concepteurs des parcs nationaux dans notre pays. Mustapha Muller, qui a choisi comme nom de guerre Mustapha El Ouazzani est devenu par son engagement dans la lutte de Libération et dans l’édification de l’Algérie indépendante un Algérien de fait et de droit. Comme l’a si bien souligné le président de l’Association des Anciens du MALG, M. Daho Ould Kablia, dans la lettre qu’il a adressée aux participants et lue en son nom par le colonel Hocine Senoussi, membre de l’Association.

Ils étaient donc nombreux ceux qui sont venus à l’invitation de l’Association Machaal Echahid et l’Association des Amis du Tassili, rendre hommage à ce militant de la cause algérienne d’origine européenne. Parmi l’assistance, on citera l’ambassadrice d’Autriche, le grand moudjahid Lamine Khane,  l’ancien président de l’APN, Karim Younès, du moudjahid d’origine allemande connu sous le nom de guerre « Ali Lalmani » (Ali l’Allemand), ainsi que de Peter Holzinger, fils du défunt Reimer Holzinger, un autre militant de la cause algérienne d’origine autrichienne. Dans la tradition, il faut toujours commencer par le début, mais pour la conférence d’hier on fera une légère entorse à la règle. Car la conclusion du colonel Senoussi a été très émouvante. Entre deux sanglots, il a tenu à lancer un appel du cœur à tous les intellectuels et à tous les  historiens pour qu’en ce cinquantenaire de l’indépendance une pieuse pensée aille à ces étrangers et pied-noirs qui ont par leur engagement et sacrifices réussi à arracher le droit d’être Algérien. « Il est temps, d’exhumer les oubliés de l’Histoire », une déclaration accueillie par des youyous et des applaudissements. Le colonel Senoussi a auparavant lu la lettre du président de l’Association des anciens du MALG (qui n’a pu assister en raison de son déplacement dans la wilaya d’El Tarf victime d’inondations, en tant que ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales) où il a rappelé la collaboration de ce moudjahid avec le ministère de l’Armement et des Liaisons Générales dirigé par le défunt Abdelhafid Boussouf durant la Révolution. Ainsi dira-t-il « Boussouf, dont la suspicion à l’égard de toute personne extérieure à son système confinait à l’obsession, a été cependant le dirigeant qui s’est le plus appuyé sur la collaboration des étrangers, dès lors qu’il jugeait que la personne qui venait à lui était engagée, sincère et désintéressée. Ce fut le cas de nombreux cadres allemands, autrichiens, espagnoles, argentins, italiens dans le domaine de la formation des cadres des transmissions et leur gestion, dans la collecte et la fabrication des armes, dans la communication et dans l’action psychologique. C’est  ce dernier point qui a fait l’essentiel de la mission de Mustapha Muller ». En effet sa cible fut les membres de la Légion étrangère, comme l’a rappelé l’historien Mohamed Abbès. Ces derniers opéraient dans les unités de l’armée française et n’avaient aucune attache avec le pays qu’ils servaient contre rétribution. Muller a réussi à exploiter leur point faible, a ainsi monté une filière de désertion efficace malgré la surveillance de l’armée coloniale. De son côté le président de l’Association des Amis du Tassili, dont Muller est membre fondateur,  M. Sid Ahmed Karzabi  a raconté sa rencontre avec Mustapha Muller le forestier. C’est avec passion qu’il est revenu sur pleins de souvenirs partagés avec  cet  homme engagé pleinement dans la protection de l’environnement. Comme il a tenu à souligner qu’à l’origine de la création des parcs nationaux il y avait un naturaliste nommé Mustapha Muller.

Nora Chergui

Mme Aloisia Worgetter, ambassadrice d’Autriche à Alger :
“Il a été à l’origine de la coopération algéro-autrichienne”

«Nous sommes ici aujourd’hui pour rendre hommage à Mustapha Muller, un militant qui a lutté pour l’indépendance de l’Algérie et qui a été à l’origine de la coopération algéro- autrichienne.
En fait, Mustapha Muller avait un ami qui s’appelait Reimar Holzinger, un Autrichien décédé à l’âge de 83 ans, il y a de cela, moins d’un mois.
Reimar Holzinger a énormément aidé Muller durant la période de rapatriement des légionnaires. Et c’est grâce à cette amitié que ces deux messieurs, devenus plus tard, fonctionnaires d’Etat, l’un en Autriche et l’autre en Algérie, ont développé un partenariat bilatéral dans le domaine des chemins de fer, lequel partenariat existe aujourd’hui encore. D’ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière, une délégation algérienne se trouvait à Vienne, dans ce cadre.  
Il convient de signaler dans ce contexte que les entreprises ferroviaires autrichiennes sont présentes en Algérie depuis les années 1970 de même qu’ils ont participé à la concrétisation de nombreux projets ferroviaires.  Aujourd’hui, ils s’affairent également à réaliser l’extension du métro d’Alger, Hai El Badr - El Harrach».
Propos recueillis par Soraya G

Page 25 sur 34

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui259
mod_vvisit_counterHier3372
mod_vvisit_counterCette semaine8171
mod_vvisit_counterSemaine dernière36419
mod_vvisit_counterCe mois86206
mod_vvisit_counterMois dernier189579
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0920135121

Qui est en ligne ?

Nous avons 1422 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 43088271
You are here PRESSE XXI° 2012